Voici, je viens. Dans le livre, est écrit pour moi ce que tu veux que je fasse.
SAINTES LECTURES DU JOUR
Première lettre de saint Paul Apôtre aux Corinthiens 11,17-33.
En passant aux remarques qui suivent, je ne vous féliciterai pas, car vos réunions vous font plus de mal que de bien. Tout d’abord, on m’a dit que lorsque vous vous réunissez en assemblée, il y a parmi vous des groupes rivaux, et je le crois en partie. Il faut bien qu’il y ait des divisions parmi vous pour que l’on reconnaisse ceux d’entre vous qui sont vraiment fidèles.
Quand vous vous réunissez, ce n’est pas le repas du Seigneur que vous prenez : en effet, dès que vous êtes à table, chacun se hâte de prendre son propre repas, de sorte que certains ont faim tandis que d’autres s’enivrent. N’avez-vous pas vos maisons pour y manger et y boire ? Ou bien méprisez-vous l’Église de Dieu et voulez-vous humilier ceux qui n’ont rien ? Qu’attendez-vous que je vous dise ? Faut-il que je vous félicite ? Non, je ne vous féliciterai vraiment pas à ce sujet !
En effet, voici l’enseignement que j’ai reçu du Seigneur et que je vous ai transmis : Le Seigneur Jésus, dans la nuit où il fut livré, prit du pain et, après avoir remercié Dieu, il le partagea et dit: « Ceci est mon corps, qui est pour vous. Faites ceci en mémoire de moi. » De même, il prit la coupe après le repas et dit : « Cette coupe est la nouvelle alliance, qui est conclue grâce à mon sang. Toutes les fois que vous en boirez, faites-le en mémoire de moi. »
En effet, jusqu’à ce que le Seigneur vienne, vous annoncez sa mort toutes les fois que vous mangez de ce pain et que vous buvez de cette coupe.
C’est pourquoi, celui qui mange le pain du Seigneur ou qui boit de sa coupe de façon indigne, se rend coupable de péché envers le corps et le sang du Seigneur. Que chacun donc s’examine soi-même et qu’il mange alors de ce pain et qu’il boive de cette coupe ; car si quelqu’un mange du pain et boit de la coupe sans reconnaître leur relation avec le corps du Seigneur, il attire ainsi le jugement sur lui-même.
C’est pour cette raison que beaucoup d’entre vous sont malades et faibles, et que plusieurs sont morts. Si nous commencions par nous examiner nous-mêmes, nous éviterions de tomber sous le jugement de Dieu. Mais nous sommes jugés et corrigés par le Seigneur afin que nous ne soyons pas condamnés avec le monde.
Ainsi, mes frères et sœurs, lorsque vous vous réunissez pour prendre le repas du Seigneur, attendez-vous les uns les autres.
Évangile de Jésus-Christ selon saint Luc 7,1-10.
En ce temps-là, lorsque Jésus eut achevé de faire entendre au peuple toutes ses paroles, il entra dans Capharnaüm.
Il y avait un centurion dont un esclave était malade et sur le point de mourir ; or le centurion tenait beaucoup à lui.
Ayant entendu parler de Jésus, il lui envoya des notables juifs pour lui demander de venir sauver son esclave.
Arrivés près de Jésus, ceux-ci le suppliaient instamment : « Il mérite que tu lui accordes cela. Il aime notre nation : c’est lui qui nous a construit la synagogue. »
Jésus était en route avec eux, et déjà il n’était plus loin de la maison, quand le centurion envoya des amis lui dire : « Seigneur, ne prends pas cette peine, car je ne suis pas digne que tu entres sous mon toit. C’est pourquoi je ne me suis pas autorisé, moi-même, à venir te trouver. Mais dis une parole, et que mon serviteur soit guéri ! Moi, je suis quelqu’un de subordonné à une autorité, mais j’ai des soldats sous mes ordres ; à l’un, je dis : “Va”, et il va ; à un autre : “Viens”, et il vient ; et à mon esclave : “Fais ceci”, et il le fait. »
Entendant cela, Jésus fut en admiration devant lui. Il se retourna et dit à la foule qui le suivait : « Je vous le déclare, même en Israël, je n’ai pas trouvé une telle foi ! »
Revenus à la maison, les envoyés trouvèrent l’esclave en bonne santé.
RÉFLEXION
J’annoncerai la justice dans la grande assemblée ; vois, je ne retiendrai pas mes lèvres, Seigneur, tu le sais.
« Faites ceci en mémoire de moi »
Jésus, pendant la messe, vient Lui-même vers chacun de ceux qui se sont rassemblés dans l’église d’une seule voix et dans le même but : faire mémoire de Lui !
Que veut dire « faire mémoire de quelqu’un » ? En language courant, cela veut dire : « se souvenir de lui », « se rappeller de lui » ! Comme quand c’est l’anniversaire de quelqu’un, ses proches se rassemblent pour le fêter, pour se rappeler du jour où il est né, manger et boire à sa santé; ou alors quand un petit bébé naît, quand quelqu’un a brillamment réussi ses examens , quand quelqu’un se marie, ou meurt !
Ceci dit, il ne devrait pas avoir de raison spécifique ou d’occasion à fêter, pour se rassembler, manger et boire ensemble, se parler, passer un bon moment ensemble. Il ne devrait même pas avoir d’invitation officielle lancée pour se rassembler, ni de rendez-vous pris à l’avance pour se voir. Je me considère très chanceuse d’avoir connu ce temps où frapper à la porte d’un proche ou d’un ami, simplement pour lui dire un p’tit bonjour, prendre de ses nouvelles, prendre une tasse de café en sa compagnie, ou étancher son cœur, était un acte spontané ! Les choses ont hélas vite changé ! De nos jours, il faut prendre rendez-vous pour tout, même pour donner un hug. De nos jours, on a peur de déranger, même pour faire l’Appel à la prière.
Ceci dit en passant, revenons maintenant au centurion romain de l’Évangile. Mis à part le respect qu’il avait de la personne de Jésus, et la reconnaissance de sa propre indignité de Le recevoir, la manière dont il s’est pris pour l’inviter chez lui sans que Jésus n’ait à se déranger, les quelques mots qu’il a employés, ont touché notre Seigneur au plus profond de Son être : « dis une parole et que mon serviteur soit guéri ! » À son tour, notre Seigneur, spontanément a reconnu sa grande foi : « Je vous le déclare, même en Israël, je n’ai pas trouvé une telle foi ! » Et c’est cette Parole spontanée de Jésus qui a guérie le serviteur du centurion – revenus à la maison, les envoyés trouvèrent l’esclave en bonne santé.
Nous assistons aujourd’hui, mes biens chers enfants, à un autre Miracle de Jésus ! Rien ici n’avait été préparé à l’avance. Aucun rendez-vous n’avait été pris. Ce qui nous apprend que notre Dieu se révèle aussi bien quand tout a été préparé pour Le recevoir et Le célébrer en grandes pompes, que dans la spontanéité d’une simple rencontre non préparé, non calculé d’avance ! A-t-Il une préférence? Je ne saurai vous dire. Ce que je peux vous dire c’est qu’Il nous invite aujourd’hui à faire mémoire de ce Miracle né de la spontanéité gratuite de deux âmes en bonne santé, rassemblées d’un seul coeur et motivées pour un même but : faire le bien pour une tierce personne. Dans le même Souffle, Il attire aussi notre attention sur le fait que le contraire existe, et que nous devons prendre garde !
En effet, mes biens chers enfants, si le bien existe le mal aussi ! Tout comme il y a des foyers de lumière, il y a des ombres de ténèbres ! Dans notre monde, il existe des âmes mal intentionnées qui se rassemblent rien que pour manigancer, calculer comment faire le mal, et le faire sans regret ! Ce sont pour elles que nous devons prier aujourd’hui, et Dieu qui agit parmi nous et qui nous donne de vouloir et d’agir selon Son projet bienveillant (Philippiens 12:13), agira, et qui sait, sans doute qu’Il fera un Miracle spontané et ces âmes mal intentionnées, une fois demasquées, reviendront à La Lumiere de La Vérité, et serons libérées de Satan qui les tient en otage. Prions et demandons à Dieu d’agir pour leur bien.
Père, Tu es grand et juste. Béni notre prière qui monte vers Toi. Une seule Parole suffira et nous comprendrons qu’elles sont guéries.
Alors du Haut du Ciel une Voix se fit entendre et dit :
Je suis heureux de constater que vous avez toujours recherché Mon Conseil et Ma force. Sans relâche vous avez poursuivis Ma Face, et vous vous êtes souvenus des merveilles que J’ai faites pour vous. Je suis heureux aussi de constater que vous faites tout sans vous plaindre ni discuter. Que vous brillez comme des lumières dans le monde, en présentant Mes Paroles de vie. C’est ainsi que vous vous êtes rendus irréprochables et purs devant Moi, votre Père, et enfants de Dieu sans défaut, au milieu des gens de ce monde qui sont malfaisants et qui ont l’esprit tortueux. (Phillipiens 12) C’est pourquoi, pour vous encourager à continuer en cette Voie, Je tiens à ce que vous sachiez que maintenant, c’est le moment où Je sauve, maintenant, votre Dieu est roi avec puissance, maintenant, Son Messie montre Son pouvoir. En effet, il a été jeté dehors, celui qui vous accusait devant votre Dieu, celui qui vous accusait jour et nuit. Mais vous l’avez vaincu grâce au sang de l’Agneau et en rendant témoignage à Ma Parole. Vous avez accepté de donner votre vie et de mourir. Soyez donc dans la joie, vous, le ciel et ses habitants ! Mais quel malheur pour vous, la terre et la mer ! L’esprit du mal est descendu chez vous et il est très en colère, parce qu’il a peu de temps et il le sait. » (Apocalypse 12, 10-12) Soyez assurés que Je ne laisserai personne vous maltraiter ! J’avertirai qui de droit : «Ne touchez pas à ceux que j’ai choisis avec l’huile d’onction, ne faites pas de mal à mes prophètes ! » (1Ch,16,11…) Car c‘est à la liberté que Je vous ai appelés. (Ga,5,13) Vous pouvez tout en Celui qui vous rend forts. (Ph,4,13) Et Moi, le Seigneur, en temps voulu J’agirai vite. (Is,60,22)
Merci Abba Père, nous avons confiance en Toi. Nous savons que La Vérité triomphera et que Justice sera faite.
Quant à moi, ma joie est complète. Je célèbre Ta Mémoire Père, Toi Le Tout Puissant qui fit pour moi des merveilles. Saint est Ton Nom. AMEN ALLÉLUIA ALLÉLUIA ALLÉLUIA +