En ce jour de la Fête de Notre Dame de Guadalupe

(1531)

si tu savais le don de Dieu

« Venez à moi, vous tous qui peinez sous le poids du fardeau, et moi, je vous procurerai le repos. Prenez sur vous mon joug, devenez mes disciples, car je suis doux et humble de cœur, et vous trouverez le repos. Oui, mon joug est facile à porter, et mon fardeau, léger.   » Matthieu 11

…vous trouverez le repos ! Voilà ce qui est promis à celui qui se charge d’accomplir La Volonté de Dieu  : « Vous serez pour moi des hommes saints. »

Il est dit de Juan Diego, le pieux Indien qui rencontra Notre-Dame de Guadalupe, qu’il fut irrésistiblement attiré vers le sommet de la colline où la Dame l’attendait dans une lumière resplendissante bordée d’un iris aux plus vives couleurs.

C’est donc vers cette Lumière là que doit tendre celui/celle qui veut être saint/sainte, non pour se faire remarquer des hommes mais pour faire plaisir au Bon Dieu selon Sa Sainte Volonté.

« Soyez saints comme Je Suis Saint. »

Le ‘saint’ est l’être humain dont l’obéissance est envers Dieu, qu’il reconnait être son Père qui est aux Cieux. Le ‘saint’ est celui/celle qui fait refléter à l’extérieur de son être, La Lumière Divine qui illumine l’intérieur de son être.  Le saint est un/une qui s’est laissé, corps et âme, irrésistiblement attiré sur Le Chemin de sainteté.

Alors de là où il est, même s’il est encore loin du sommet, il peut entendre chaque matin la douce musique de la flûte enchantée qui joue pour l’attirer encore un peu plus loin sur ce Divin Chemin.

Le saint est celui qui a fait la démarche de grimper ‘le rude escalier de la sainteté’ en y montrant un tel intérêt que Le Maître Lui-même n’hésite pas à S’approcher pour lui proposer Ses outils qui l’aideront à s’élever là où il pourra contempler La Lumière Divine et briller lui-même de tous Ses feux.

Toutefois le saint n’est pas reconnu de tous les hommes. Il faut soi-même s’être engagé pleinement sur ce Chemin.

La sainteté est donc une question de choix. Soit on la veut ou on ne la veut pas. Le Désir est émit depuis longtemps déjà : « Vous serez pour moi des hommes saints », Le Commandement aussi : « Soyez saints comme Je Suis Saint ». L’Exemple S’est donné : « Devenez mes disciples, car je suis doux et humble de cœur ». Les outils ont été proposés : « Prenez sur vous mon joug…mon joug est facile à porter, et mon fardeau, léger. »

A tout cela, il suffit de s’y abandonner « et vous trouverez le repos » – le tour sera joué.

Aussi simple que cela ?

Oui, aussi simple que cela. Qu’attends-tu donc pour Lui dire : OUI ! Qu’attends-tu pour te REPOSER enfin sur Lui et Le laisser faire pour toi et à travers toi, ce qu’Il doit ?

Tu seras saint le jour où tu reconnaîtras La Fidélité de Dieu dans ta vie.

C’est en ces termes que la sainteté m’a été personnellement proposée il y a voici une douzaine d’années. Depuis j’y travaille quotidiennement. Fidèle au poste chaque matin, L’Esprit Saint l’est aussi. De Lui je recueille L’Enseignement qu’Il m’aide à comprendre et apprendre. Toutefois je sais que la route est encore longue malgré la belle traversée déjà parcourue, et je ne peux que rendre grâce pour le peu vécu jusqu’ici et l’abondance reçue.

Si je n’en suis pas tout à fait là c’est parce qu’il me reste à reviser mes cahiers et à transmettre L’Instruction le plus fidèlement possible.

Ce temps est arrivé et c’est maintenant que je dois le faire, sans me préoccuper du qu’en dira-t-on ! Oh je sais bien que certains diront que je suis une ‘illuminée’ comme on l’a dit de beaucoup d’autres – ce qui s’est passé se passera aussi pour moi ça je le sais. Mais je sais aussi que je ne dois pas m’arrêter au passé, mais avancer le plus loin possible sur Le Chemin pour qu’avance le présent. Je dois persévérer et ne pas m’en faire quand bien même ceux qui sont pour moi sont souvent contre moi.  C’est parce qu’ils ne savent pas, ils n’ont pas appris, ils n’ont pas fait l’effort d’apprendre ce qu’Il dit, et je dois pardonner à ceux-là. Car pour faire plaisir au Bon Dieu, il faut Lui être totalement disposé – fidèle au poste chaque jour… alors je m’applique… malgré tout …

Malgré la solitude qui est dure à vivre, et malgré les nombreuses tentations de tout laisser tomber quand L’Ennemi fait son apparition. C’est le fardeau le plus lourd à porter.  Car il n’a pas le visage de Notre Dame incomparablement belle, souriante et radieuse de bonté, oh non !Ce visage là j’ai révé alors que je n’étais qu’une enfant, de le voir un jour m’apparaître comme à Bernadette… Mais L’Ennemi m’a volé ce rêve… Toutefois aujourd’hui et je ne sais pourquoi, peut-être parce j’ai contemplé plusieurs fois l’image de la belle Dame, ce rêve reprend vie en moi…

Alors je m’adresse à vous mes frères et mes sœurs, chers pèlerins, qui déjà, en ce puits, avez reçu un avant goût de ce que ce sera au complet de ma vie passée à recueillir Les Pensées du Saint Esprit, je m’adresse à vous pour vous demander de bien prier en ma faveur. Que le Bon Dieu me donne, à travers Notre Dame La Sainte Vierge, le courage de ne pas dévier du Chemin tout tracé car l’Ennemi essaie rudement bien de m’en éloigner.

Toutefois j’ai la foi, je crois ! Je crois que pour S’être dérangé, pour avoir quitté Son Ciel, pour être venu me trouver sur la Terre, pour m’avoir dévoilé Son attachement en Son Amour de toujours, je crois qu’en tout ce Beau Déploiement, Le Bon Dieu m’a suffisamment montrée combien Il m’aimait et voulait me sauver pour que je cesse de tergiverser, que je cesse de me poser mille questions, que je cesse de t’attendre – que démarre enfin ma mission.

Là encore c’est à moi que revient la pleine liberté de choix. Dieu a donné, à moi de transmettre.

M’engager sur Le Chemin de la sainteté n’a pas été difficile je dois l’admettre, car ce désir me fut donné alors que j’étais une petite fille. Maintenant que Le Ciel m’a fait grâce de vivre la dure solitude dans la fidélité à deux, le joug est facile à porter, et le fardeau devient plus léger au fur et à mesure que le dépouillement se fait, que je n’ai plus besoin de signe pour croire,  de m’entourer pour être…  Déjà il m’est donné de voir ce que d’autres ne voient pas encore, d’entendre ce que d’autres ne peuvent entendre. En cela l’espoir revit en moi – une force nouvelle est entrain de naître et bientôt je sais parce que je crois que je verrai apparaître dans la nuit de mes tentations, Le Fleuve de Lumière qui jadis illuminait mon petit être, et me donnait ce repos auquel mon âme aujourd’hui aspire toujours…

Mon Dieu, hier j’ai baisé Le Crucifix et aujourd’hui de Toi j’ai reçu de L’Aide, et ma chair a refleuri… Je Te rends grâce pour toujours.

A cela Le Père a répondu :

« Je vais créer des cieux nouveaux et une terre nouvelle, on ne se souviendra plus du passé, il ne reviendra plus à l’esprit. »

Is,65,17

«Mon Fils, ne crains rien. Ne suis-je pas là, moi qui suis ta Mère? N’es-tu pas sous ma protection? Ne reposes-tu pas heureux en mon sein? (verset 119 Nican Mopohua)

Je sais chers frères et sœurs, chers pèlerins, que Notre Dame de Guadalupe a aujourd’hui intercédé en ma faveur car une ‘Bonne Nouvelle’ venu de l’extérieur vient de me parvenir à l’instant même où me parvient La Parole du prophète. Une nouvelle que mon époux et moi attendions depuis 3 ans et 8 mois en un peu d’argent qui nous était du afin que nous puissions acheter un morceau de terre que nous avions déjà retenu et dont l’échéance s’achevait, pour y construire la maison qui accueillerait notre fin de mission.

Dieu, de nouveau, nous a graciés. Comment vous dire mon émotion en cet instant ! Comment vous décrire ma joie de voir mon rêve d’enfant – que notre Dame m’apparaisse – devenir ainsi réalité en un instant ! Et pourtant je n’ai rien fait d’extraordinaire pour le mériter…

La sainteté chers tous, n’est pas une Grâce, ni un Don de Dieu – elle est pour chacun et pour tous Ses enfants, Sa Volonté. Croyez qu’Il ne nous demande pas de faire de grands exploits pour la ‘mériter’ – seulement de nous repentir sincèrement de nos erreurs et avoir la bonne intention suivie de la ferme action de ne plus recommencer. Ce qui est passé, oublié, pardonné, est à Ses yeux effacé. Dieu est Le Présent. Dans le parfait abandon de notre être, croyons qu’Il prendra en tous temps, de Son indigence, pour tout nous accorder !

Il vient de le faire !

Qui arrive à se reposer en Dieu, est bien arrivé sur Le Chemin de La Sainteté.

GLOIRE A DIEU PAIX AUX HOMMES JOIE DU CIEL SUR LA TERRE !

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Mon Dieu, comme tout est Grâce quand Toi seul nous suffit !

Amen

Réf Biblique : (Ex.22 :30, Lv.19 :2, Ps,28,7)

+Fraternité DIEU MISERICORDE

pour dire à chacun qu’il est aimé et sauvé

« … Pranzini ne s’était pas confessé, il était monté sur l’échafaud et s’apprêtait à passer sa tête dans le lugubre trou, quand tout à coup, saisi d’une inspiration subite, il se retourne, saisit un Crucifix que lui présentait le prêtre et baise par trois fois ses plaies sacrées !… Puis son âme alla recevoir la sentence miséricordieuse de Celui qui déclare qu’au Ciel il y aura plus de joie pour un seul pécheur qui fait pénitence que pour 99 justes qui n’ont pas besoin de pénitence !… »

(Sainte Thérèse de L’Enfant Jésus et de La Sainte Face)

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