La foi est une belle histoire d’amour…

Hier après-midi, discutant avec une amie sur la foi et l’espérance, je me suis étonnée moi-même à faire cette révélation qui m’est venue, non comme une découverte mais comme une certitude – une grande certitude qui semblait être là depuis toujours et qui attendait ‘le’ moment pour s’affirmer avec une autorité certaine…

 A mon amie je confiais que depuis quelques temps, j’avais la nette impression que je ne croyais plus, que je n’espérais plus. C’était comme si je n’avais plus la foi ni l’espérance, non parce que je m’éloignais du Bon Dieu mais parce que maintenant, pour L’avoir rencontré, je Le connaissais – je Le connaissais suffisamment pour être consciente d’être aimée éternellement d’un amour qui fut de toujours ! Et ce simple fait avait l’effet de me ravir, de m’apaiser, de me transporter au-dessus de toute foi et de toute espérance.

 Connaitre Dieu pour L’avoir rencontré… me fait cet effet ! Je n’ai plus besoin de croire ni d’espérer ni d’aimer, tout cela semble aujourd’hui des faits accomplis dans ma vie…. Je n’ai plus de ‘besoin’, car je ‘vis’ déjà et pleinement, mes besoins d’hier et de demain… Je vis ce que certains appellent je pense, ‘l’instant présent’… et que d’autres qualifient de foi active, de charité qui se donne de la peine, d’espérance qui tient bon …*

Oui, c’est L’Amour qui me fait cet effet… C’est L’Amour qui fait que je suis aujourd’hui centrée, balancée, égale à ce que j’étais quand j’étais auprès de Lui…

Alors, JE SUIS !

Merci Jésus.

Oui !… L’Amour a de Ses façons de vous donner cette force tranquille que certains envient, et que d’autres renient… alors qu’elle est là… à la portée de chacun … et de tous !

Comme j’aimerai que toi aussi ma sœur, mon frère, tu sois déjà à cet endroit…

Je prie pour toi… car pour cela… tu devras souffrir… et mourir… pour un peu de temps seulement…

Je t’aime

Amen +

« Sur cette terre ou tout change, une seule chose reste stable, c’est la conduite du Roi des cieux à l’égard de ses amis ; depuis qu’Il a levé l’étendard de la Croix, c’est à son ombre que tous doivent combattre et remporter la victoire :  » Toute vie de Missionnaire est féconde en Croix  » disait Th. Vénard, et encore :  » Le vrai bonheur est de souffrir. Et pour vivre il nous faut mourir  » »

Pensée du jour de Thérèse de L’Enfant Jésus, (Extrait de « Œuvres Complètes »)