Il faut souffrir pour ressusciter. »

« Jésus disait à ses disciples :  » Il faut que le Fils de l’homme souffre beaucoup, qu’il soit rejeté par les anciens, les chefs de prêtres et les scribes, qu’il soit tué, et que, le troisième jour, il ressuscite.  » Il leur disait à tous : « Celui qui veut marcher à ma suite, qu’il renonce à lui-même, qu’il prenne sa croix chaque jour, et qu’il me suive. Car celui qui veut sauver sa vie la perdra ; mais celui qui perdra sa vie pour moi la sauvera. Quel avantage un homme aura-t-il à gagner le monde entier, si c’est en se perdant lui-même et en le payant de sa propre existence ? »

Evangile de Jésus-Christ selon saint Luc 9,22-25

MEDITATION

Frère, Sœur,

Je te souhaite la bienvenue sur Le Chemin.

Pareil à l’enfant qui apprend à marcher en tombant et se relevant plusieurs fois, ainsi tu veux t’engager sur Le Chemin – Le Chemin de la vie,  Le Chemin de L’Esprit – de L’Esprit de Vérité !

Il est de mon devoir de t’avertir ce qui suit :

Ce Chemin est un apprentissage, et tous les hommes et les femmes de la Terre sont appelés à l’emprunter car il n’y en a pas d’autre. Toutefois, avant de t’y engager en pèlerin, tu dois savoir que tu vas rencontrer forcément sur ce Chemin, un ennemi redoutable, qui te feras souffrir, entrer en multiples tentations, qui n’hésitera pas à te balancer à tout bout de champ, des obstacles, souvent difficile à surmonter, à enlever de ton sentier, car son rôle à lui est d’empêcher quiconque qui s’engage sur ce Chemin de vie, d’arriver jusqu’au bout, car au bout, et il le sait, il y a La Récompense : La Résurrection – la Vie Eternelle en esprit et en vérité !

L’ennemi est au courant de tout bon projet inventé pour le bonheur de chaque enfant de la Terre par leur Père, Le Bon Dieu Créateur de vie, car jadis, il est sorti de Lui. Mais à cause de sa désobéissance à La Parole du Maitre de la Vie, ce dernier l’a chassé comme un malfrat, un malfaiteur qu’il est, et aujourd’hui il erre sur la Terre et passe son temps à fatiguer les enfants du Bon Dieu.  

A cause de sa mauvaise engeance et de son mauvais comportement, Dieu l’a interdit de s’approcher de La Récompense. Voilà pourquoi, fou de colère et avec un esprit jaloux et vengeur, il ne se gêne pas pour encourager les pèlerins sur Le Chemin, à abandonner le parcours et rebrousser chemin.

Fais donc très attention à lui. Toutefois je dois te dire que sur ce chemin, tu n’es pas seul si c’est cela que tu redoutes le plus ! Il y a quelqu’un qui t’attend pour te faire une proposition. C’est l’ennemi de l’ennemi, encore plus redoutable que lui. C’est Jésus-Christ – le Fils de Dieu Créateur de Vie – ton grand frère ! Ton Père l’a placé là, pour t’aider à combattre l’ennemi, déjouer ses plans et enlever ses obstacles. Quel bel avantage que tu as là ! N’est-ce pas ?

Oui certainement, de l’aide il m’en faudra avec le portrait que tu me dresses là ! Alors, où puis-je le trouver ce Jésus-Christ ?

Oh, ne t’en fais pas pour ça : IL EST LE CHEMIN ! Il viendra à toi et te proposeras de marcher derrière Lui car Lui est notre bouclier devant l’ennemi !

Ne ferme pas tes oreilles à Sa voix, mais dès que tu L’entendras te dire : « Viens, suis moi ! » N’hésite surtout pas. Ca voudra dire que tu es prêt au combat. Dis Lui OUI tout de suite et engage-toi. Marche à Sa suite !  Ne le lâche pas. 

Toutefois je ne te cacherai pas que pour suivre Jésus-Christ, tu devras renoncer à faire ta petite volonté car tu devrais n’écouter que Sa voix ! C’est une croix à porter, je le sais, car je connais ton petit caractère beaucoup comme le mien jadis : souvent orgueilleux, souvent fier, souvent voulant tout faire par toi-même. Mais si tu veux obtenir la Récompense au bout de ce Chemin, Tu devras écouter Sa Voix car Il deviendra ton Berger, ton Maître, sinon ça ne marchera pas ! Tu n’arriveras pas au bout du Chemin si tu te mets à écouter toutes sortes de sons de cloches ! Tu devras dire adieu à la Vie d’éternité qui t’attend. Mais ce n’est pas ce que tu veux n’est-ce pas, mon frère, ma soeur ?

Non, en effet, je veux arriver jusqu’au bout et toucher ma récompense.

Alors, voilà ta croix ! Porte là dignement. Mets là à ton cou chaque jour comme pour te rappeler qui tu es et ce que tu dois faire pour arriver.

Merci Seigneur ! Mais… qui suis-je en vérité ?

Ne me remercie pas et ne m’appelles pas Seigneur. Je suis moi-aussi un pèlerin comme toi sur le même Chemin, mais à la différence près que, ce Chemin, j’ai l’avantage de l’avoir déjà quelque peu arpenté et si j’arrive aujourd’hui à me relever quand je tombe dans les nids de poule de l’ennemi, comme j’arrive à retrouver les sentiers qui me ramène sur la Route principale quand je me suis égaré grâce à la tentation de l’ennemi, c’est grâce à Jésus-Christ qui m’a bien éduqué, bien instruit, bien enseigné comment déjouer les plans de l’ennemi !

Sur ce Chemin, voilà qui je suis et voilà qui tu es ! Sur toi, j’ai une longueur d’avance, j’ai un avantage. Si tu veux je peux t’aider car un jour il te sera demandé la même chose qui m’est aujourd’hui demandée : de partager tous ces trésors que j’ai personnellement reçus gratuitement de la part de Jésus-Christ, avec tout pèlerin affamé qui viendrait me demander.

Mais avant de répondre, réfléchis et prions ensemble. Demandons au Père de t’allouer Son Esprit Saint qui guidera ta réponse selon La Parole qu’Il t’enverra et qui par Sa grâce, retombera sur le rebord de ce puits et t’indi
quera la réponse que tu dois me donner.

Es-tu prêt ?

Oui, allons-y pour La Parole. Je la demande au Père : Seigneur par Ta Parole, affermis mon cœur alors que mon oreille se tend vers Toi pour La recevoir dans la foi et l’humilité. Ce que Tu me diras, je le ferai, car je sais que mon objectif sur ce Chemin où Tu m’as mis ce matin, n’est pas que je crois en ce que je verrai mais en ce que je ne verrai pas à travers cette âme qui est prête à m’aider à marcher derrière Ton Fils Jésus-Christ et ainsi garder le cap malgré l’ennemi.

Voilà pour ma prière. A toi maintenant.

Oui mon frère, ma sœur

Père, lorsqu’il me fut donné pour la première fois de pénétrer dans le sanctuaire des âmes, je vis tout de suite que la tâche était au-dessus de mes forces, alors je me suis mise dans Tes bras, comme un petit enfant et cachant ma figure dans Tes cheveux, je T’ai dit : Seigneur je suis trop petite pour nourrir Tes enfants ; si Tu veux leur donner par moi ce qui convient à chacune, emplis ma petite main et sans quitter Tes bras, sans détourner la tête, je donnerai Tes trésors à l’âme qui viendra me demander sa nourriture.  *

A présent Père. Parle à Tes enfants qui T’ont prié avec humilité et foi.

Alors le Ciel s’ouvrit et laissa échapper 2 Paroles, une pour toi mon frère ma sœur : 

« Que la paix soit avec toi ! Ne crains rien. »   
Juges : 6,23

Et l’autre pour moi :

« Poursuis ce qui favorise la paix et l’édification mutuelle. »
Romains : 14,19

Je crois que tout est dit ! Le Père S’est prononcé en notre faveur. Je pense que tu as compris ce que maintenant tu dois faire. Et j’ai compris ce que je dois continuer ce que j’ai commencé à faire pour la gloire de Dieu et le salut de mes frères et sœurs de la Terre.

Permets toutefois que j’ajoute seulement ceci qui pourrait t’aider à voir plus clair dans ta décision : Seul, il est vrai, tu marcheras plus vite, mais cela ne veut pas dire que de ce pas tu iras loin ! Et loin, comme je dois, tu dois aller. Ne crois-tu pas qu’à deux nous marcherons définitivement plus loin et arriverons gagnants ? 

La boule est à présent dans ton camp. Mais sache que quoique tu décides de faire, je serai toujours à tes côtés de loin comme de près, par la prière et l’intimité d’esprit qui nous lie en frère et sœur du Ressuscité, au nom du Père par le Fils dans le Saint Esprit.

Quant à moi, je Te rends grâce Père pour Ta Divine intervention, comme toujours fidèle et pleine d’amour en Christ notre Sauveur.

Merci mon Seigneur et mon Dieu, Abba, mon Papa !

Amen +

* d’après la pensée du jour de notre petite soeur T

PENSEES

 

Lorsqu’il me fut donné de pénétrer dans le sanctuaire des âmes, je vis tout de suite que la tâche était au-dessus de mes forces, alors je me suis mise dans les bras du bon Dieu, comme un petit enfant et cachant ma figure dans ses cheveux, je lui ai dit : Seigneur je suis trop petite pour nourrir vos enfants ; si vous voulez leur donner par moi ce qui convient à chacune, emplissez ma petite main et sans quitter vos bras, sans détourner la tête, je donnerai vos trésors à l’âme qui viendra me demander sa nourriture.

 

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