« Une seule chose te manque »


Si la question aujourd’hui t’étais posée : que manque-t-il à ton bonheur ?, que répondrais-tu? vrai de vrai … !

Témoignage :

Ce samedi, mon époux et moi, avons commencé notre mission d’écoute et d’accompagnement spirituel. En chemin, je lui ai demandé de s’arrêter car je voulais me recueillir un moment dans une église. Je ressentais le vif besoin de recevoir une Parole du Père – quelque part une crainte m’habitait : ‘serons-nous dignes de cette haute mission sur laquelle nous avons prié et attendu dans la patience des 12 dernières années, le Divin Feu Vert qui nous fut récemment et gentiment donné ?’

Je suis donc entrée dans l’église et me suis assise tout au fond. J’ai attendu dans le recueillement que me vienne La Divine Instruction. Mais à mon grand étonnement, au bout d’un moment, rien ne vint ! Et je me demandais bien pourquoi, car d’habitude ce n’est pas le cas. J’étais au moment de m’en aller quand la voix à l’intérieure de moi se fit entendre clairement : ‘Viens près de moi ! Approche-toi !’ Levant les yeux pour voir où je devais me rendre, je vis au loin Marie – perchée tout haut dans sa grotte. Alors, instinctivement je me suis levée, j’ai traversé toute la bâtisse – vide à cette heure de la journée – et je me suis rendue à la grotte – à la mini ‘Massabielle’ construite joliment en cette belle, vieille et grande Eglise de notre île qui a pour nom : ‘Notre Dame de Lourdes.’

Je me suis approchée et j’ai pris place instinctivement tous près de Bernadette qui elle priait les yeux levés vers Marie, chapelet en main, le visage tout transfiguré. Tout à ce moment précis respirait le bonheur parfait ! Néamoins, ne pouvant soutenir des yeux cette parfaite image tant elle l’était, j’ai baissé la tête et je me suis mise moi aussi à prier : ‘Père, au nom de Jésus et par Marie Sa Mère, fais moi connaitre Ta Volonté. Qu’elle nous accompagne tout au long de notre mission. Que nous soyons tous deux dignes de Toi qui nous fais confiance aujourd’hui…’ Et ma prière s’arrêta là ! Je n’ai pas eu le temps d’en dire plus que cela car j’entendais des pas qui se dirigeaient vers moi ! Une personne s’est approchée et vivement m’a interpellée : ‘madame, madame, done moi ene ti cass’ (‘donnez moi un peu d’argent !’) Levant la tête je vis une dame, en haillons, une mendiante … tout comme moi à ce moment… à la seule différence que je ne portais pas d’haillons ! Elle me sourit et me posa une étrange question tout en me tendant ses mains ouvertes : ‘ Ou étranzère ou ?’ (‘Etes-vous une étrangère ?’). Je secouais la tête négativement, tout en ouvrant instinctivement mes mains lui découvrant l’unique objet qu’à ce moment je possédais : mon chapelet !

Et La Parole tomba comme tombe un fruit mur… et vint s’inscrire gentiment sur mon cœur … « Je n’ai ni or ni argent mais ce que j’ai, je te le donne. »* Jamais je n’oublierai cette Divine Parole vieille de plus de 2000 ans; ni la façon dont Elle me fut personnellement accordée.

Merci Seigneur de tout mon coeur.

Quant à la mendiante, voyant que je n’avais pas d’argent à lui donner, s’éloigna. Alors, toute émue, de nouveau seule, avec Marie et Bernadette et Le Ciel qui demeurais ouvert sur ma pauvre petite tête, je me suis mise à genoux, comme Bernadette, chapelet en mains, visage transfiguré, et j’ai prié. J’ai prié pour louer, j’ai prié pour remercier, j’ai prié pour la mendiante éplorée : ‘Je Vous Salue Marie’…

Puis j’ai refait le chemin, traversé d’un pas cette fois léger, la grande Eglise de Lourdes. Appercevant au loin la mendiante qui avait pris place dans un banc tout au fond… je lui ai adressé un petit sourire complice et un petit ‘salam’ (salut) de la main, qu’elle me rendit avec le même élan.

Elle aussi, je ne l’oublierai jamais…

« Je n’ai ni or ni argent mais ce que j’ai, je te le donne. »

Elle aussi avait accepté La Divine Parole !

C’est donc sur Elle, sur cette Parole, que nous avons fondé notre mission et c’est à Marie que l’avons consacrée.

A la question posée plus haut, je répondrai donc sans hésitation : ‘Rien ne me manque car La Parole de Dieu me suffit !’

Merci Abba, Papa ! Je sais maintenant que ma prière a Marie chaque jour, suffira pour que tous les pauvres et mendiants de la Terre trouvent, comme je l’ai trouvé, leur pain quotidien. Je Te rends grâce du plus profond de mon être. Avec mon corps je T’honore. De tout mon cœur je Te prie. De toute mon âme je Te loue. Amen +

Il est vrai, Dieu, notre Père qui es aux cieux, n’a nul besoin que nous Lui donnions nos fonds de poches pour exaucer et combler les besoins de Ses enfants. Il a tout simplement besoin de notre prière, faite du fond de notre bon cœur, pour réaliser l’impossible que nous ne pouvons.

Chapelet en mains, Saint Esprit dans le coeur, marchons ensemble dans la communion d’amour et l’unité de la compassion, vers la Voie de la Sainteté qui appelle chacun d’entre nous.

Alléluia ! Amen +

*Actes 3,1

PRIONS CHAQUE JOUR LE CHAPELET POUR L’EGLISE COMME A DEMANDÉ MARIE ET LE BIENHEUREUX :

« Fais nous revenir vers Toi Seigneur et nous reviendrons

Renouvelle nos jours comme dans l’ancien temps »

(Lamentations 5:21)

Message de Notre Seigneur à soeur Josefa de La Société du Sacré-Coeur. Message reçu en ce puits à travers le livre ‘Un Appel à L’Amour’. Nous rendons grâce pleinement à Dieu pour Jésus Miséricorde en la vie de nos soeurs et pour notre frère Maurice qui nous a offert ce livre.

«Voilà ce que J’attends de toi cette semaine : tu M’adoreras, tu t’anéantiras, tu Me consoleras, tu M’aimeras et tout cela en esprit de zèle pour obtenir que beaucoup d’âmes entrent dans cette même voie!»

Pensée de Petite Thérèse trouvée sur le site internet de Jean-Marie : ‘Foi et Compassion’ – Nous rendons grâce à Dieu pour la vie de notre petite soeur et pour ses pluies de roses déposées en ce puits chaque jour pour l’encenser de leur parfum céleste, et pour Jean-Marie qui nous l’offre gratuitement chaque jour.

« … Faisons dans notre cœur un petit tabernacle où Jésus puisse se réfugier, alors Il sera consolé et Il oubliera ce que nous ne pouvons oublier :  » L’ingratitude des âmes qui l’abandonnent dans un tabernacle désert !…  » Ouvre-moi, ma sœur, mon épouse, car ma face est pleine de rosée et mes cheveux des gouttes de la nuit  » (Cant. des Cant.) voilà ce que Jésus nous dit à l’âme quand Il est abandonné et oublié !…[…] l’oubli, il me semble que c’est ce qui fait le plus de peine !…»

L’Eglise fête aujourd’hui :

SAINT GERMAIN

Évêque de Paris – (c. 496-576)

Saint Germain de Paris naquit à la fin du Vème siècle près d’Autun. Tout jeune, il faillit être victime d’une mère dénaturée et d’une grand-mère criminelle ; mais Dieu veillait sur cet enfant de bénédiction et le réservait à de grandes choses. Germain se réfugia près d’un ermite, son oncle, dont il partagea la vie austère, et dont il s’étudia chaque jour à imiter la piété et les vertus. L’évêque d’Autun, ayant fait sa connaissance, conçut pour lui une très haute estime, et lui donna, malgré les réclamations de son humilité, l’onction sacerdotale, puis le nomma bientôt abbé du monastère de Saint-Symphorien d’Autun. Par ces temps de guerre et de dévastation, les pauvres affluent. Germain, toujours ému à la vue d’un homme dans la souffrance, ne renvoie personne sans lui faire l’aumône, au point qu’un jour il donne jusqu’au dernier pain de la communauté. Les moines murmurent d’abord, puis se révoltent ouvertement. Germain, pleurant amèrement sur le défaut de foi de ses disciples, se retire dans sa cellule et prie Dieu de les confondre et de les corriger. Il priait encore, lorsqu’une dame charitable amène au monastère deux chevaux chargés de vivres, et annonce que le lendemain elle enverra un chariot de blé.

Les images et belles reproductions exposées en ce puits ont été trouvées par la Grâce de Dieu sur le net au gré de L’Esprit de Générosité qui l’anime. Ceci dans le seul but d’embêlir et rendre agréable à s’y promener, cet espace réservé à la dévotion à notre Père des Cieux – DIEU MISERICORDIEUX en Christ Sauveur de tous les hommes. Notre Fraternité tient à remercier chaleureusement leurs frères et soeurs qui en leur générosité de coeur offrent ce qu’ils ont eux-mêmes reçus en grâces. Que Dieu soit glorifié en eux.