Que notre sacrifice, en ce jour, trouve grâce devant toi ».

Cette prière extraite de la première Lecture du Jour (du Livre de Daniel (3,25.34-43), m’interpelle, car de plus en plus, cela me gêne de prier Dieu ainsi – comme s’Il avait besoin d’entendre nos malheurs, Lui qui sait tout, et sait déjà avant même qu’ils nous arrivent ! (Matthieu 6:8)

Je suis une mère moi aussi, et je sais quand quelque chose ne va pas chez l’un de mes enfants. Ce n’est pas quelque chose que je ressens par intuition maternelle, c’est une assurance que j’aie. Je sais quand quelque chose ne va pas, même si je ne peux mettre encore le doigt dessus, comme on dit, même s’ils ne m’ont pas encore tout dit. Je sais sans connaître, parce que comme notre Père des Cieux, j’aime mes enfants. Je les ai voulus et donc aimés la première. L’amour que j’ai pour eux, m’unit à eux. 

L’amour a cette Grâce de donner l’assurance avant la connaissance. Alors quand on sait, on est rassuré ! 

Faut-il donc demander à Dieu Ses Grâces alors qu’elles sont gratuites ? 

Mes enfants n’ont pas besoin de me demander – tout ce que j’ai leur appartient d’avance – mon amour avant tout, qui est gratuit et inconditionnel. Ainsi est l’Amour de Dieu pour nous tous. Pas besoin de Lui demander, ou de Lui offrir quoique ce soit en échange. 

Dieu ne veut pas de nos sacrifices quels qu’ils soient. Il a besoin de notre amour, c’est tout. Et parce qu’Il est Esprit, qu’Il vit en chacun de nous, Il ne peut recevoir cet amour que quand nous, Ses enfants, nous nous aimons les uns les autres, amis ou ennemis; quand nous nous pardonnons les uns les autres, que nous nous réconcilions les uns aux autres; quand nous choisissons de nous faire du bien ! 

Peut être devrions-nous aimer le président Poutine ? Le pardonner dès maintenant pour tout le mal qu’il est entrain de faire ? Peut-être devrions-nous agir envers lui comme Jésus a agit envers ses bourreaux qui l’avaient flagellés de bon gré, puis cloués sur une croix. Alors sans doute, il reviendra à de meilleurs sentiments, et déposera les armes.

Que dis-Tu Seigneur ? 

Et du Haut du Ciel une Voix se fit entendre et dit : 

Premièrement et avant de vous répondre, que Je me présente :

 « C’est Moi, Je suis celui qui vous console. » (Parole de Dieu, Is 51:12) 

Deuxièmement, que Je vous donne un conseil quand vous irez lui parler :  

« Ne cherchez pas avec inquiétude comment vous défendre ou que dire, car le Saint Esprit vous enseignera à cette heure même ce qu’il faut dire.  » (Jésus-Christ, Lc.12:11) 

Et troisièmement, voici Ma réponse à ce que tu as proposé de faire Mon Cœur : 

« A ceci tous reconnaîtront que vous êtes mes disciples : si vous avez de l’amour les uns pour les autres. »* (Jésus-Christ, Jn 13:35)