Jésus disait à la foule : » Soyez miséricordieux comme votre Père est miséricordieux. Ne jugez pas, et vous ne serez pas jugés ; ne condamnez pas, et vous ne serez pas condamnés. Pardonnez, et vous serez pardonnés. Donnez, et vous recevrez : une mesure bien pleine, tassée, secouée, débordante, qui sera versée dans votre tablier ; car la mesure dont vous vous servez pour les autres servira aussi pour vous. »
Evangile de Jésus-Christ selon saint Luc 6, 36-38
MEDITATION
«Donnez, et vous recevrez : une mesure bien pleine…»
Revenir habiter chez ses parents, surtout quand on les a quittés depuis longtemps pour faire sa propre vie, tout comme cohabiter avec ses enfants alors qu’ils nous ont quittés depuis longtemps et que nous avons adopté entre temps certaines petites habitudes en vieillissant, ne sont guère des évènements qui sont dans le courant naturel des choses. Le Seigneur Lui-même a dit que l’homme quittera son père et sa mère, pour s’attacher à sa femme.*
Mais Il a aussi dit : « » Soyez miséricordieux comme votre Père est miséricordieux. {…} Donnez, et vous recevrez : une mesure bien pleine, tassée, secouée, débordante, qui sera versée dans votre tablier ; car la mesure dont vous vous servez pour les autres servira aussi pour vous. » *
Ceci pour nous inviter à ne pas paniquer quand nous nous voyons confrontés à ces situations, car Lui-même a du boire jusqu’à la lie à la coupe du renoncement et au don de Lui-même la vielle de Sa Passion, non sans avoir au préalable supplié Dieu Son Père de l’en éloigner ! Alors Lui mieux que quiconque connait tous les rouages.
Si Jésus m’invite aujourd’hui à boire de Sa propre coupe, en me demandant d’héberger chez moi ma pauvre maman de 88 ans, c’est parce qu’Il sait que j’en suis capable. Lui-même m’a préparée à cela, comme Il fut préparé à monter sur Sa Croix.
Et à mon tour, je sais en retour, qu’au-delà du renoncement qui m’est demandé et du don de moi-même que je dois accorder, il y a La Récompense qui m’attend : une mesure de miséricorde bien pleine, tassée, secouée, débordante, qui sera versée dans mon tablier ; car la mesure dont je me servirai pour aider ma pauvre mère dans le besoin, servira aussi pour moi à la fin !
Merci mon doux Jésus de Ta confiance. Vraiment Ton joug est léger.* Toi qui as vu dans le passé combien mes parents m’ont aidés quand j’étais dans le besoin, aide-moi je T’en supplie à être digne de cette mission qui m’est confiée aujourd’hui de rendre l’ascenseur à Maman. Je sais que sans Toi qui es Le Miséricordieux Dieu, je ne réussirai pas car je ne suis qu’une faible pécheresse, ‘un petit avorton’ sans force et sans courage*. Toutefois quand j’aurai réussi, quelle transfiguration alors ce sera pour moi ! Merci Seigneur de m’inviter à vivre déjà ma propre résurrection.
Père, l’Heure est arrivée. Glorifie Ta fille afin que Ta fille Te glorifie. * Qu’elle soit digne de boire à la coupe de Son doux Maître et Sauveur, pour Ta plus grande Gloire et le Salut de sa Maman !
Amen +
A cette supplication, Le Père répondit sans tarder :
Moi, Je t’exauce et te regarde.
Os,14,9
Merci Abba, Papa et Merci à tous ceux qui prient pour moi.
* Matthieu 19* Luc 6*Mtatthieu 11*1.Co.15*Jean 17
Commentaire
Bonsoir Doris,
C’est à un véritable défi spirituel d’amour que le Seigneur vous demande de vous confronter :
Tout être humain, jeune ou d’âge avancé est enfant de Dieu. J’ai
toujours pensé que de prendre soin d’une personne âgée ou d’une personne gravement malade physiquement ou mentalement demande de surpasser sa capacité habituelle d’amour.
En plus, en l’accueillant chez vous, ce défi est permanent.Je pense que si vous le faites, ce n’est pas seulement parce que vous espérez avoir en retour une mesure pleine. Vous le faites parce que l’amour est plus fort que tout et que la dignité humaine n’a pas de prix.
Moi aussi, je suis exposée à la maladie de mon père (une MA comme disent les médecins qui n’osent pas prononcer le nom). Il est vrai qu’il est en maison de retraite médicalisée et qu’il a les moyens de la payer.
Je vis ces moments là comme un défi lancé à l’amour, pour qu’il tienne quelque soit la déréliction finale.
Comme si l’on était amené à aimer le corps meurtri et ensanglanté du Christ.
Que Dieu nous aide à préserver notre amour.
Qu’il me pardonne mon manque d’abnégation.
J’essayerai de donner à mon prochain ce que d’autres donnent à mon père.Que Dieu vous bénisse.
Emylia
Bonjour Emylia, et merci. Oui vous avez raison, ce n’est pas pour la récompense que l’on fait ce que l’on doit faire pour Le Royaume d’Amour. On le fait pour Lui… pour L’Amour… Sinon on ne peut pas – dans la même pensée que mère Teresa ! Vous le dites d’ailleurs : « Comme si l’on était amené à aimer le corps meurtri et ensanglanté du Christ. » Que Dieu vous bénisse aussi et exauce votre prière que je porterai dans la mienne aujourd’hui même. Le Seigneur m’a apprise une grande chose ce matin pendant l’oraison : un rêve sans Foi ni Loi ne se réalisera pas – il restera toujours au stage de rêve.
Je vous embrasse tendrement en Christ notre Maître et Sauveur
doris +xxxx
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