Évangile de Jésus-Christ selon saint Jean 15,1-8.
En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Moi, je suis la vraie vigne, et mon Père est le vigneron. Tout sarment qui est en moi, mais qui ne porte pas de fruit, mon Père l’enlève ; tout sarment qui porte du fruit, il le purifie en le taillant, pour qu’il en porte davantage. Mais vous, déjà vous voici purifiés grâce à la parole que je vous ai dite. Demeurez en moi, comme moi en vous. De même que le sarment ne peut pas porter de fruit par lui-même s’il ne demeure pas sur la vigne, de même vous non plus, si vous ne demeurez pas en moi. Moi, je suis la vigne, et vous, les sarments. Celui qui demeure en moi et en qui je demeure, celui-là porte beaucoup de fruit, car, en dehors de moi, vous ne pouvez rien faire.
Si quelqu’un ne demeure pas en moi, il est, comme le sarment, jeté dehors, et il se dessèche. Les sarments secs, on les ramasse, on les jette au feu, et ils brûlent. Si vous demeurez en moi, et que mes paroles demeurent en vous, demandez tout ce que vous voulez, et cela se réalisera pour vous. Ce qui fait la gloire de mon Père, c’est que vous portiez beaucoup de fruit et que vous soyez pour moi des disciples. »
REFLEXION
« Mais vous, déjà vous voici purifiés grâce à la parole que je vous ai dite.«
Tout récemment deux petites âmes m’ont demandé de les aider à rencontrer Jésus-Christ, mon Maître. Tout ce que j’avais à faire c’était d’ouvrir la porte du Paradis et de les laisser entrer, puisque Le Maître m’a remis La Clef; et c’est exactement ce que j’ai fais. Toutefois, une est entrée d’emblée, et l’autre, a hésité, a marqué un temps d’arrêt, puis a décidé que finalement elle n’était pas prête, et m’a informé qu’elle allait continuer à Le chercher ailleurs en allant frapper à d’autres portes. La raison étant qu’elle avait aperçu dans l’entrebaîllement, le visage d’une femme, et elle a pris peur. C’était le visage de Marie, Femme choisie d’entre toutes les femmes pour mettre au monde notre Seigneur Jésus-Christ – ce même Jésus qu’elle veut rencontrer – à tout prix m’avait-elle fait comprendre !? Alors j’ai fais asseoir cette petite et je lui ai longuement parlé de Marie, expliqué pourquoi elle ne devait pas avoir peur d’elle.
Je lui ai raconté combien dans la ville de Cana, alors qu’elle assistait avec Jésus à un mariage, ayant remarqué qu’ils n’avaient plus de vin, elle avait été trouvée Jésus et lui avait simplement murmuré à l’oreille une parole: « ils n’ont plus de vin » – ce qui lui a hélas value d’être rabrouée par son propre fils : « Femme, que me veux-tu ? Mon heure n’est pas encore venue. » Puis elle alla trouver les serviteurs des noces et leur a simplement dit ceci : « « Tout ce qu’il vous dira faites-le » « Et au final, c’est un Jésus grognon mais Jésus quand même, qui est venu les trouver, leur a parlé, dit ce qu’il fallait qu’ils fassent, et fit son premier miracle !
Ceci dit, j’ai essayé de rassurer la petite en lui disant que Marie était sa mère et qu’elle pouvait lui faire confiance, que son rôle dans le ciel était de prier avec nous et pour nous, de signifier à Jésus nos manques, et qu’Il se chargerait de nous remplir, ne serait-ce que par obéissance à Sa Mère. Je lui ai même assuré qu’elle ne lui demanderai jamais rien d’autre que de faire la volonté de son Fils ! Mais, rien à faire – la petite était restée sur sa peur et sa décision prise dans la peur.
Je dois avouer que cette prise de position m’a beaucoup beaucoup attristée, pour Marie d’abord, et pour cette pauvre petite qui m’a finalement avouée qu’elle était perdue. Quant à moi je m’en suis voulue avec notre Seigneur quand je lui ai tout raconté. Je lui ai même demandé pardon si j’avais quelque part failli à ma Mission, mais Il m’a rassuré, consolé et réconforté.
Si j’en parle à nouveau ce matin c’est parce que cette remarque de Jésus m’a interpellée et m’y a ramenée : « Mais vous, déjà vous voici purifiés grâce à la parole que je vous ai dite », et que j’aimerai ce matin prier, prier afin que ceux qui viendront lire cette réflexion, prennent conscience combien la parole à son importance, combien d’une seule parole on peut rendre heureux ou malheureux, maudire ou bénir. J’aimerai prier afin que vous soyez sur vos gardes mes chers lecteurs, car le prince de ce monde est sur les siennes ! Il rôde, pourchasse et s’attaque aux âmes faibles et perdues dans l’immensité des prophètes de notre ère, alors qu’un seul suffit : Jésus-Christ qui a tout accomplit, et nous a envoyé Le Saint Esprit ! Notre monde n’a donc pas besoin de nouveaux prophètes, qui au final ne feront que confondre les esprits. Tout est accomplit, nous vivons les dernières heures du monde d’avant et nous nous approchons du nouveau où tout est Grâces et surabondance de Grâces. C’est pourquoi l’Ennemi se déchaîne et essaie désespérément de ravir le plus d’âmes qu’il peut.
Nous sommes à l’ère où « de deux personnes qui seront dans un même lit, l’une sera prise et l’autre laissée » (Luc 17:34) Cette Parole de Jésus-Christ s’est accomplie à travers l’expérience que je viens de faire en conduisant ces deux petites âmes devant la porte du Paradis. Une est entrée l’autre a choisi de partir. Sans doute a-t-elle des raisons d’avoir choisi de passer par la porte étroite, alors que celle qui lui était proposée était celle qui fût élargie par la Croix de Jésus ? Sans doute aussi qu’elle n’était pas prête à affronter la lumière qui entoure l’Immaculata Conceptione – Marie, l’Immaculée Conception ? Sans doute aussi qu’en refusant de rencontrer La Comblée de Grâces, elle a fait preuve d’immaturité de foi ? Sans doute que mes mots n’ont pas été assez forts pour la convaincre du contraire, ou qu’elle n’écoutait pas ma voix quand je lui disais L’évangélique Vérité ? Sans doute au contraire qu’ils étaient trop prononcés, qu’elle a pensé que j’étais après une querelles de mots, bonnes seulement à perdre ceux qui les écoutent (2 Timothée 2, 14) ? Sans doute… C’est pourquoi, Dieu merci pour Sa Miséricorde, Lui qui m’a promis de ne pas me faire du soucis pour elle – que la neuvaine de prières que je me suis proposée d’entamer dès aujourd’hui pour elle, veilleront sur son âme pour la garder pure car Dieu lui a déjà pardonnée ses péchés – Il me l’a signifié. Une seule parole de la petite avait suffit à Son Coeur généreux : Je veux rencontrer Jésus-Christ – Il est mon Sauveur. Merci de tout mon coeur Père, pour l’honneur de Ton Nom et Ta prise de position envers cette âme qui par choix, est restée en dehors du Paradis.
Et du Haut du Ciel une Voix se fit entendre et dit :
Le Seigneur soutient les humbles. (Psaumes 147, 6) Je suis le bon pasteur; et je connais mes brebis, et mes brebis me connaissent, comme le Père me connaît, et que Je connais le Père. (Jean 10, 14)