Qu’est-ce que l’Écriture sainte, sinon une sorte de lettre du Dieu Tout-Puissant à sa créature ? Le Maître des hommes et des anges t’envoie ses écrits pour ta vie. Étudie, médite chaque jour les paroles de ton Créateur
(Grégoire le Grand).
Que l’Esprit Saint ouvre mes yeux et mon cœur
Texte de l’Évangile du Jour : Temps ordinaire – 1e Semaine: Mercredi
« En quittant la synagogue, Jésus, accompagné de Jacques et de Jean, alla chez Simon et André. Or, la belle-mère de Simon était au lit avec de la fièvre. Sans plus attendre, on parle à Jésus de la malade. Jésus s’approcha d’elle, la prit par la main, et il la fit lever. La fièvre la quitta, et elle les servait. Le soir venu, après le coucher du soleil, on lui amenait tous les malades, et ceux qui étaient possédés par des esprits mauvais. La ville entière se pressait à la porte. Il guérit toutes sortes de malades, il chassa beaucoup d’esprits mauvais et il les empêchait de parler, parce qu’ils savaient, eux, qui il était. Le lendemain, bien avant l’aube, Jésus se leva. Il sortit et alla dans un endroit désert, et là il priait. Simon et ses compagnons se mirent à sa recherche. Quand ils l’ont trouvé, ils lui disent : « Tout le monde te cherche. » Mais Jésus leur répond : « Partons ailleurs, dans les villages voisins, afin que là aussi je proclame la Bonne Nouvelle ; car c’est pour cela que je suis sorti. » Il parcourut donc toute la Galilée, proclamant la Bonne Nouvelle dans leurs synagogues, et chassant les esprits mauvais. » Marc 1,29-39
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«Partons ailleurs, dans les villages voisins, afin que là aussi je proclame la Bonne Nouvelle ; car c’est pour cela que je suis sorti. »
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La Bonne Nouvelle pour la Terre et Ses habitants, est qu’un jour, il y a 2013 années de cela, un être Divin a fait la démarche de descendre du Ciel où Il vivait en toute puissance, pour venir prendre la condition impuissante des humains afin de les inviter tous à devenir des saints !
Selon le saint homme, « puisque les hommes ont tous une nature de chair et de sang, Jésus a voulu partager cette condition humaine : ainsi, par sa mort, il a pu réduire à l’impuissance celui qui possédait le pouvoir de la mort, c’est-à-dire le démon, et il a rendu libres ceux qui, par crainte de la mort, passaient toute leur vie dans une situation d’esclaves. Car ceux qu’il est venu aider, ce n’étaient pas les anges, mais les fils d’Abraham. Il lui fallait donc devenir en tout semblable à ses frères, pour être, dans leurs relations avec Dieu, un grand prêtre miséricordieux et digne de confiance, capable d’enlever les péchés du peuple. Ayant souffert jusqu’au bout l’épreuve de sa Passion, il peut porter secours à ceux qui subissent l’épreuve. »
Merci Seigneur.
Je crois bien qu’après avoir pris connaissance des Saintes Ecritures du jour, penser que la souffrance et la mort sont des malheurs alors qu’ils ne sont que bienfaits avec pouvoir de combler de bonheur, c’est mal jugé le Coeur de Dieu.
Si la belle-mère de Simon n’avait pas fait une poussée de fièvre à la rendre malade, presque mourante, elle n’aurait certainement pas rencontré Jésus et reçu de Lui sa guérison. Si Lazare n’était pas mort, Jésus n’aurait pas pu le résussciter. Si l’homme n’était pas possédé d’un esprit mauvais, Jésus n’aurait pas pu l’en délivrer et lui offrir Sa Paix. Si la femme adultère n’avait pas péché, Jésus n’aurait pas pu épargner sa vie et sauver son âme.
Ainsi, la souffrance lente que doit endurer quelqu’un qui se meurt lentement, est le signe que son salut est imminent mais lent – que cet être humain qui doit bientôt se transformer en un être spirituel et divin, a une guérison à vivre avec de terminer son chemin. C’est le signe pour ses proches de parler à Jésus sans plus tarder. De Lui demander de S’approcher du malade, de lui prendre la main et l’aider à se lever, Lui confier ses péchés avant d’entrer avec Lui dans la gloire de Dieu notre Père qui est aux Cieux.
Les disciples du Sauveur des hommes, sont eux-mêmes sauveurs les uns pour les autres. Seulement voilà, beaucoup n’assument pas cette responsabilité ou alors ils l’assument mal. Pourquoi ?
Le saint homme dit : « Dieu nous console dans toutes nos détresses, pour nous rendre capables de consoler tous ceux qui sont en détresse. » (2Co,1,4) De même « Ayant souffert jusqu’au bout l’épreuve de sa Passion, Il peut porter secours à ceux qui subissent l’épreuve » (Hb.2)
Ainsi il est clair que le disciple du Sauveur doit être un qui, ayant passé par la grande épreuve a lui-même rencontré Le Sauveur, et fut sauvé par Ses soins. Ainsi tout comme le voyant est apte à guider l’aveugle, le sauvé est apte à sauver à son tour son prochain qui est dans l’épreuve.
Et je me souviens…
Je me souviens de la rencontre que nous avons eue tout récemment avec un prêtre qui a dans le cœur le grand désir de d’aider les divorcés-remariés interdits aux sacrements – notamment de L’Eucharistie, de la Réconciliation et des malades – à s’intégrer dans l’Eglise – et ainsi les aider à moins sentir la pilule passée, si je puis m’exprimer ainsi. Dans le passé nous avons eu l’occasion de rencontrer plusieurs prêtres pour discuter de ce douloureux sujet et n’avons jamais réussi à tomber dans un accord parfait. Si nous avons réussi à nous faire entendre cette fois et que nous voyons la lueur au bout du tunnel à travers une ‘pastorale des divorcés-remariés’ qui sera très bientôt mise sur pied, c’est bien parce que j’ai demandé au Seigneur, la veille de la rencontre, de me donner une Parole qui m’aiderait à m’exprimer cette fois mieux que les précédentes fois.
Et Le Seigneur a entendu ma prière. Le lendemain matin une Parole m’attendait au moment même où j’ai commencé l’oraison. En me La donnant Le Seigneur parla à mon esprit tout abandonné à Lui et dit : ‘c’est avec Elle que tu te présenteras.’
Quelle ne fut pas ma surprise quand après les premiers échanges de bienvenu, la première chose que le prêtre nous demanda de faire, fut de nous présenter. Et c’est ce que, sans tarder, j’ai fait, en glissant entre ses doigts le petit papier où j’avais inscrit la Parole reçue du Seigneur le matin même… et qui disait : « Ayant souffert jusqu’au bout l’épreuve de sa Passion, Il peut porter secours à ceux qui subissent l’épreuve » (Hb.2)
Convaincue que là est L’Oeuvre de l’Esprit Saint, mon âme ne peux que rendre grâce avec ardeur au Bon Dieu d’avoir accompli sur elle, Sa très sainte volonté, sans qu’il y ait cette fois obstacle de la part des créatures.
Au nom du Père par le Fils dans le Saint Esprit, merci Seigneur, merci petite sœur. Amen +
Fraternité Dieu Miséricorde
pour dire à tout homme qu’il est aimé et sauvé.
«… je ne puis plus rien demander avec ardeur excepté l’accomplissement parfait de la volonté du Bon Dieu sur mon âme sans que les créatures puissent y mettre obstacle »
(Sainte Thérèse de L’Enfant Jésus et de La Sainte Face)