L’Amour t’appelle

si tu savais le don de Dieu

« D’Égypte, j’ai appelé mon fils.   »

(Matthieu 2)

bibleBLK

Là où tu es, en ce lieu ou en un autre, en cette circonstance ou en une autre, Dieu t’appelle – L’Amour t’appelle !

Il t’appelle non pour faire de toi un martyr à vie, dont le monde se rappellera et fêtera un jour spécifique dans l’année, mais Il t’appelle afin de t’élever, d’élever ton âme, ton être tout entier jusqu’à Lui, parce qu’à Dieu tu appartiens, à L’Amour tu es voué. De Lui tu viens, à Lui tu dois retourner. Voilà qui tu es, voilà pourquoi tu es né.

Tu es un être d’amour – pas la peine de le nier par orgueil ou fierté mal placée ! Tu es un être d’amour appelé à devenir comme Celui qui t’a créé – Amour. Pour cela tu dois acquérir une sainteté de vie, ton cœur doit être pur comme ton esprit, ton âme transfigurée à La Lumière de ton Créateur.

Or tu n’es rien de cela. Bien au contraire. Tu te juges ingrat et infidèle à la fois, méchant même quelques fois, injuste aussi, surtout envers les tiens. Bref tu es un pauvre pécheur et tu as raison de l’admettre car c’est ce que tu es, c’est ce que je suis aussi.

Toutefois, j’ai compris à mes dépens, que le péché en lui-même est une vertu déguisée. Par lui, avec lui et en lui, certes nous nous égarons, mais nous nous retrouvons aussi.

« Si nous disons que nous n’avons pas de péché, nous nous égarons nous-mêmes et la vérité n’est pas en nous et nous faisons de lui un menteur et sa parole n’est pas en nous. »

Voici le message que Jésus Christ nous a fait entendre et que nous t’annonçons aujourd’hui.

Toutefois Dieu qui t’a créé t’appelle à Le ressembler, à être saint comme Lui est. Mais, comment cela peut-il se faire alors que tu n’es pas innocent de tes erreurs ?

La sainteté mon ami mon frère, je l’ai appris à mes dépens, est une échelle que tous les hommes et toutes les femmes de la Terre doivent gravir pas à pas durant toute leur vie. En cette durée, il leur arrivera certes de tomber, de chuter plusieurs fois, d’avoir les pieds et les jambes suspendus dans le vide du trépas, car sur la Terre nous les humains, ne sommes rien que des enfants tatônant, chacun en recherche de son propre équilibre. Ainsi pas la peine de chercher à mener à tout prix une vie parfaite, en ignorant ce que nous sommes en vérité. Bien au contraire, être pleinement ce que l’on est vaut mieux que prétendre être ce que l’on n’est pas – la prétention encourageant l’orgueil.

La sainteté mon ami mon frère, je l’ai appris à mes dépens, ne se juge pas uniquement d’après le degré de tes vertus, de ton obéissance, de tes bonnes actions ou alors selon le nombre d’oraisons auxquelles tu te soumets de jour comme de nuit pour mériter le Paradis. La sainteté mon ami mon frére se juge surtout d’après la vitesse à laquelle tu te relèves de tes faux pas.

C’est en priant après chaque erreur que j’ai appris cela. Car la prière du repentant, mon ami mon frère, est – comme la musique qui adoucit les mœurs – une transfiguration du cœur tortueux en un vertueux. Ainsi prier est plus qu’une nécessité. En plus d’être la communion de l’esprit humain à L’Esprit Saint, elle est un état d’âme à adopter et en faire une priorité. Car la prière est ce qui permet à l’âme de ne pas démisionner quand les ténèbres sont venues la réclamer. Colonne flamboyante, lumière incorruptible, soleil inoffensif, elle est le guide du pécheur sur son chemin de vie – l’itinéraire inconnu de lui certes – mais le menant tout droit à sa glorieuse migration dans le Paradis du Juste Roi ! (Sg.17)

Quand une âme est en prière, il faut la laisser faire, car c’est le moment où elle est le plus proche de son Créateur. C’est le moment où Il lui apprend ses erreurs et l’instruit à s’en repentir. Ainsi la prière d’une seule âme en pleine conversion, attire, appelle La Lumière du Rédempteur, non seulement sur elle-même mais sur tous ceux qui la touchent de près ou de loin. C’est de nouveau Le Triomphe de La Bonté sur la barbarie de L’Ennemi.

Certes la prière est une discipline à adopter et ne jamais perdre !

Qui ne prie pas, ne sait pas ce qu’il perd, car qui ne prie pas, se perd, mais ne le sait pas…

Prions donc mon ami mon frère, pour lui pour elle ! Faisons de notre vie une prière incessante – c’est le sur moyen de répondre à L’Appel de L’Amour que tous demeurent en Son amour. Et même si nous ne savons plus nous exprimer, dire notre regret envers Lui tant nous nous sommes égarés, croyons que L’Esprit d’Amour viendra à notre secours et s’exprimera pour nous en ce qu’Il nous a déjà enseigné :

Notre Père, qui es aux Cieux, que ton nom soit sanctifié, que ton règne vienne, que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel. Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour. Pardonne-nous nos offenses comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés, et ne nous soumets pas à la tentation, mais délivre-nous du mal. Amen +

A cela le Père a réagi sans tarder. Faisant ouvrir Le Ciel, Il fit dépécher sur la Terre Sa Volonté :

« Ne cherchez pas avec inquiétude comment vous défendre ou que dire, car le Saint Esprit vous enseignera à cette heure même ce qu’il faut dire. »

Lc,12,11

Alléluia ! Oh Papa comme Tes Paroles nous ravissent ! Nous Te rendons grâce de nouveau en ce puits d’accomplir toujours ce qui fut dit. 

Chers frères et sœurs, chers pèlerins, si l’un de nous vient à pécher, n’oublions pas que nous avons un défenseur devant le Père : Jésus Christ, le Juste. Il est la victime offerte pour nos péchés, et non seulement pour les nôtres, mais encore pour ceux du monde entier.

Dire avec le cœur un ‘Notre Père’ vaut mieux que toutes les prières que nous récitons par cœur.

Alléluia donc au Saint Esprit ! Sans Lui nous ne sommes, comme le dit le psalmiste, que des flots en furie, des êtres pleins d’envi, d’orgueil, de jalousie… ! Mais avec Lui, par Lui, et en Lui, nous revenons à La Vie, car c’est Lui qui intercède pour notre Grâce auprès du Père.

C’est Lui, Le Saint Esprit, qui t’appelle ce matin encore à reconnaitre et aimer ton état de pécheur par une vie dédiée à la prière incessante. Qu’ainsi tu apprennes à te rapprocher des autres, à pardonner aux uns et aux autres, à aimer les uns et les autres. Alors tout ce que tu diras ou feras ne sonnera plus creux ou faux ! Car on aura beau dire, mon ami mon frère, personne ne peut monter seul ce rude escalier qu’est la sainteté qui nous est imposée. Nous avons tous besoin les uns des autres pour nous aider mutuellement à l’escalader ! Et Jésus est là pour nous encourager, en nous proposant en Son intercession auprès de notre Père, Son joug léger de Frère. (Mt.11)

Eglise ô mon Eglise, c’est vers toi que va ma pensée en cette fin d’année – toi qui en ton palais invente des lois, et moi qui en ma prison peine à cause de tes interdictions. Et si nous choisissions de la terminer ensemble cette année – unis dans la prière des pécheurs ? Ne crois-tu pas que la nouvelle nous trouvera tous deux en bon état de rédemption ?

Doux et Bon Père, au nom de Ton Fils Jésus notre Sauveur, et par les saintes mains de Sa mère Marie, daigne recevoir cette prière et l’exaucer selon Ta Sainte Volonté. Que ce soit Seigneur la dernière prière que je T’adresserai sur ce sujet cette année.

A cela le Père s’est exécuté sans tarder. De nouveau Il fit ouvrir Le Ciel et fit parvenir sur la Terre cette Parole en Bénédiction.

« Vous n’avez qu’un Directeur, le Christ. »

Mt.23,10

Alléluia Père ! Quelle joie ! Je te rends grâce Seigneur de tout mon coeur, Tu as entendu les paroles de ma bouche. (Ps,138,1)

Eglise ô mon Eglise, ton Directeur t’appelle ! L’Heure est arrivée et c’est maintenant que tu dois cesser de te cacher, de te mentir à toi-même, de sortir enfin de ton palais pour venir me rejoindre en ma prison. Qu’ensemble, nous N’AYONS PAS PEUR, que nous ne perdions pas les secours de notre raison, (Sg.17,12), mais reprenions en chœur le voeu même du Bienheureux prédécesseur : OUVRONS ! OUVRONS TOUTES GRANDES LES PORTES AU CHRIST. Ecoutons Ses directives qui viennent de nouveau remettre en question notre situation :

«  Soyez miséricordieux comme votre Père est miséricordieux. Ne jugez pas, et vous ne serez pas jugés ; ne condamnez pas, et vous ne serez pas condamnés. Pardonnez, et vous serez pardonnés. Donnez, et vous recevrez : une mesure bien pleine, tassée, secouée, débordante, qui sera versée dans votre tablier ; car la mesure dont vous vous servez pour les autres servira aussi pour vous.  »

Lc 6. 36-38

Eglise ô mon Eglise, L’Heure est arrivée et c’est maintenant que tu dois laisser faire ton Directeur en fondant ta foi sur la puissance de Ses Paroles et non sur ta soi-disant sagesse, (1 Co.2,5), car Il Lui tarde, Il Lui tarde tant de te donner enfin ce qu’Il t’a promis : une mesure bien pleine, tassée, secouée, débordante, qui sera versée dans ton tablier …

Amen


«  … Ah je l’ai bien senti, la joie ne se trouve pas dans les objets qui nous entourent, elle se trouve au plus intime de l’âme, on peut aussi bien la posséder dans une prison que dans un palais, la preuve, c’est que je suis plus heureuse au Carmel, même au milieu des épreuves intérieures et extérieures que dans le monde entourée des commodités de la vie et surtout des douceurs du foyer paternel !… »

(Sainte Thérèse de L’Enfant Jésus et de La Sainte Face)

+Fraternité DIEU MISERICORDE

pour dire à chacun qu’il est aimé et sauvé

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