purifiée par la foi

moine tout ce que vous voudriez que les autres fassent pour vous, faites-le pour eux, vous aussi

« Comme les disciples s’étaient rassemblés autour de Jésus, sur la montagne, il leur disait :  » Demandez, vous obtiendrez; cherchez, vous trouverez; frappez, la porte vous sera ouverte. Celui qui demande reçoit ; celui qui cherche trouve ; et pour celui qui frappe, la porte s’ouvrira. Lequel d’entre vous donnerait une pierre à son fils qui lui demande du pain ? ou un serpent, quand il lui demande un poisson ? Si donc, vous qui êtes mauvais, vous savez donner de bonnes choses à vos enfants, combien plus votre Père qui est aux cieux donnera-t-il de bonnes choses à ceux qui les lui demandent ! Donc, tout ce que vous voudriez que les autres fassent pour vous, faites-le pour eux, vous aussi, voilà ce que dit toute l’Écriture : la Loi et les Prophètes.»

Evangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu 7, 7-12

MEDITATION

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Depuis que je suis toute petite, j’ai entendu maintes et maintes fois ma grand-mère et mes tantes me répéter que je devais toujours honorer mon père et ma mère, les respecter et les écouter. Plus tard en grandissant j’ai su que c’était un commandement de Dieu, alors j’ai essayé de le pratiquer malgré que cela ne fût pas toujours facile.

Aujourd’hui que j’ai moi-même dépassé l’âge d’être ‘parent’, aujourd’hui que je suis grand-mère, et que ma propre mère de 88 ans est toujours en vie, aujourd’hui qu’elle se retrouve par la force des choses, seule et sans toit et par-dessus le marché fragile, frêle et handicapée, me voici de nouveau nez à nez, confrontée à ce commandement qui vient, pour ainsi dire, de nouveau me hanter, me rappeler ce que je dois faire : honorer ma mère de la meilleure manière qui soit.

Bien entendu je sais ce que je dois faire pour cela : la prendre chez moi,  car Maman a toujours détesté les maisons de retraite et si on l’obligeait à y aller, ce serait comme si on l’enterrait vivante !

La décision n’a pas été difficile à prendre, surtout que suite à ma demande, Le Bon Dieu m’avait confirmé Sa Volonté en ces quelques Paroles reçues en oraison quelques jours auparavant : « Honore ta mère. Ne l’abandonne pas à aucun jour de sa vie. Fais tout ce qui lui est agréable. Ne contriste en rien son esprit… » *

Toutefois, mettre cela en pratique, je le savais, devait prouver être une autre paire de manche. Déjà depuis quelques jours, je suis assaillie de multiples doutes, de peur et de moments d’angoisse où je me dis que ce projet est bien trop grand pour petit moi, que je ne saurai en être digne, et bien plus encore !

Alors, de nouveau, hier soir, je me suis mise en prière, tout comme la reine Esther *, car je voyais en tout cela le jeu de l’Ennemi qui veut à tout prix faire capoter ce que je sais est un Projet de Dieu. Je me suis mise à nue devant Lui et Il a répondu à toutes mes demandes :

Ce matin pendant l’oraison j’ai reçu cette Parole : « C’est par la foi que tu fus purifiée. » J’ai compris par là que Le Seigneur de demandait de redoubler de confiance en la foi que j’ai toujours eue en Lui, car Il ne m’a jamais laissée tomber, Il a toujours été  là, surtout dans mes pires moments.

Après l’oraison, j’ai pris un moment pour envoyer un message à mon cher époux qui se fait du souci pour moi, et je lui ai dit que j’étais une femme de foi, que je marchais d’après ma foi, et que je devais continuer et de nouveau faire confiance à cette foi qui m’avait tellement aidée dans le passé.

Ensuite je suis allée consulter ma boite à e-mails et le premier que j’ai ouvert avait pour titre : « Un ex-chanteur … sauvé par la foi ». C’était son témoignage et voici quelques extraits des paroles qui m’ont touchées le plus : « Conseil de ma mère : « Quand tu étais petit, tu avais la foi. Retrouve-la». L’enfant qui a délaissé ses parents oublie même qu’un jour il a eu des parents. »

Il n’y avait plus de doute possible : je savais qu’à l’instant même, notre Seigneur me parlait, me guidait sur ce que je devais faire. Et la cerise sur le gâteau fut quand quelques minutes plus tard, j’ai pris connaissance de L’Evangile du Jour : « Celui qui demande reçoit {…} tout ce que vous voudriez que les autres fassent pour vous, faites-le pour eux, vous aussi »

Chers frères et sœurs,

Je n’ai à ce moment de ma vie, aucun doute que Dieu parle aux hommes à travers Les Saintes Ecritures et les personnes qu’Il met sur notre chemin pour nous donner des signes, nous encourager, nous guider. Je n’ai aussi aucun doute à ce moment de ma vie, que Son Ennemi est au courant de tous les projets du Bon Dieu et qu’Il essaie de tout faire pour les faire capoter : la peur, le doute, les angoisses, les questions que l’on se pose alors que l’on connait déjà les réponses, tout cela sont des tours, des ruses de sa part et il faut savoir les discerner à temps, avant qu’ils ne nous atteignent et nous fassent prendre les mauvaises décisions et ainsi, aller contre La Volonté de Dieu. Je n’ai à ce moment de ma vie, aucun doute qu’Il serait bien plus heureux et nous aussi, si nous Lui faisions simplement confiance, que nous ressentions Sa présence même quand Il se tait, même quand nous ne voyons pas de signes, même dans la solitude !

Père je Te demande pardon pour mes doutes et mes peurs. Je Te demande pardon pour mon manque de foi. Et  je veux Te rendre grâce ô mon Dieu, en empruntant au psalmiste qui a su si bien Te le dire, sa propre louange :

« De tout mon cœur, Seigneur, je te rends grâce : tu as entendu les paroles de ma bouche. Je te chante en présence des anges, vers ton temple sacré, je me prosterne. Je rends grâce à ton nom pour ton amour et ta vérité, car tu élèves, au-dessus de tout, ton nom et ta parole. Le jour où tu répondis à mon appel, tu fis grandir en mon âme la force. Ta droite me rend vainqueur. Le Seigneur fait tout pour moi! Seigneur, éternel est ton amour : n’arrête pas l’œuvre de tes mains. » *

A cela Le Père a de nouveau fit parvenir une Parole en guise de consolation pour l’âme de Sa petite fille qui fut si troublée par l’Ennemi :

« Tu n’auras plus à pleurer, car Il va te faire grâce à cause du cri que tu pousses, dès qu’Il t’entendra, Il te répondra. »

Isaïe : 30,19

Merci Abba, Père ! Aide-moi à Te faire confiance dans la foi et la joie. Aide-moi ‘à avancer sans savoir où Tu me conduis. Car Tu es mon Maître, et je suis Ton élève, celui à qui Tu enseignes, celui que Tu instruis, que Tu formes et surtout que Tu aimes follement. Je le ressens encore aujourd’hui, et je sais que c’est uniquement en accueillant Ton Amour ô Papa, que je peux recevoir autant de Toi.’

Chers frères et sœurs,

Par ce que je vis en ce moment, et ce que je vous partage, je ne peux que vous encourager à faire bien plus de confiance à Dieu notre Père qui est aux Cieux et à Sa Parole. Je ne peux que vous encourager à La consulter à chaque fois où vous aurez besoin d’être guidés, où vous vous sentirez en danger ou en manque. Et je voudrai vous garder à travers mes témoignages, dans l’amour de notre Dieu, par la foi aveugle et l’espérance qui vient avec.

Réjouissez-vous avec moi mes frères et soeurs, car les larmes qui envahissaient mon âme depuis hier se sont changées en joie aujourd’hui, grâce à L’Instruction de notre Bon Berger !

Amen +

* Tobit 4 *Esther 4 * psaume 138

 

PENSEES

Sainte-therese «… je veux imiter Saint Paul qui se réjouissait avec ceux qu’il trouvait dans la joie : il est vrai qu’il pleurait aussi avec les affligés et les larmes doivent quelquefois paraître dans le festin que je veux servir, mais toujours j’essaierai qu’à la fin ces larmes se changent en joie, puisque le Seigneur aime ceux qui donnent avec joie.  »   

Thérèse de L’Enfant Jésus et de la Sainte Face

colj52 «Mon enfant, continue à avancer sans savoir où Je te conduis. Je suis ton Maître, toi, tu es Mon élève, celui à qui J’enseigne, que J’instruis, que Je forme et surtout que J’aime follement. C’est uniquement en accueillant Mon Amour que tu peux recevoir autant de Moi. »
(Pensée du Jour – extraite du livre ‘Pour le bonheur des Miens, Mes choisis – Jésus’, de Léandre Lachance)

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