le vent… et l’esprit du vent

Aujourd’hui le regard de Jésus se pose sur toi.  Son Esprit a une vision de toi… pour toi ! ‘Viens et tu verras’, conseille l’Apôtre. Le regard du Seigneur en dit long sur l’âme qu’Il scrute de tout son long. De loin Il la voit venir afin que de près Il puisse avec elle s’entretenir. Viens et Il te parlera.

 

  • Qu’as-Tu donc a me dire aujourd’hui Seigneur ? Quelle est Ta Volonté ? Dis La moi en toute vérité que Tu es… s’il Te plait.

 

Que tu vois ! Je veux que tu vois et tu verras mon garcon, ma fille. Quand les cieux s’ouvriront devant toi, tu verras la gloire de Dieu descendre sur toi – illuminer ta voie. Crois et tu verras Ses anges monter et descendre au-dessus de toi – fils/fille de l’homme.

 

  • Quand est-ce que cela se fera Seigneur ? Dis le moi … s’il Te plait. Quand est-ce que je verrai ? Cela fait longtemps que j’attends ce moment.

 

Quand tu viendras mon petit, quand tu viendras, alors tu verras.

 

  • Mais je suis là Seigneur, je suis déjà là ! Ne me vois-tu pas ?

 

Où es-tu mon fils ma fille ?

 

  • Là Seigneur, devant Toi, pourquoi ne me vois-Tu pas ?

 

Viens à la Lumière mon enfant et je Te verrai clairement !

 

  • Où est-Elle Seigneur ? Sur le morceau de terre où je vis à présent, je ne La vois pas … même pas un petit rayon … et pourtant Tu sais combien je La cherche cette Lumière… et depuis combien de temps … Bientôt je vais quitter ce morceau de terre … c’est la loi ici-bas … Le temps presse, alors dis-moi Seigneur, où est-Elle … la Lumière, qu’enfin je m’en aille vers elle… que je vois  ? Ici… là où je vis en ce moment … il n’y a que du vent …

 

Pourquoi crois-tu qu’il n’y ait autour de toi que du vent ?

 

  • Je ne sais Seigneur, je ne sais …

 

Afin que tu t’envoles mon fils ma fille … qu’il t’emporte vers La Lumière ! Ne l’entends-tu pas au loin… comme un grand souffle qui vient – qui vient pour te prendre avec Lui et te conduire ? Aujourd’hui il souffle pour toi … Laisse toi porter mon ami, par le vent … car le vent c’est le plus sain de tous les esprits réunis ! Il t’emmenera vers moi…

 

Alors va pour le vent Seigneur ! Je me laisse faire par lui. Je m’aggrippe à lui. Je m’enlace à lui. Je fais corps avec lui. Je deviens vent… moi aussi… Et je vois Seigneur… je vois… je vois comme une grande cité… au milieu d’elle un grand jardin … de grands arbres et un grand bassin d’eau qui reflète bien le bleu du ciel tant les rayons du soleil le caresse ! Oh que tout cela est beau ! Et les arbres Seigneur… les vois-Tu aussi ? Comme je suis le vent alors je glisse autour d’eux, entre eux … je me promène j’en fais le tour… le tour de celui-ci puis de celui-là ! Oh mais celui-là Seigneur – vois Seigneur comme il est beau … le plus beau le plus majestueux le plus enraciné dans cette terre qui semble l’avoir abrité depuis des années … Oh Seigneur j’aimerai mourir à ses pieds, aux pieds de celui-là … pousser mon dernier soupir coincée dans ses belles racines … elles étaient là avant moi et seront même après moi… C’est l’arbre de la communauté… celle qui demain poussera ici … Tu vois ces maisons Seigneur … qui font le tour du jardin … elles sont vides… ce sont des maisons fantômes …  Mais je peux déjà les voir … enfin habitées … par beaucoup de gens mais peu à la fois… des fils et des filles d’hommes … ils viennent et ils vont… ils viennent fatigués … et repartent joyeux ! Vois-Tu Seigneur ce que je vois ?

 

C’est bien mon petit ! Continues à valser avec le vent, à t’arrêter quand il souffle moins, à repartir quand il souffle fort ! Ainsi tu resteras toujours à La Lumière et je te verrai et ce que tu verras je verrai aussi ! Ne t’en fais pas va, que tu sois seul/e à rêver de tout ça, car ensemble, tu verras, nous construirons cet endroit – nous  ferons de lui un petit ‘paradis’ où tous se mêleront de la Partie !

 

  • Tous Seigneur ? De qui parles-Tu ? Oh Tu dois voir ce qu’encore je ne vois ! … Seigneur ? Seigneur ? Es-Tu là ?

 

Au loin tout à coup des cris d’enfants sont venus déranger ma penseé… Le vent s’est calmé et je me suis arrêtée … je me suis arrêtée de penser de rêver de désirer… mais mon cœur bat toujours … il bat au présent de ce rêve trop court … Demain est un autre jour… et le vent reviendra… il soufflera encore … et l’esprit qui l’habite viendra me chercher pour m’entrainer là où je dois aller…  et je m’en irai sur ses ailes… voler… prospecter pour la future communauté … celle qui doit ici pousser… une toute nouvelle cité resplendissante de la gloire de Dieu, qui aura l’éclat d’une pierre très précieuse… 

Oh Seigneur, je ne sais encore quelle sera la couleur de cette pierre mais je peux déjà t’en donner l’angle dans laquelle elle sera posée. Car aussi  fragile que soit ce projet… je crois en sa solidité car il habite un désir commun … un désir commun d’aimer … d’épouser L’œuvre du DIEU MISERICORDIEUX – Son Œuvre de Salut pour L’Humanité ! Alors, en attendant Seigneur, je Te rends grâce et je Te bénis ! En attendant que vienne à Ta suite d’autres fidèles au même désir d’aimer, qui diront la gloire de Ton règne, qui parleront de Tes exploits, annonceront aux hommes Ta Présence en ce morceau de terre – un Règne éternel, Ton Empire, pour les âges des âges…

 

Le Seigneur est juste en toutes ses voies, fidèle en tout ce qu’il fait. Il est proche de ceux qui l’invoquent, de tous ceux qui l’invoquent en vérité.

 

Psaume 145

 

Amen +

Pour la gloire de Dieu et le salut du monde

Références Biblique : Livre de l’Apocalypse 21 * Évangile de Jésus-Christ selon saint Jean 1 * Siracide 22, 17* Psaume 145