le petit linot chantera comme le serin

« Viens siéger au milieu de nous et expose-nous ta pensée, car Dieu t’a donné le privilège des anciens. » †(Daniel 13:50)

Le vendredi de la 23e semaine du temps ordinaire

LECTURES DU JOUR

Première lettre de saint Paul Apôtre aux Corinthiens 9,16-19.22-27.

« Frères, annoncer l’Évangile, ce n’est pas là pour moi un motif de fierté, c’est une nécessité qui s’impose à moi. Malheur à moi si je n’annonçais pas l’Évangile ! Certes, si je le fais de moi-même, je mérite une récompense. Mais je ne le fais pas de moi-même, c’est une mission qui m’est confiée. Alors quel est mon mérite ? C’est d’annoncer l’Évangile sans rechercher aucun avantage matériel, et sans faire valoir mes droits de prédicateur de l’Évangile. Oui, libre à l’égard de tous, je me suis fait l’esclave de tous afin d’en gagner le plus grand nombre possible. Avec les faibles, j’ai été faible, pour gagner les faibles. Je me suis fait tout à tous pour en sauver à tout prix quelques-uns. Et tout cela, je le fais à cause de l’Évangile, pour y avoir part, moi aussi. Vous savez bien que, dans le stade, tous les coureurs participent à la course, mais un seul reçoit le prix. Alors, vous, courez de manière à l’emporter. Tous les athlètes à l’entraînement s’imposent une discipline sévère ; ils le font pour recevoir une couronne de laurier qui va se faner, et nous, pour une couronne qui ne se fane pas. Moi, si je cours, ce n’est pas sans fixer le but ; si je fais de la lutte, ce n’est pas en frappant dans le vide. Mais je traite durement mon corps, j’en fais mon esclave, pour éviter qu’après avoir proclamé l’Évangile à d’autres, je sois moi-même disqualifié. »†

Psaume 84(83

« Mon âme s’épuise à désirer les parvis du Seigneur ; mon cœur et ma chair sont un cri vers le Dieu vivant ! L’oiseau lui-même s’est trouvé une maison, et l’hirondelle, un nid pour abriter sa couvée : tes autels, Seigneur de l’univers, mon Roi et mon Dieu ! Heureux les habitants de ta maison : ils pourront te chanter encore ! Heureux les hommes dont tu es la force : des chemins s’ouvrent dans leur cœur ! Le Seigneur Dieu est un soleil, il est un bouclier ; le Seigneur donne la grâce, il donne la gloire. Jamais il ne refuse le bonheur à ceux qui vont sans reproche. »†

Evangile de Jésus-Christ selon saint Luc 6,39-42.

En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples en parabole : « Un aveugle peut-il guider un autre aveugle ? Ne vont-ils pas tomber tous les deux dans un trou ? Le disciple n’est pas au-dessus du maître ; mais une fois bien formé, chacun sera comme son maître. Qu’as-tu à regarder la paille dans l’œil de ton frère, alors que la poutre qui est dans ton œil à toi, tu ne la remarques pas ? Comment peux-tu dire à ton frère : “Frère, laisse-moi enlever la paille qui est dans ton œil”, alors que toi-même ne vois pas la poutre qui est dans le tien ? Hypocrite ! Enlève d’abord la poutre de ton œil ; alors tu verras clair pour enlever la paille qui est dans l’œil de ton frère. »†


Seigneur donne moi un coeur qui écoute et qui comprend.

« Le disciple n’est pas au-dessus du maître ; mais une fois bien formé, chacun sera comme son maître. »

Hier, nous étions trois sur cinq à prier le chapelet de La Divine Miséricorde comme chaque jour nous le faisons mes soeurs en Christ et moi. Après le chapelet et avant de nous séparer, une d’entre nous a partagé une lourde peine qu’elle portait sur son coeur. Et du coup toutes les trois nous nous sommes rendus compte que nous avions le même problème et cela nous a fait du bien d’en parler.

Ce matin, quand j’ai enfin osé parler au Seigneur de ma peine à moi, et Lui faire part de la décision que je projette de prendre envers une âme qui me persécute depuis longtemps déjà, Il m’a tout simplement demandé de prendre conseil avec ma petite soeur du ciel – Thérèse de L’Enfant Jésus. Malgré que Sa réponse m’avait étonnée car ordinairement Il me donne une Parole et je comprends, j’ai fais ce qu’Il me demandait. J’ai donc ouvert le livre de ma soeur, au hasard comme toujours. Je vous copie ici le texte dans son intégralité parce qu’ainsi vous comprendrez comment Le Seigneur instruit en même temps qu’Il guérit. Thérèse disait ceci :

« Ah ! que d’âmes arriveraient à la sainteté, si elles étaient bien dirigées !… Je le sais, le Bon Dieu n’a besoin de personne pour faire son oeuvre, mais de même qu’Il permet à un habile jardinier d’élever des plantes rares et délicates et qu’Il lui donne pour cela la science nécessaire, se réservant pour Lui-même le soin de féconder, ainsi Jésus veut être aidé dans sa Divine culture des âmes.  Qu’arriverait-il si un jardinier maladroit ne greffait pas bien ses arbustes ? s’il ne savait pas reconnaître la nature de chacun et voulait faire éclore des roses sur un pêcher ?… Il ferait mourir l’arbre qui cependant était bon et capable de produire des fruits. C’est ainsi qu’il faut savoir reconnaître dès l’enfance ce que le Bon Dieu demande aux âmes et seconder l’action de sa grâce, sans jamais la devancer ni la ralentir. Comme les petits oiseaux apprennent à chanter en écoutant leurs parents, de même les enfants apprennent la science des vertus, le chant sublime de l’Amour Divin, auprès des âmes chargées de les former à la vie. Je me souviens que parmi mes oiseaux, j’avais un serin qui chantait à ravir, j’avais aussi un petit linot auquel je prodiguais des soins «maternels», l’ayant adopté avant qu’il ait pu jouir du bonheur de sa liberté. Ce pauvre petit prisonnier n’avait pas de parents pour lui apprendre à chanter, mais entendant du matin au soir son compagnon le serin faire de joyeuses roulades, il voulut l’imiter… Cette entreprise était difficile pour un linot, aussi sa douce voix eut-elle bien de la peine à s’accorder avec la voix vibrante de son maître en musique. C’était charmant de voir les efforts du pauvre petit, mais ils furent enfin couronnés de succès, car son chant tout en conservant une bien plus grande douceur fut absolument le même que celui du serin. « 

Bien entendu un grand AMEN est sorti de mon coeur pour notre Seigneur pour ce beau texte qui me mettait déjà sur la piste de Sa Sainte Volonté. Et timidement, presque honteuse, je Lui ai ouvert  mon coeur qui Lui était jusqu’ici resté fermé sur cette affaire, parce que je ne savais pas comme Lui exprimer les sentimens mitigés qui m’habitaient :

En vérité Seigneur, je comprends maintenant que Tu me demandes de T’aider dans Ta Divine culture de cette âme qui me persécute. Pendant tout ce temps je pensais que c’était à moi de faire cette culture et à chaque fois bien entendu, j’ai pris les coups que je méritais, car je n’avais pas su comment me protéger en venant d’abord Te trouver pour obtenir non seulement Ta connaissance, mais Ta patience. Aujourd’hui, grâce à Toi et à ma petite soeur que Tu as si bien élevée jusqu’au Ciel, je sais que ma soeur de la Terre sera aussi élevée si je mets mon coeur à le souhaiter. Je comprends Seigneur que Tu me demandes de reconnaître sa nature, et de Te laisser la travailler en elle, parce que Tu es Le Jardinier du Père qui l’a fécondée, et c’est à Toi qu’Il a donné Sa Science pour la cultiver, la faire pousser. Je comprends Seigneur que cette âme ne peut pas éclore maintenant,  avant le temps fixé par le Maître du Temps, sinon l’arbre qu’elle est et que Tu reconnais bon, va mourir sans avoir été capable de produire des fruits. La souche qui a produit cet arbre est la même que la mienne,  merci Seigneur de me l’avoir fait comprendre. Merci de tout mon coeur de m’imposer cette sévère mais fructueuse discipline pour le bien de mon âme en peine et celle qui me persécute.

Et Le Seigneur répondit :

Voici mon serviteur que Je soutiens, mon élu en qui mon âme se complait. J’ai mis sur lui mon Esprit.

Isaïe 42:1

Je Te remercie Seigneur pour cette Parole, malgré que je me sente indigne de La recevoir, car je reconnais le pécheur que je suis. Je n’ai pas su quoi faire envers cette âme parce que je n’avais pas vu en elle le petit linot qui veux chanter comme les serins. J’avais vu la rose qui voulait éclore sur le pécher. Je n’ai pas eu assez confiance qu’au final, elle finira bien par y arriver par ses efforts et Ton aide précieuse. Seigneur pardonne mon peu de foi. Pardonne moi pour n’avoir pas su prier avec foi pour cette âme. À chaque fois qu’elle m’a persécuté, j’ai disparu sans laisser de traces. Or ce n’est pas ce que Tu as fais quand dans le passé Tu as du passer Ton chemin. Tu as d’abord secoué la poussière de Tes pieds en la laissant comme témoignage de Ton passage là où on n’avait pas voulu T’accueillir. Seigneur, je regrette sincèrement mon incompréhension. Pardonne-moi car quand il s’agit de mes proches je suis déstabilisée. Augmente ma foi en cette âme et mon amour pour Toi.  Je suis Ta servante Seigneur et ce que Tu me demanderas de faire Tu sais que je le ferai pour Te plaire, pour la Gloire de Papa et le salut de toutes ces âmes retardaires sans faute de leur part. Merci Seigneur. Parle mon Maitre, Ton élève T’écoute :

Alors Jésus me donna Ses instructions :

« Quand deux ou trois sont réunis en mon nom, je suis là, au milieu d’eux. (Mt 18, 20) Je désire donc qu’avec tes soeurs de coeur, vous adoptiez cette âme de même que toutes celles qui persécutent Mes âmes. Je désire que vous priez pour elles tous les jours, et demandiez au Père de les instruire, afin que Sa Parole, en elles, soit accomplie : « Ils seront tous instruits de Dieu » (Jean 6:45)

Oui Seigneur, nous le ferons afin que Tu n’aies pas à les maudire comme Tu as du jadis maudire le figuier qui ne portait pas de fruits.

Et Jésus ajouta :

C’est tres bien petit coeur. Grâce à vos prières, ces âmes ne resteront pas orphelines – Je viendrai à elles. À présent va petit coeur de Mon Coeur, et merci d’être venue me trouver. Merci de M’avoir écouté. MerciDoris. Cela fait une semaine que J’attendais que tu Me parles de cette âme et de sa souffrance. Va poster cela afin que quiconque lira soit instruit. Amen Alleluia†

♥Je cours Seigneur, je vole, pour la gloire de Dieu et le salut des Hommes♥

Et de loin j’entendis encore La Voix du Saint Esprit qui disait :

Veillez et priez pour ne pas entrer en tentation.

(Matthieu 26:41)

Mes biens chers amis/es, qu’avons-nous appris aujourd’hui de cet immense Coeur de Jésus et de ces sources qui sont sorties de lui ? Un seul mot : MISERICORDE !

Celui qui est MISERICORDE, nous a encore une fois invité à Le rejoindre dans Sa quête des âmes à qui Il desire de tout Son coeur faire miséricorde. Ne reculons donc devant rien ni personne qui voudrait nous empêcher de Le suivre sur ce Chemin. Certes, malgré que nous sachions où il commence et où il prend sa source, nous ne savons pas où il se termine. Car la miséricorde selon Jésus-Christ est tout simplement infinie parce qu’elle est éternelle, comme Lui ! Suivons Le c’est tout. Suivons notre Maître à la lettre. Devenons Ses esclaves – esclaves de La Miséricorde. Offrons à notre Seigneur Ses âmes perdues et mal-aimées que nous rencontrerons sur nos chemins de vie. Prions sans relâche pour elles. Courons cette course librement et menons ce combat dans la foi que nous l’emporterons – le Seigneur nous donnera Sa grâce, Il nous accordera la gloire.

Fixons-nous un seul but mes chers frères et soeurs  : qu’au final, tous les petits linots chantent comme le grand Tino. 😇 En d’autres mots :  que toutes les âmes réssuscitent à la Vie Eternelle. Amen †

Je t’aime Seigneur, plus que ceux-ci, et plus que ceux-là aussi. Tu es ma Joie, ma Force. C’est Toi que mon coeur a cherché. C’est Toi qu’il a trouvé.❤


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