Le Seigneur DIEU m’enseigne ce que je dois dire pour encourager celui qui n’a plus de force. Chaque matin, il me réveille pour que j’écoute comme un bon disciple. Le Seigneur DIEU m’ouvre l’oreille, et je ne résiste pas, je ne recule pas… (Esaie 50:3-5)
SAINTES LECTURES DU JOUR
Livre de Job 9,1-12.14-16.
Job prit la parole et répondit à ses amis : « En vérité, je sais bien qu’il en est ainsi : Comment l’homme pourrait-il avoir raison contre Dieu ? Si l’on s’avise de discuter avec lui, on ne trouvera pas à lui répondre une fois sur mille. Il est plein de sagesse et d’une force invincible, on ne lui tient pas tête impunément. C’est lui qui déplace les montagnes à leur insu, qui les renverse dans sa colère ; il secoue la terre sur sa base, et fait vaciller ses colonnes. Il donne un ordre, et le soleil ne se lève pas, et sur les étoiles il appose un sceau. À lui seul il déploie les cieux, il marche sur la crête des vagues. Il fabrique la Grande Ourse, Orion, les Pléiades et les constellations du Sud. Il est l’auteur de grandes œuvres, insondables, d’innombrables merveilles. S’il passe à côté de moi, je ne le vois pas ; s’il me frôle, je ne m’en aperçois pas. S’il s’empare d’une proie, qui donc lui fera lâcher prise, qui donc osera lui demander : “Que fais-tu là ?” Et moi, je prétendrais lui répliquer ! je chercherais des arguments contre lui ! Même si j’ai raison, à quoi bon me défendre ? Je ne puis que demander grâce à mon juge. Même s’il répond quand je fais appel, je ne suis pas sûr qu’il écoute ma voix ! »
Psaume 88(87),10bc-11.12-13.14-15.
Je t’appelle, Seigneur, tout le jour, je tends les mains vers toi : fais-tu des miracles pour les morts ? Leur ombre se dresse-t-elle pour t’acclamer ? Qui parlera de ton amour dans la tombe, de ta fidélité au royaume de la mort ? Connaît-on dans les ténèbres tes miracles, et ta justice, au pays de l’oubli ? Moi, je crie vers toi, Seigneur ; dès le matin, ma prière te cherche : pourquoi me rejeter, Seigneur, pourquoi me cacher ta face ?
Évangile de Jésus-Christ selon saint Luc 9,57-62.
En ce temps-là, en cours de route, un homme dit à Jésus : « Je te suivrai partout où tu iras. » Jésus lui déclara : « Les renards ont des terriers, les oiseaux du ciel ont des nids ; mais le Fils de l’homme n’a pas d’endroit où reposer la tête. » Il dit à un autre : « Suis-moi. » L’homme répondit : « Seigneur, permets-moi d’aller d’abord enterrer mon père. » Mais Jésus répliqua : « Laisse les morts enterrer leurs morts. Toi, pars, et annonce le règne de Dieu. » Un autre encore lui dit : « Je te suivrai, Seigneur ; mais laisse-moi d’abord faire mes adieux aux gens de ma maison. » Jésus lui répondit : « Quiconque met la main à la charrue, puis regarde en arrière, n’est pas fait pour le royaume de Dieu. »
RÉFLEXION
« prétextes et excuses »
Ce qui se dégage de l’Evangile d’aujourd’hui, ce sont ces prétextes et excuses que nous mettons en avant quand la cloche sonne pour appeler à la prière. Et j’ai envie ce matin de demander pardon au Seigneur Jésus-Christ.
Sincèrement, qui sommes-nous pour refuser quoique ce soit de Toi Seigneur, surtout ces moments de seul à seul où Tu nous fais Grâces de Ta Sainte Présence et de Ton grand Amour ? Pire encore, qui sommes-nous pour prétendre Te répliquer, chercher des arguments contre Toi ? Car chaque Appel à la prière est une Invitation à venir Te rencontrer, que Tu puisses nourrir notre âme.
« Sans Moi vous ne pouvez rien faire » (Jean 15:5) C’est ce que Tu as dis, et nous savons bien que c’est vrai ! À chaque fois que nous avons écouté d’autres voix, que nous avons cherché des prétextes, mis en avant toutes sortes d’excuses pour ne pas répondre à Ton Appel, ou même croire en Tes Promesses et Tes sages Paroles, nous nous sommes retrouvés gros Jean comme devant ! Pardon Seigneur, car nous oublions bien vite ! Pardon pour notre peu de reconnaissance, nos insouciances !
Seigneur, ouvre nos lèvres, que nos bouches publient Ta Louange. Ouvre nos cœurs, qu’ils puissent reposer en Ton cœur, Toi le généreux Dieu de toute bonté, et d’infini Miséricorde. Merci de nous rappeler que dans Ton Amour Seigneur, nous trouvons la nourriture pour nos âmes. Certes, nous aimons à nourrir nos corps, 3, 4 fois par jour, des fois même plus, et nous oublions que notre âme a aussi besoin d’être nourrie, sinon autant. Tu es, ô Jésus, sa nourriture – ce pain de vie qui la rassasie, l’eau vive qui la désaltère.
Chaque appel de Toi est un appel à L’Amour. Chaque Appel de Toi est un appel à nous rendre à La Source pour faire le plein ! Aide-nous à ne jamais l’oublier ! Fais que nous restions attachés à Toi comme sarments à leur cep, fidèles et obéissants à tous Tes ‘suis-Moi’.
Ô Jésus, pardon d’avoir décliné l’Appel d’hier quand la cloche a sonné. J’étais dans le monde et j’ai oublié l’espace d’un moment que je n’étais pas de ce monde – que Tu m’en avais retiré, et que je T’appartiens ! Sanctifie-moi dans cette Vérité Seigneur par une Parole que Tu m’acorderas et qui m’accompagnera toute cette journée pour me rappelera qui je suis par rapport à qui Tu es.
Ô Jésus, prie notre Père Saint, de me garder en Son Amour – cet Amour qu’Il t’a donné et que Tu veux partager avec moi à chaque fois que Tu m’appelles à venir prier, à venir Te rencontrer en Ta Parole, car je suis venue pour apprendre de Toi mon Maitre mon Sauveur et Seigneur. Qu’à la fin de mon séjour ici-bas, je fasse UN avec Toi comme Tu fais un avec Le Père, notre Père. *Amen +
Alors du Haut du Ciel une Voix se fit entendre et dit :
Tu dis vrai Ma Bien-aimée : Je t’ai prise du milieu du monde, J’ai répandu sur toi une eau pure, et tu as été purifiée ; de toutes ces souillures, de toutes ces idoles, je t’ai purifié. Je t’ai donné un cœur nouveau, J’ai mis en toi un esprit nouveau. J’ai ôté de ta chair le cœur de pierre, je t’ai donné un cœur de chair. J’ai mis en toi Mon esprit, J’ai fais que tu marches selon Mes lois, que tu gardes Mes préceptes et leur sois fidèle. Je t’ai fais habiter le pays que J’ai donné à tes pères, Je t’ai dis : « toi, tu seras Mon peuple, et Moi, Je serai ton Dieu. »* Dans ce monde à goût des grandeurs, laisse-Moi t’attirer à ce qui est humble et sage aux yeux de Dieu, ton unique Père, notre Père à tous deux *
Tu as raison Seigneur, toujours. C’est pourquoi il est bon de revenir à Toi. Pardon encore.
Va Mon Coeur, et ne M’oublies plus.
Mon âme exalte Le Seigneur, exulte mon esprit en Dieu mon Seigneur Le Seigneur DIEU m’enseigne ce que je dois dire pour encourager celui qui n’a plus de force. Chaque matin, il me réveille pour que j’écoute comme un bon disciple.
*Jean 17*Ezéchiel 36*Romains12
Depuis hier, entourée d’oeuvres merveilleuses …
Père,
Merci pour ce cadre magnifique dans lequel Tu m’as posé depuis hier. Assise devant cette vue je médite Tes Paroles, et je me dis: c’est vrai, que sont les humains ? Ils se réclament merveille et beauté alors que tout leur vient de Toi. De quoi se nourissent ces oiseaux qui tournoient autour de moi ? Sinon du trop-plein des humains, de leur inconcience de l’abondance qui ne peut venir que de Toi. Oui mon âme est remplie de honte mais aussi de reconnaissance de m’avoir fait prendre conscience que Tu es l’Auteur de chacune des grandes œuvres des humains, Oeuvres insondables, innombrables merveilles… MERCIABBA, PÈRE.