désespéré ou déterminé ?

Le Seigneur DIEU m’enseigne ce que je dois dire pour encourager celui qui n’a plus de force. Chaque matin, il me réveille pour que j’écoute comme un bon disciple. Le Seigneur DIEU m’ouvre l’oreille, et je ne résiste pas, je ne recule pas… (Esaie 50:3-5)

SAINTES LECTURES DU JOUR

Livre de Job 3,1-3.11-17.20-23.

Job ouvrit la bouche et maudit le jour de sa naissance. Il prit la parole et dit : « Périssent le jour qui m’a vu naître et la nuit qui a déclaré : “Un homme vient d’être conçu !” Pourquoi ne suis-je pas mort dès le sein de ma mère, n’ai-je pas expiré au sortir de son ventre ? Pourquoi s’est-il trouvé deux genoux pour me recevoir, deux seins pour m’allaiter ? Maintenant je serais étendu, au calme, je dormirais d’un sommeil reposant, avec les rois et les conseillers de la terre qui se bâtissent des mausolées, ou avec les princes qui ont de l’or et remplissent d’argent leurs demeures. Ou bien, comme l’avorton que l’on dissimule, je n’aurais pas connu l’existence, comme les petits qui n’ont pas vu le jour. Là, au séjour des morts, prend fin l’agitation des méchants, là reposent ceux qui sont exténués. Pourquoi Dieu donne-t-il la lumière à un malheureux, la vie à ceux qui sont pleins d’amertume, qui aspirent à la mort sans qu’elle vienne, qui la recherchent plus avidement qu’un trésor ? Ils se réjouiraient, ils seraient dans l’allégresse, ils exulteraient s’ils trouvaient le tombeau. Pourquoi Dieu donne-t-il la vie à un homme dont la route est sans issue, et qu’il enferme de toutes parts ? »

Psaume 88(87),2-3.4-5.6.7-8.

Seigneur, mon Dieu et mon salut, dans cette nuit où je crie en ta présence, que ma prière parvienne jusqu’à toi, ouvre l’oreille à ma plainte. Car mon âme est rassasiée de malheur, ma vie est au bord de l’abîme ; on me voit déjà descendre à la fosse, je suis comme un homme fini. Ma place est parmi les morts, avec ceux que l’on a tués, enterrés, ceux dont tu n’as plus souvenir, qui sont exclus, et loin de ta main. Tu m’as mis au plus profond de la fosse, en des lieux engloutis, ténébreux ; le poids de ta colère m’écrase, tu déverses tes flots contre moi.

Évangile de Jésus-Christ selon saint Luc 9,51-56.

Comme s’accomplissait le temps où il allait être enlevé au ciel, Jésus, le visage déterminé, prit la route de Jérusalem. Il envoya, en avant de lui, des messagers ; ceux-ci se mirent en route et entrèrent dans un village de Samaritains pour préparer sa venue.
Mais on refusa de le recevoir, parce qu’il se dirigeait vers Jérusalem.
Voyant cela, les disciples Jacques et Jean dirent : « Seigneur, veux-tu que nous ordonnions qu’un feu tombe du ciel et les détruise ? »
Mais Jésus, se retournant, les réprimanda. Puis ils partirent pour un autre village.

RÉFLEXION

« désespéré ou déterminé »

Qui d’entre nous chers enfants, peut dire qu’Il n’a jamais connu le désespoir ? Aucun, sinon il ne serait pas là, attaché à Jésus comme un sarment à son cep, determiné à vivre entièrement de Lui et pour Lui, comme nous le sommes tous !

En effet mes enfants,  il faut avoir touché le fond de l’abîme pour rencontrer Celui qui est descendu aux enfers et 3 jours après fut ressuscité par Dieu, pour obtenir de Lui cette détermination à donner sa vie pour sauver le monde entier ! Cela veut-Il dire que Jésus habite au fond de l’abîme ? Bien sûr que non ! Mais Il fut Homme, pleinement humain, comme nous, et Il a connu cette descente aux enfers, y a rencontré le maître, l’a combattu, et de ce combat, est sorti vainqueur ! C’est pourquoi Dieu l’a ressuscité ! C’est pourquoi ceux qui L’ont après imités ont eu leur place réservée à Ses côtés dans le pays du bonheur éternel. C’est pourquoi, nous qui sommes dans l’attente de cette descente, veillons et prions pour ne pas entrer en tentation de la refuser quand elle viendra mais de l’affronter plein pied !

Certes, en cette attente, ce n’est pas la mort que nous cherchons, mais la vraie vie qui vient avec  la mort, quand La Lumière apparaît et que nous allons vers elle sans regarder en arrière, sans écouter la voix du maître des enfers qui est là pour nous attirer à lui.

Ceci dit mes chers enfants, ce combat entre Lucifer maître des enfers, et nous, disciples de Jésus-Christ unique Maitre de tout car Vainqueur de enfers, c’est chaque jour que nous le menons, quand nous sommes confrontés au choix entre faire ce qui est bien ou ce qui est mal ! C’est dans ces moments là que La Lumière du Christ doit briller en nous et influencer notre choix. Et le bien alors triomphera ! Et Dieu accumulera les points que nous aurons gagnés, qui vont peser en notre faveur dans la balance le jour du Jugement.

Certes en disciples du Christ, nous sommes les plus attaqués, les plus persécutés. À force de combat, Il est vrai que toute force faiblit! Il est certain que plus nous vieillissons, plus nos chances de lutter avec force et détermination comme dans nos jeunes années, diminuent. Mais n’oublions pas ce que notre Seigneur Jésus-Christ avait dit à saint Paul, alors usé et à bout de force lui-même tellement qu’il avait été enchaîné à cause de Lui. Sans cesse confronté à un ange de Satan, trois fois il a prié le Seigneur de l’éloigner de lui et Le Seigneur lui a dit: « Ma grâce te suffit, car ma puissance s’accomplit dans la faiblesse.» Et saint Paul, regagnant ses forces et sa détermination de lutter, déclara : « Je me glorifierai donc bien plus volontiers de mes faiblesses, afin que la puissance de Christ repose sur moi. C’est pourquoi je me plais dans les faiblesses, dans les outrages, dans les calamités, dans les persécutions, dans les détresses, pour Christ; car, quand je suis faible, c’est alors que je suis fort. (2 Corinthiens 12…)

Biens chers enfants, partons aujourd’hui avec ces Paroles que nous a rappelées Le Saint-Esprit que nous avions invoqué avant de commencer cette Réfléxion. Inscrivons les et nourrissons-nous en de toute la journée, dans l’oraison, comme dans le travail. Qu’à la  la fin de la soirée, au moment de nous retirer pour la nuit, elles soient apprises par cœur, inscrites en notre esprit, et que demain, quand le combat battra son plein, nous soyons prêts à les ressortir comme des flèches empoisonnées envers qui viendra pour nous persécuter et essayer de nous jeter sans l’abîme. Il sera le premier à y être précipité et Jésus notre Sauveur pourra de nouveau S’exclamer : « Je voyais Satan tomber du ciel comme un éclair. » * Toutefois n’oublions pas ce qu’Il a ajouté dans le même Souffle, c’est très important  : « Voici, je vous ai donné le pouvoir de marcher sur les serpents et les scorpions, et sur toute la puissance de l’ennemi; et rien ne pourra vous nuire. Cependant, ne vous réjouissez pas de ce que les esprits vous sont soumis; mais réjouissez-vous de ce que vos noms sont écrits dans les cieux. » (Luc 10…)

Chers enfants, nous sommes dans les derniers temps ! Satan se sait vaincu car autour de lui naissent de foyers de Lumière, des foyers qui prient et qui chantent les louanges de Dieu ! Ne craignons donc pas de trouver partout comme le disait saint Paul : « des querelles, de la jalousie, des animosités, des cabales, des médisances, des calomnies, de l’orgueil, des troubles. » Mais faisons ce que recommande notre Seigneur Jésus-Christ : 

« Gardez-vous d’être troublés, car il faut que ces choses arrivent, mais ce ne sera pas encore la fin de ce monde. Tous ces événements seront comme les premières douleurs de l’accouchement. Tous les peuples vous haïront à cause de moi. Beaucoup abandonneront la foi ; ils se trahiront et se haïront les uns les autres. De nombreux faux prophètes apparaîtront et tromperont beaucoup de gens. Le mal se répandra à tel point que l’amour d’un grand nombre de personnes se refroidira. Mais celui qui tiendra bon jusqu’à la fin sera sauvé. Cette Bonne Nouvelle du Royaume sera annoncée dans le monde entier pour que le témoignage en soit présenté à tous les peuples. Et alors viendra la fin. » (Matthieu 24 …)

Cette Bonne Nouvelle du Royaume de Dieu, Vainqueur du Mal, est déjà proclamée ici en ce Puidamour, grâce aux témoignages de ce que nous vivons Maurice et moi, au jour le jour avec notre Seigneur Jésus-Christ. Ce Puits arrive donc à sa fin. Priez pour nous biens chers enfants, que notre détermination à servir Dieu et Son Royaume là où Il nous aura planté, résiste à tous vents.

Alors du Haut du Ciel une Voix se fit entendre et dit :

Une femme oublie-t-elle son petit enfant…? Même si les femmes oubliaient, Moi, Je ne t’oublierai pas. Je t’ai gravée sur les paumes de Mes mains, et l’image de tes murailles ne quitte pas Mes yeux. Ceux qui vont te rebâtir se dépêchent d’arriver,  tandis que partent loin de toi ceux qui t’ont démolie, ceux qui t’ont dévastée. Regarde autour de toi et constate : tes enfants se rassemblent tous et arrivent vers toi. J’en fais le serment par ma vie, dit le Seigneur, ils seront pour toi comme un bijou dont on se pare, comme une ceinture de fiançailles qu’on se met à la taille. Tu es au milieu des ruines, de quartiers dévastés, ton pays est dépeuplé. Mais il sera bientôt trop étroit pour ses habitants, tandis que partiront très loin ceux qui t’avaient fait disparaître. Je forcerai tes oppresseurs à manger leur propre chair, à s’enivrer de leur sang comme on s’enivre de vin nouveau. Alors tout être vivant saura que ton sauveur, c’est Moi, le Seigneur,  et que J’ai pris ta cause en mains, moi, le Dieu fort. »

Isaïe 49:15-26

Alléluia Alléluia Alléluia ! Mon âme exalte Le Seigneur, exulte mon esprit en Dieu mon Seigneur. Le Puissant fit pour moi des merveilles, Saint est Son Nom.