MEDITATION

« Puis il s’adressa à la femme … »

Evangile de Jésus-Christ selon Luc 7,36-50

La femme – une femme – femme de la ville, une pécheresse !

Ainsi était Marie Madeleine, prostituée de son état, devenue l’amie de Jésus Le Christ, Le Sauveur de tous les hommes, Lui-même Fils de L’Homme et Fils de Dieu.

Si ta foi t’a sauvée Marie, si ton amour fut plus fort que tout, si aujourd’hui tu es assise à l’une de ces places réservées aux côtés du Père, c’est parce que Ton cœur fut entièrement à Lui à travers Jésus-Christ.

En aimant ce dernier Marie, en aimant de tout ton être Le Fils bien aimé, c’est Lui, Le Père, que tu as aimé de tout ton être. Et Lui, le Père, Il a aimé ça. Tellement bien qu’Il t’a octroyé la meilleure place à Ses côtés !

Et aujourd’hui Marie, tu veilles, tu veilles sur toutes ces femmes de la ville, nombreuses pécheresses qui errent les rues en quête d’un peu de paix qu’elles espèrent trouver en ces aventures du moment, dans le secret de ces nuits qui écrivent le temps.

Certes, elles ont tort et toi tu le sais bien Marie. Mais tu veilles quand même parce que là est ton métier.

Marie, femme de la ville, pécheresse dans le monde, devenue veilleur au Ciel pour Le Seigneur du monde.

Parce que tu as osé Marie, tu as osé te mettre de côté, tu as osé quitter ce monde et ses péchés ; parce que tu as osé Marie, braver les regards de ceux-là même qui te faisaient pécher ; parce que tu as osé Marie, leur dire NON, quand un jour tu as entendu parler de Lui.

Alors tu as bravé le temps ! Toi qui ne sortais plus que dans les ténèbres de la nuit, tu as osé sortir au grand jour ! Tu as bravé tous les regards des gens, de ceux venus pour prendre le peu qui te restait à leur offrir ! Tu as bravé ton péché Marie, au grand jour tu l’as exposé, et tu es venue, tout simplement t’agenouiller, te prosterner à Ses pieds – aux pieds de Celui que tu devais aimer pour le reste de ta vie.

Tu as osé Marie, parfumer les pieds de Jésus-Christ, les mouiller de tes larmes, les essuyer de tes longs cheveux soyeux bien coiffés pour ce moment d’éternité … Tu as osé Marie aimer Le Fils de Dieu.

Tu as osé te présenter à Lui comme tu étais, pourrie à l’extérieur… Et Lui n’a vu que l’intérieur qui était demeuré intact, vierge, immaculé, rien que pour Lui ! Et Il s’est servi !

Alors Dieu, Son Père, quand Il a promené en cet instant Son Regard sur la Terre, du haut de Sa Grandeur, Dieu a vu ton geste… et Il l’a aimé. De tout Son Etre Il a aimé ce que tu faisais. Il a reçu chacun de Tes gestes comme si c’était à Lui que tu les faisais. Il S’est mis à la place de Jésus, à la place du Fils. Et Dieu S’est fait chair. Et Le Verbe S’est fait chair ! Et Il t’a aimé Lui aussi, Marie, de tout Son cœur, de tout Son esprit, de tout Son Etre.

Alors Il a osé Lui aussi…

Dieu, Le Père, a osé défaire tes nœuds Marie, tous tes nœuds, un par un Il les a déliés. Il a osé défaire ce qui avait était fait. Il a osé délier ce qui avait été lié. Il a séparé ton corps de ton âme et Tu fus alors entièrement à Lui.

Par une Parole donnée, Le Verbe a osé Se prononcer :

« Tes péchés sont pardonnés. Ta foi t’a sauvée. Va en paix ! »

Et je me souviens… Je me souviens de ce jour où Maurice est apparu de nouveau dans ma vie… comme sortit d’un autre monde… d’une autre vie… Moi aussi j’ai pleuré… devant lui si calme si pondéré si pareil comme au premier jour… moi aussi j’ai pleuré quand il m’a dit : « Ce n’est pas l’extérieur que je viens voir, mais l’intérieur » …

Et je te dédie cette méditation – à toi Maurice, mon époux, l’amour de ma vie – celui qui sait m’aimer comme je suis… qui a su me reprendre dans l’état où le monde m’avait laissé …

Où es-tu aujourd’hui Marie ?

Je repose en Lui mon petit. Je repose en L’Amour, avec le Fils et Le Père, et Le Saint Esprit qui nous unis.

O Marie, aide-moi ! Sans vouloir me comparer à toi, je suis moi aussi une femme de la ville, prisonnière de mon état, pécheresse à ses heures ! Aide-moi à faire comme tu as fais… à oser ce que tu as osé… à aimer Jésus comme tu L’as aimé, à n’aimer que Lui, ne voir que Lui ; et mon prochain comme Il le voit Lui… avec son extérieur pourri et son intérieur intact, vierge, immaculé, comme au premier jour de sa vie… Aide-moi Marie, veille sur moi…

C’est mon job mon petit, dors tranquille.

Merci Marie. Merci Jésus. Au nom du Père par Le Fils dans Le Saint Esprit. Amen +

Doris David +/ Fraternité Dieu Miséricorde

témoin de La Miséricorde devant tous les hommes

« Ce n’est pas  » la mort  » qui viendra me chercher, c’est le Bon Dieu. La mort, ce n’est pas un fantôme, un spectre horrible, comme on la représente sur les images. Il est dit dans le catéchisme que  » la mort c’est la séparation de l’âme et du corps « , ce n’est que cela !» » Pensée du jour de Thérèse de L’Enfant Jésus, (Extrait de « Œuvres Complètes »)

« Enfant bien-aimé du Père, viens te jeter dans Mes bras. Ne perds plus de temps à regarder ni ton passé, ni toi-même. Tourne ton regard vers Moi, ton Dieu. Regarde Mon Amour, regarde Ma Miséricorde. Jamais tu n’en seras digne, jamais tu ne mériteras ces dons; mais accueille-les dans ton coeur, parce que le Père veut qu’il en soit ainsi » La Pensée du Jour – extraite du livre ‘Pour le bonheur des Miens, Mes choisis – Jésus’, de Léandre Lachance

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