Qu’est-ce que l’Écriture sainte, sinon une sorte de lettre du Dieu Tout-Puissant à sa créature ? Le Maître des hommes et des anges t’envoie ses écrits pour ta vie. Étudie, médite chaque jour les paroles de ton Créateur
(Grégoire le Grand).
Elle est vivante, la parole de Dieu, énergique et plus coupante qu’une épée à deux tranchants ; elle pénètre au plus profond de l’âme, jusqu’aux jointures et jusqu’aux moelles ; elle juge des intentions et des pensées du cœur. Pas une créature n’échappe à ses yeux, tout est nu devant elle, dominé par son regard ; nous aurons à lui rendre des comptes.
(Lettre aux Hébreux 4)
Que l’Esprit Saint ouvre mes yeux et mon cœur
Le mardi de la 4e semaine du temps ordinaire
Évangile de Jésus Christ selon saint Marc 5,21-43.
Jésus regagna en barque l’autre rive, et une grande foule s’assembla autour de lui. Il était au bord du lac. Arrive un chef de synagogue, nommé Jaïre. Voyant Jésus, il tombe à ses pieds et le supplie instamment : « Ma petite fille est à toute extrémité. Viens lui imposer les mains pour qu’elle soit sauvée et qu’elle vive. » Jésus partit avec lui, et la foule qui le suivait était si nombreuse qu’elle l’écrasait. Or, une femme, qui avait des pertes de sang depuis douze ans… – Elle avait beaucoup souffert du traitement de nombreux médecins, et elle avait dépensé tous ses biens sans aucune amélioration ; au contraire, son état avait plutôt empiré -. . . cette femme donc, ayant appris ce qu’on disait de Jésus, vint par derrière dans la foule et toucha son vêtement. Car elle se disait : « Si je parviens à toucher seulement son vêtement, je serai sauvée. » A l’instant, l’hémorragie s’arrêta, et elle ressentit dans son corps qu’elle était guérie de son mal. Aussitôt Jésus se rendit compte qu’une force était sortie de lui. Il se retourna dans la foule, et il demandait : « Qui a touché mes vêtements ? » Ses disciples lui répondaient : « Tu vois bien la foule qui t’écrase, et tu demandes : ‘Qui m’a touché ? ‘ » Mais lui regardait tout autour pour voir celle qui avait fait ce geste. Alors la femme, craintive et tremblante, sachant ce qui lui était arrivé, vint se jeter à ses pieds et lui dit toute la vérité. Mais Jésus reprit : « Ma fille, ta foi t’a sauvée. Va en paix et sois guérie de ton mal. » Comme il parlait encore, des gens arrivent de la maison de Jaïre pour annoncer à celui-ci : « Ta fille vient de mourir. A quoi bon déranger encore le Maître ? » Jésus, surprenant ces mots, dit au chef de la synagogue : « Ne crains pas, crois seulement. » Il ne laissa personne l’accompagner, sinon Pierre, Jacques, et Jean son frère. Ils arrivent à la maison du chef de synagogue. Jésus voit l’agitation, et des gens qui pleurent et poussent de grands cris. Il entre et leur dit : « Pourquoi cette agitation et ces pleurs ? L’enfant n’est pas morte : elle dort. » Mais on se moquait de lui. Alors il met tout le monde dehors, prend avec lui le père et la mère de l’enfant, et ceux qui l’accompagnent. Puis il pénètre là où reposait la jeune fille. Il saisit la main de l’enfant, et lui dit : « Talitha koum », ce qui signifie : « Jeune fille, je te le dis, lève-toi ! » Aussitôt la jeune fille se leva et se mit à marcher – elle avait douze ans. Ils en furent complètement bouleversés. Mais Jésus leur recommanda avec insistance que personne ne le sache ; puis il leur dit de la faire manger
Paroles du Seigneur. Rendons grâce à Dieu.
A Toi, Dieu de nos pères, notre action de grâce et notre louange, car Tu nous as donné la Sagesse et la Force. *
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« Pourquoi cette agitation et ces pleurs ? L’enfant n’est pas morte : elle dort. »
Réflexion : Elizabeth-Marie de la Miséricorde et de la Sainte FaceFraternité Dieu Miséricorde, pour dire à tout homme qu’il est aimé et sauvé.
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Il T’en a fallu du courage et de l’audace pour affirmer une telle chose Seigneur ! Alors que tous s’agitaient et pleuraient la mort de l’enfant, Toi Seigneur, avant même de la toucher, Tu connaissais déjà son état et de Ta Voix, réconfortais ses proches : « Ne crains pas, crois seulement. »
Comme Tes paroles sont encourageantes et rassurantes. Tout ce qui émane de Toi Seigneur n’est que miséricorde pour tous. Couleur, âge, grandeur, grosseur, sexe, là ne sont pas les critères que Tu regardes quand Tu nous vois. C’est notre âme qui T’intéresse car c’est elle qui est appelée à retourner vers Le Père quand Il l’aura réclamée à la Terre ! Que nulle ne soit perdue mais que toutes soient sauvées, là est Sa Sainte Volonté et aussi Ta responsabilité en tant que Médiateur entre Le Père et les hommes.
Voilà pourquoi Tu ne T’es jamais épargné aucune peine pour chacun de nous. Là où Tu étais sollicité, Tu allais sans tarder, sans consulter Ton agenda pour savoir si Tu étais libre ou pas. Tu as marché Seigneur, sur notre Terre, Tu y a vécu avec un seul but et pour un seul but : sauver les âmes en les aimant de tout Ton Cœur, en usant de miséricorde envers chacune. Oui Seigneur Tu as fait cela – de chacun Tu T’en es inquiété – Tu T’es arrêté de marcher pour prendre du temps pour instruire, consoler, guérir, libérer.
Oui Seigneur, Tu es venu, Tu T’es dérangé, Tu as dérangé Ta divine nature pour qu’elle se fasse humaine et connaisse sa douleur – sa souffrance – ses limites – ses erreurs – ses faiblesses – ses défauts – ses difficultés à se débarasser des tentations de la chair, son attachement au matériel et au superficiel – tout ce qui l’alourdit, l’entrave, et ralentit sa marche spirituelle vers son Dieu.
Rien ne T’as obligé Seigneur à vivre tout cela avec nous et pour nous. Rien ne T’as obligé à endurer la condition humaine. Rien ne T’as obligé à endurer l’hostilité et l’humiliation – contre elles, Tu ne T’es pas rebellé ! Rien ne T’as obligé à tendre l’autre joue. Rien ne T’as obligé à accepter la Croix et expier nos péchés… sauf Ton grand désir de faire plaisir au Père car Tu connaissais l’enjeu qu’une telle Alliance de L’Esprit avec Le Corps et Le Sang aurait sur L’Humanité.
Merci Seigneur de nous avoir sauvé. Merci pour tout ce que Tu as fait et continue de faire pour chacun de nous à travers Ton Saint Esprit. Merci pour Ton Exemple, pour Ta Vie donnée. Sans Toi Seigneur Jésus, nous ne sommes rien car nous ne pouvons rien. Toute la sagesse de l’homme ne peut tenir si elle n’a pas pris sa source en Toi qui es La Sagesse Elle-même ! Alors pardon Seigneur pour nos manques de reconnaissances envers Ton Cœur Miséricordieux. Pardon pour toutes les fois où nous sommes demeurés loin de Ton Regard, où nous ne T’avons pas consulté mais carrément ignoré. Pardon Seigneur, de nous croire grands et braves alors que nous sommes petits et peureux, que nous manquons trop souvent de courage et d’audace pour Te mettre en avant. Pardon pour toutes les fois où nous nous sommes dit forts alors que nous étions faibles, fragiles et tellement vulnérables ! Milles fois pardon et merci à Toi Alpha et Omega, commencement et fin, origine et terme de notre foi… qui nous dit aujourd’hui : ‘il y a dans Le Ciel, un Paradis – crois y !’ Merci Seigneur d’être toujours là avec nous en union de prière et de supplication envers Le Père. Merci de nous rassurer et nous consoler sans arrêt.
A présent Seigneur, daigne ‘ouvrir les bras de Ta miséricorde, et recevoir nos âmes qui désirent Te posséder avec tous les transports d’amour dont elles sont capables.’ (Ste. Agathe)
Amen +
« A chaque nouvelle occasion de combat, lorsque mes ennemis viennent me provoquer, je me conduis en brave, sachant que c’est une lâcheté de se battre en duel, je tourne le dos à mes adversaires sans daigner les regarder en face, mais je cours vers mon Jésus, je lui dit être prête à verser jusqu’à la dernière goutte de mon sang pour confesser qu’il y a un Ciel »
(Sainte Thérèse de L’Enfant Jésus et de La Sainte Face)
Merci petite sœur.