mourir d’amour…

Évangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu 10,17-22.
En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Méfiez-vous des hommes : ils vous livreront aux tribunaux et vous flagelleront dans leurs synagogues.
Vous serez conduits devant des gouverneurs et des rois à cause de moi : il y aura là un témoignage pour eux et pour les païens.
Quand on vous livrera, ne vous inquiétez pas de savoir ce que vous direz ni comment vous le direz : ce que vous aurez à dire vous sera donné à cette heure-là.
Car ce n’est pas vous qui parlerez, c’est l’Esprit de votre Père qui parlera en vous.
Le frère livrera son frère à la mort, et le père, son enfant ; les enfants se dresseront contre leurs parents et les feront mettre à mort.
Vous serez détestés de tous à cause de mon nom ; mais celui qui aura persévéré jusqu’à la fin, celui-là sera sauvé. »

RÉFLEXION

celui qui aura persévéré jusqu’à la fin, celui-là sera sauvé.

Aujourd’hui, la grande Institution fête Etienne, le premier chrétien à mourir d’amour pour Jésus. Aujourd’hui j’aimerai, si Dieu me le permet, fêter en rendant grâce dans une action de reconnaissance particulière, la personne qui partage ma vie, l’époux que Dieu m’a envoyé, mon jésus à moi : Maurice, dont l’amour inconditionnel a sauvé ma vie; Lui qui a été le seul à me regarder et à avoir reconnu en la loque de 47 ans que j’étais devenue, la douce jeune fille de 13 ans dont il était tombé amoureux la toute première fois. Étrangement, il est jalousé, envié, persecuté, haï même.

  •  Ô Saint-Esprit, merci pour Ta présence. Dis-moi, je T’en prie, si Le Père me donne Sa permission, et si Il consent, de me donner les mots qu’il faut pour cette action de grâce. Merci infiniment.

Et Le Saint-Esprit répondit :

Tu as raison de consulter Le Père petit cœur car il est écrit :  L’homme ne vivra pas de pain seulement, mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu (Matthieu 4:4),  Lui [Dieu] qui désire que tous les hommes soient sauvés et parviennent à la connaissance de la vérité. (1 Timothée 2:4) Toutefois, Je le dis encore petit cœur que si deux d’entre vous s’accordent sur la terre pour demander quoi que ce soit, cela leur sera accordé par mon Père céleste. (Matthieu 18:19) 

  • Merci Ô Saint-Esprit. Je prie donc Le Père au Nom de Jésus-Christ Son Fils mon Époux du Ciel, et en Sa Présence et celle de Sa mère, je Lui rends grâce de m’avoir renvoyée en Maurice, l’amour en vérité, celui qui est hier aujourd’hui et demain le même, qui ne change pas, qui ne pose pas de questions, qui ne juge pas, mais qui libère et guéri. Si aujourd’hui je vis pleinement c’est grâce à lui en qui Jésus-Christ vit – je le vois chaque jour, en tout ce qu’il a fait dans le passé pour m’alléger, et aujourd’hui encore que je porte en mon corps les douleurs de l’arthrose qui me crucifient. Je ne finirai jamais de rendre grâce pour Le Jour où Le Père S’est penché sur moi, et m’a signifié Son amour de toujours et pour toujours. Peu de temps après, Il a ouvert Le Ciel sur ma tête et j’ai pu contempler Sa gloire et Sa miséricorde en Maurice qu’Il me renvoyait après 33 ans que nous avions été séparés. Je l’ai tout de suite reconnu à cause de Ta Parole qu’il a prononcée dès la première heure que nous avions passé ensemble. Comment ne pas vouloir rendre grâce pour ce Ciel ouvert qu’est Maurice en ma vie. Comment aussi ne pas craindre que l’Ennemi qui cherche désespérément à le refermer alors que je ne suis pas encore prête à voir les nuages s’assombrir sur ma tête et la lumière cesser de luire en mon âme du manque de Maurice… Seigneur prend petit de Ton petit coeur … Rassures-le comme Toi seul peut le faire… et viens mettre en mon cœur le courage de me mettre debout pour le défendre contre ces esprits malfaisantes qui ne voient pas en lui ce que Tu vois.

Et Le Saint-Esprit répondit :

Petit cœur, petit cœur, tu te donnes du souci et tu t’agites pour bien des choses. Une seule est nécessaire, tu le sais : l’abandon entre les bras de L’Amour. Tu y a goûté, tu y goûtes toujours, tu y goûteras même au-delà. Va donc confiante que Le Ciel restera à jamais ouvert pour toi car rien n’est impossible à Dieu qui en est l’Éternel Propriétaire. Appuie-toi sur l’ange qu’Il t’a envoyé – il ne te sera pas enlevé ! Quant à le défendre, rassures-toi car ce combat n’est pas le tien, mais Le Mien ! J’en prend soin.

Au monde, va maintenant partager ce que tu as reçu jusqu’ici Mon coeur, et Moi Je reste avec toi. 

(Jésus-Christ : Luc 10:41/Luc 1:37 ~ 2 Ch 20, 15)