RÉFLEXION
selon les SAINTES ÉCRITURES pour ce Jour
Deuxième lettre de saint Paul Apôtre aux Corinthiens 1,18-22.
Psaume 119(118)
Évangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu 5,13-16.
Hier, j’écoutais parler une petite sœur, et le feu qui l’animait m’a rappelé le temps où j’étais comme elle – remplie de feu moi aussi, tellement désireuse de défendre les causes justes, – et j’avoue qu’une profonde tristesse m’a envahie.
Hier, mon âme a pleuré de s’être subitement rendue compte à quel point le temps avait passé, la vieillissant, tout en éteignant tout doucement mais sûrement le feu qui l’animait, et qui n’était maintenant plus qu’une petite étincelle d’un feu de camp presque inexistant ! C’est du moins ce que mon âme ressentait.
‘Ce temps, tu ne le retrouveras plus!’, avais-je dit tout haut. Alors, devinant je pense la tristesse qui m’avait tout à coup accablée, la petite soeur a dit : ‘Oui c’est vrai, mais il n’est pas perdu car tu as gagné en sagesse !’
Une cause, cause de grande souffrance à mon âme, a en effet, occupée une grande partie de sa jeunesse, et l’a épuisée : se battre pour que la loi de l’église qui interdit aux divorcés-remariés de communier à Jésus-Hostie, soit abolie ! Que l’église elle-même cesse de la juger !.. Puis, avec le temps et de guerre lasse, ma pauvre âme a fini par enlever le pied sur l’accélérateur, en se disant : ‘ anyway, who cares ? ‘
Pour cette Église que j’ai aimée comme ma mère puisque sur elle s’est basée ma foi en Dieu, oui j’ai lutté, et j’ai lutté avec force et feu, souvent seule, afin que TOUS puissent communier au Corps du Christ, au même titre, et pour honorer ce qu’elle dit à chaque Consécration suivant l’exemple du Christ Lui-même: « Prenez, et mangez-en tous … Prenez et buvez-en tous« . Cependant, à tous, elle ne donne hélas pas, ni le corps ni le sang !
Ma lutte a duré bien des années, et je n’ai jamais refusé le combat. À chaque occasion que Dieu m’a donnée, je n’ai pas eu peur d’attaquer, avec la seule arme qu’Il m’avait donnée: l’épee – Sa Parole, – qui est d’ailleurs devenue ma seule nourriture.
Puis un jour, Dieu S’est penché sur moi et m’a donné un compagnon pour la route ! Je n’étais plus seule – Dieu m’avait donné une aide, et ensemble nous avons combattu pour le gain de cause des divorcés-remariés ! Notre réussite : nous avons finalement publié un petit livret que nous avons écrit à deux mains et à deux cœurs – à deux âmes je dirai – deux âmes unies par Dieu dans L’Amour, pour raconter et chanter Sa Miséricorde. Nous l’avons intitulé simplement : « Histoire d’un Amour »*, pour raconter au pape, notre histoire d’amour avec Dieu Miséricordieux, en espérant de tout notre cœur content qu’il le lirait, car il verrait alors combien Dieu est avec les divorcés-remariés et non contre eux, car eux aussi sont Ses enfants, et ne méritent pas un tel jugement de la part d’aucun être vivant !
À cet effet, j’ai même été personnellement déposer ce petit livret au pape, quand, par pure Grâce, il a fait un crochet pour passer quelques heures dans mon île. Dieu avait trouvé le moyen de me faire entrer par la grande porte du château où le pape devait se trouver ! Mais, tristement, c’est aussi près du pape que j’ai pu approcher -, car le protocole a voulu que je ne puisse pas le rencontrer ne serait-ce que pour lui remettre en mains propres notre précieux petit livret. Heureusement que j’ai insisté et j’ai pu au moins obtenir un moment avec le chef du protocole qui m’a promis de le remettre lui-même entre les mains de qui de droit auprès du pape.
4 ans ont passé depuis ! Comme nous n’avions pas reçu du pape ne serait-ce qu’un accusé de réception pour nous rassurer qu’il l’avait au moins reçu, par une autre occasion nous lui avons fais parvenir une autre copie de notre précieux livret. Anne ma sœur Anne – du haut de notre tour, prisonniers des regards indiscrets qui nous jugeraient, nous sommes demeurés, guettant nuit et jour le facteur qui n’est jamais arrivé à sa destination – accusé de réception en sacoche !
Aujourd’hui deux questions subsistent en mon âme : « le pape a-t-il reçu notre précieux livret ? Et s’il l’a reçu, l’a-t-il lu? » Au seuil de la fin qui approche et du combat qui demeure, est restée la prière – une autre arme aussi puissante que l’épée, qui m’a été remise le jour où je me suis officiellement consacrée à Dieu!
Aujourd’hui je prie pour le salut de cette Église, car ce qu’elle fait, cet interdit imposé et maintenu, j’ai toujours la ferme conviction, qu’il fait mal au Cœur de Dieu, puisqu’il fait toujours mal au mien, et sans doute à d’autres aussi – je ne saurai dire… Certes, ce n’est qu’une conviction, rien qu’une petite étincelle qui m’est restée d’un beau feu ardent et sacré ! Cependant elle est forte, elle est solide, puisque c’est une Trinité qui la ravive.
Que dis-Tu Ô mon Dieu ?
Et Le Saint-Esprit répondit par ces versets que j’ai reçus du Livre des Saintes Écritures :
Sache petit coeur que Le Seigneur votre Dieu marche avec vous pour combattre pour vous… et vous sauver. * Donc, ne portez pas de jugement prématuré. Laissez venir le Seigneur; c’est Lui qui éclairera les secrets des ténèbres… * Contentez-vous seulement de* cheminer dans la foi, non dans la claire vision… *
Merci Esprit Saint, Esprit de Vérité. Je dis Amen, je dis Oui à tout ce que Tu as dis. Et je me réjouis d’avoir pu participer un tant soit peu, à ce combat de Dieu. Je me réjouis qu’en cette petite sœur que j’ai accompagnée et qui brûle aujourd’hui du même feu, le sel que Tu as mis en moi n’a pas perdu son goût, et la lumière que j’ai posée sur le boisseau quand elle venait pour prier, a été vue ! Merci merci merci Ô Trinité Sainte ! Je ne souhaite aujourd’hui qu’une chose, et c’est d’être encore en vie quand ce Divin Combat sera officiellement prononcé ‘gagné’ au monde entier, et que mes yeux déjà voilés par la maladie, puissent voir les enfants du Bon Dieu recevoir Jésus-Hostie, et me réjouir avec eux en chantant : Grandes et merveilleuses sont tes oeuvres, Dieu Maître-de-tout. *Je rends grâce à Ton Nom pour ton Amour et ta Vérité. * Mais dès aujourd’hui, à cause de Tes Paroles, me voici comblée de la Grâce qu’avait reçue Moïse, mon ancêtre dans la foi, car mes yeux voient déjà La Terre Promise, et pour cela je Te remercie Ô Trinité de mon coeur amoureux du Coeur de Jésus. Cela me suffit.
Chers pèlerins, aujourd’hui encore, Dieu, notre Père qui est aux Cieux, a changé ma tristesse en allégresse : j’ai vu La Terre Promise ! Aujourd’hui Dieu m’a de nouveau marqué de Son sceau : Il m’a consacré en mettant dans mon cœur l’Esprit, et je quitte ce Puidamour avec cette première avance sur d’autres dons qui me seront encore accordés, je le sais ! Et cela me suffit pour finir ma vie en beauté, c’est à dire dans l’adoration de Dieu en esprit et en vérité comme Jésus me l’a enseigné, et L’Esprit-Saint rappellé !
Gloire au Père, au Fils, au Saint-Esprit, un seul Dieu depuis toujours, et dans les siècles des siècles, Amen, Alléluia Alléluia Alléluia +
« FAIS DE L’ETERNEL TES DÉLICES ET IL TE DONNERA CE QUE TON COEUR DESIRE. »
(Psaume 37:4)
Références Bibliques:
*(Deutéronome 20:4)*(1Corinthiens 4:5) *(2 Corinthiens 5: 7)* (Apocalypse 15:3)*(Psaume 138:2)
*Histoire d’un amour