Merci Marie-Madeleine

SAINTES LECTURES DU JOUR

Cantique des cantiques 3,1-4a

À peine les avais-je dépassés, j’ai trouvé ce que mon âme désire : je l’ai saisi et ne le lâcherai pas.

Psaume 63(62)

Oui, tu es venu à mon secours : je crie de joie à l’ombre de tes ailes. Mon âme s’attache à toi, ta main droite me soutient.

Évangile de Jésus-Christ selon saint Jean 20,1.11-18.

Le premier jour de la semaine, Marie Madeleine se rend au tombeau de grand matin ; c’était encore les ténèbres. Elle s’aperçoit que la pierre a été enlevée du tombeau. Elle se tenait près du tombeau, au-dehors, tout en pleurs. Et en pleurant, elle se pencha vers le tombeau. Elle aperçoit deux anges vêtus de blanc, assis l’un à la tête et l’autre aux pieds, à l’endroit où avait reposé le corps de Jésus. Ils lui demandent : « Femme, pourquoi pleures-tu ? » Elle leur répond : « On a enlevé mon Seigneur, et je ne sais pas où on l’a déposé. » Ayant dit cela, elle se retourna ; elle aperçoit Jésus qui se tenait là, mais elle ne savait pas que c’était Jésus. Jésus lui dit : « Femme, pourquoi pleures-tu ? Qui cherches-tu ? » Le prenant pour le jardinier, elle lui répond : « Si c’est toi qui l’as emporté, dis-moi où tu l’as déposé, et moi, j’irai le prendre. » Jésus lui dit alors : « Marie ! » S’étant retournée, elle lui dit en hébreu : « Rabbouni ! », c’est-à-dire : Maître. Jésus reprend : « Ne me retiens pas, car je ne suis pas encore monté vers le Père. Va trouver mes frères pour leur dire que je monte vers mon Père et votre Père, vers mon Dieu et votre Dieu. » Marie Madeleine s’en va donc annoncer aux disciples : « J’ai vu le Seigneur ! », et elle raconta ce qu’il lui avait dit.

RÉFLEXION

« J’ai vu le Seigneur ! J’ai trouvé ce que mon âme désire ! Je crie de joie à l’ombre de ses ailes. »

Sois bénis Père pour Ton amour et Tes merveilles d’amour. Amen Amen Alléluia 🙏❤️ Mon secours est en Toi, Père, qui a fait Le Ciel et La Terre, Toi qui T’es souciée de moi qui n’était rien qu’une femme pécheresse.  Tu T’es penchée sur moi, et comme l’oiseau prend sous ses ailes sa couvée pour la réchauffer, la protéger, la garder en sécurité, Tu m’as entouré de Tes bras, et je me suis sentie aimée comme jamais, comme aucun Homme n’a jamais su m’aimer.

Pourtant Tu existais déjà, et je Te connaissais, mais je ne savais pas que c’était Toi quand un soir de Noces, je T’ai rencontré. Dieu, mon Père incarné en Fils – en un jeune homme de 16 ans qui a su ce même soir, voler mon coeur ! Non je ne savais pas que Tu étais en vérité, mon Père, mon Bien-aimé, mon Époux. L’Amour véritable est ainsi tant Il aime.

Ce soir-là, c’est comme bien-aimé que Tu T’étais présenté à moi –  comme un bien-aimé à sa bien-aimée, sa choisie d’entre toutes, et nous avons dansé toute la nuit. Puis l’Homme nous a séparés et les affaires du monde nous ont accaparés. Nous avons du prendre et suivre des chemins différents. Et pourtant, dans Ton cœur, je suis demeurée.

On me l’avait dit pourtant, j’avais été prévenue que Tu reviendrais à moi, mon véritable amour ! Et je T’ai attendu, cherché même,  partout, dans toutes les villes où je me rendais, tous les pays où j’ai séjourné, dans les rues et les sentiers, pendant des années, je T’ai cherché ! Et 33 années ont passé! Pendant 33 années, j’ai cherché mon Bien-Aimé. 33 années, j’ai attendu qu’il me revienne. Et c’est Toi qui es revenu Père, cette fois en Esprit  pour me déclarer Ton Amour Fidèle depuis toujours ! Tu es revenu à moi en Père pour me preparer au retour du Fils que je T’ai retrouvé devant ma porte un bel après-midi d’été,  en chair et en os, bras ouverts n’attendant que je me réfugie enfin et de nouveau dans Tes bras. Et notre amour a repris sa forme. Quelques années après c’est Toi Père qui a béni notre union,  scellé notre amour en Ton Amour.

C’est aujourd’hui pourtant que j’apprend une chose importante de ce Grand Événement de ma vie ! Qu’il a fallu que je lâche mes gardes, et que je dépasse tout obstacle, pour pouvoir m’abandonner à Ton Désir, faire Ta Volonté et me donner totalement à Toi ! C’est ce récit de la Première Lecture d’aujourd’hui qui me l’apprend :

Paroles de la bien-aimée.
Sur mon lit, la nuit, j’ai cherché ce que mon âme désire ; je l’ai cherché ; je ne l’ai pas trouvé. Oui, je me lèverai, je tournerai dans la ville, par les rues et les places : je chercherai ce que mon âme désire ; je l’ai cherché ; je ne l’ai pas trouvé. Ils m’ont trouvée, les gardes, eux qui tournent dans la ville : « Ce que mon âme désire, l’auriez-vous vu ? » À peine les avais-je dépassés, j’ai trouvé ce que mon âme désire : je l’ai saisi et ne le lâcherai pas.

Oui, à peine avais-je dépassé préjugés, jugements, regards de l’Homme, j’ai trouvé ce que mon âme désirait : DIEU, mon Père incarné dans Son Fils ! Alors je L’ai saisi et je ne Le lâcherai pas ! Même que je L’ai épousé !

Alors du Haut du Ciel une Voix se fit entendre ! C’était Le Bien-aimé qui répondait aux paroles de la bien-aimée ! Et Il dit :

En effet, un temps viendra où les hommes ne supporteront pas la saine doctrine. Au contraire, ayant la démangeaison d’entendre des choses agréables, ils se donneront une foule d’enseignants conformes à leurs propres désirs.

2 Timothée 4 : 3

Amen Alléluia ❤️

Oh Seigneur ce monde et sa doctrine juge et condamne bon nombre de Tes enfants à vivre dans le mensonge, et leur demande de se sacrifier, car il ne comprend pas Ta Doctrine qui est MISÉRICORDIEUSE ! C’est là la saine doctrine. N’est-ce-pas Seigneur ? Toi qui as dit par la bouche de Ton Fils bien-aimé Jésus-Christ mon fidèle Époux : « Allez donc apprendre ce que signifie : C’est la miséricorde que je veux, non le sacrifice » (Mt 9,13 ) Tu vois Père que ce monde là n’a rien appris. Père, il y a une question qui m’est venue à l’esprit depuis Les Noces que Tu as fait célébrer en notre honneur, Ton Fils et moi-même. Je n’ai jamais osé jusqu’aujourd’hui Te la poser. Mais aujourd’hui, devant le monde entier et après bien des années, j’ose, car je me sens prête à accueillir Ta Réponse quelle quelle soit. La voici Père, avec l’Appuide mon Époux du Ciel comme sur La Terre : Nous aurais-Tu envoyé Maurice et moi, pour parler à ce monde là, et lui témoigner Ton Œuvre de Miséricorde en nous ?

Et du Haut du Ciel une Voix se fit entendre et dit :

Que la parole de Christ habite en vous dans toute sa richesse !
Instruisez-vous et avertissez-vous les uns les autres en toute sagesse … sous l’inspiration de La Grâce. (Colossiens 3,16) Qu’on ne trouve chez toi personne qui fasse passer son fils ou sa fille par le feu, … celui qui fait cela fait horreur à l’Éternel. (Deutéronome 18 :10 à 12) C’est pourquoi, je te le dis, ses nombreux péchés ont été pardonnés, puisqu’elle a beaucoup aimé. Mais celui à qui on pardonne peu aime peu. (Luc 7, 47)

Oh Père ! Il n’est pas étonnant que Tu répondes à ma question avec tant de Sagesse car Tu es LA SAGESSE elle-même. Je ne Te remercierai jamais assez de m’avoir pardonnée mes nombreux péchés du passé, ce qui m’a ouvert les portes de Ton Paradis – la Joie de Te connaitre et de converser avec Toi par L’Esprit-Saint que Tu as fais descendre sur moi. Ainsi j’ai beaucoup appris. Au Nom Ton Fils que Tu m’as donné pour Époux, et l’Autorité reçue ce jour-là de pardonner les péchés, je Te demande de pardonner à ce monde qui juge Tes fils et Tes filles, et les condamne au feu de l’enfer, alors que Toi Te les as écoutés et pardonnés, offerts une autre chance d’être réconciliés à Toi, à L’Amour ! En accord avec mon époux Maurice, je pardonne à ce monde, parce qu’il ne sait pas ce qu’il fait, étant donné qu’il n’a pas encore appris ce que Tu désires. Et si cela est Ta Volonté que nous soyons devant lui Tes Témoins pour les aider à comprendre Ta Vérité, si Tu juges que nous sommes suffisamment accomplis, que nous avons dépassés les obstacles qui retenaient nos langues prisonnières de ce que dira le monde et ses lois, pour nous accorder ici en ce Puidamour, L’Enseignement que Tu désires leur communiquer, alors parle Père, Tes serviteurs écoutent.

Et du Haut du Ciel une Voix se fit entendre et dit :

Soumettez-vous donc à Dieu, mais résistez au diable et il fuira loin de vous. Approchez-vous de Dieu et il s’approchera de vous. Nettoyez vos mains, pécheurs; purifiez votre cœur, hommes partagés. (Jacques 4, 7 à 8) Je suis la résurrection et la vie. Celui qui croit en moi vivra, même s’il meurt; et toute personne qui vit et croit en moi ne mourra jamais. Crois-tu cela ? » (Jean 11, 25 à 26)  En effet, c’est par la grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi. Et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu. (Éphésiens 2,  8) C’est Dieu qui produit en vous le vouloir et le faire pour son projet bienveillant. (Philippiens 2,13) Toute Écriture est inspirée de Dieu, et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour instruire dans la justice, afin que l’homme de Dieu soit accompli et propre à toute bonne oeuvre. (2 Timothée 3, 16 à 17) Je vous le dis en vérité, si vous ne vous convertissez et si vous ne devenez pas comme les petits enfants, vous n’entrerez pas dans le royaume des cieux. (Matthieu 18, 3)

Amen Alléluia ❤️ Merci Abba, Papa + Ta main droite nous soutient. Nous leur communiquons tout de suite, par voie de ce Puidamour, Ton Enseignement.

Et Le Père répondit :

… avant que la poussière ne retourne à la terre, comme elle y était, et que l’esprit ne retourne à Dieu, celui qui l’a donné ! (Ecclésiaste  12, 7)

Oui Père avant que nous quittions cette Terre et ne retournions à Toi d’où nous sommes venus pour faire Ta Volonté, accorde-nous l’opportunité de lui parler et de leur dire tout cela de vive voix.

Et Le Père répondit :

Ne cherchez pas avec inquiétude comment vous défendre ou que dire, car le Saint Esprit vous enseignera à cette heure même ce qu’il faut dire.

Luc 12,11

 

Oui comme toi sainte Marie Madeleine, voici que moi aussi je crie de joie à l’ombre de Ses ailes et je dis : « J’ai vu le Seigneur ! J’ai trouvé ce que mon âme désire ! »