Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 6,7-15.

Comme les disciples s’étaient rassemblés autour de Jésus, sur la montagne, il leur disait : « Lorsque vous priez, ne rabâchez pas comme les païens : ils s’imaginent qu’à force de paroles ils seront exaucés. Ne les imitez donc pas, car votre Père sait de quoi vous avez besoin avant même que vous l’ayez demandé. Vous donc, priez ainsi : Notre Père, qui es aux cieux, que ton nom soit sanctifié. Que ton règne vienne ; que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel. Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour. Remets-nous nos dettes, comme nous les avons remises nous-mêmes à ceux qui nous devaient. Et ne nous soumets pas à la tentation, mais délivre-nous du Mal. Car, si vous pardonnez aux hommes leurs fautes, votre Père céleste vous pardonnera aussi. Mais si vous ne pardonnez pas aux hommes, à vous non plus votre Père ne pardonnera pas vos fautes. »

MÉDITATION

« votre Père sait de quoi vous avez besoin avant même que vous l’ayez demandé.»

Depuis 2 jours, j’avoue devant vous mes frères et sœurs, que je n’entendais plus La Voix qui me parle chaque jour – La Voix de Dieu à travers Les Saintes Ecritures. C’est comme si Elle s’était délibérément tue. Mes oraisons quotidiennes s’étaient soudainement asséchées, et pour tout vous avouer, hier j’avais commencé une panique !

Pendant ces quelques jours de ‘ténèbres’, plein d’idées sont venues me troubler l’esprit, et je me suis même longuement interrogée sur ce que j’avais bien pu faire pour mériter ce que je pensais être ‘une sanction’ venant du Ciel, allant chercher dans ma mémoire une faiblesse, une erreur, un péché, quelque chose qui aurait pu attirer la colère de Dieu sur ma petite personne ! Et pour couronner le tout, je me suis mise à douter, à douter de moi, à douter de Lui ! Malgré toutes les preuves, les prodiges et les signes dont Il m’a gratifiée depuis 14 ans maintenant que je chemine avec Son Esprit, je me suis demandée si tout cela était vrai, et si c’était bien Sa Voix qui me guidait depuis tout ce temps !

Ce matin, après une nuit blanche, et après avoir pris connaissance et prier Les Saintes Ecritures du jour, j’ai compris que j’étais entrain d’être éprouvée, et que j’allais devoir passer par là où tant d’autres ont passé avant moi, c’est à dire par la fameuse ‘nuit de la foi’ !

On dit que tout croyant, un jour ou l’autre, passe par cette nuit horrible. D’ailleurs Jésus même a du la traverser : sur la Croix, dans un moment de ténèbres, Il a crié vers Le Ciel : « Elie, Elie, pourquoi m’as-tu abandonné ! »

Je ne ferai donc pas exception !

Toutefois, quand j’ai compris qu’en Se tournant vers Elie, Jésus S’était en fait tourné vers L’Esprit de Dieu qui avait habité le prophète, alors j’ai fait comme Lui : bravement ce matin, je me suis présentée devant le même Esprit, et je Lui ai dit ce que j’avais sur le cœur :

« Seigneur, je voudrais que Tu saches que même si Tu cessais un jour de me parler, même si je ne devais plus entendre Ta Voix, eh bien moi, je ne cesserai pas de revenir à Toi. Je reviendrai tous les jours à mes cahiers comme auparavant je faisais, avant que Tu ne viennes me trouver pour me parler et faire mon éducation. Je reviendrai Te parler même si Toi, Tu cessais de le faire. »

Croyez mes chers frères et sœurs que ma joie fut profonde quand de nouveau j’ai entendu Sa Voix déverser en moi une pluie de Paroles de lumière, de bonheur et de paix :

« Oh ma toute belle ! Tu bénis mon cœur de tes paroles. Toutefois, comment peux-tu penser un instant que je pourrai cesser de Te parler ? As-tu oublié que j’ai inscris Les Paroles d’Eternités sur ton coeur ? Saches que ce que le Père donne, Il ne le reprend pas. Toutefois, la ‘nuit de la foi’, tu la vivras et plus d’une fois, ceci afin que dorénavant, tu puisses marcher dans les ténèbres tout en sachant que La Lumière brille au-dedans de toi par Les Paroles d’Eternités que je t’ai confiées. Ceci afin que, traversées, ces ‘nuits’ redoutées se changent en journées éternelles de grâces, non seulement pour toi mais pour ceux que Le Père t’enverra. Grâce à l’épreuve de la foi, tes œuvres deviendront de plus en plus grandes, ceci afin que Le Père, en elles, soient glorifiées ! Souviens-toi de cela quand pendant ces longues ‘nuits’ tu seras tentée d’abandonner la partie, de perdre ce que tu as de meilleur en toi : ta foi ! Saches que pendant ces moments là, tu seras plus proche du Ciel que jamais tu n’as été jusque là ! Plus tu t’approcheras, et plus les ‘nuits’ seront longues, mais plus Ma lumière, en toi, resplendira.»

Après cela, Il me demanda d’ouvrir Le Livre des Saintes Ecritures, et ce que je lu vint combler ma joie, car c’est un passage de L’Evangile qui vient ‘juste après’ celui de La Rencontre de Jésus au bord du puits avec la Samaritaine !

Cette Rencontre, je sais que je L’ai faite, il y a maintenant 14 ans de cela. Et durant ces 14 années, L’Esprit Saint, je le sais, ne m’a jamais quitté. Présent chaque matin, Il a éduqué mon petit esprit, sans faillir. Et je me suis laissée faire. Toutefois, je me rends bien compte que ces derniers temps, je Lui posais trop de questions. Je voulais tout savoir et j’étais trop pressée de connaitre Sa Volonté. Et Le Seigneur a dit STOP ! Il a eu raison !

Oh ! Avec Lui, j’ai passé de merveilleux moments à comprendre Les Saintes Ecritures. Je sais que ce n’est pas terminé, car tant que je serai sur la Terre, je n’aurai pas fini d’apprendre ni de découvrir. D’autres moments d’éternités sont à venir ! Mais pour le moment, le nombre de cahiers qui recueillent ceux passés, sont là pour témoigner du bonheur que l’on peut vivre et faire vivre dans le partage et la prière, quand on se soumet à L’Esprit du Bon Dieu.

A ce sujet, il y a quelques semaines de cela, ma petite fille est venue me trouver et m’a dit : « Granny, quand tu vas mourir, euh… je ne veux pas que tu meures hein, comprends moi bien, mais… quand tu vas mourir, pourrais-je avoir tes cahiers ? »

Avec cette ‘légation’, avec cet ‘héritage’, et tout ce qui m’a été donnée de vivre récemment, je comprends que je viens de faire un pas ‘en avant’ sur mon propre Chemin de Vie. Avec l’épreuve de la nuit qui est venue couronner le tout, je sais que si j’en suis sortie grandie, c’est parce que plus devant, il y a autre chose qui m’attend.

Je crois bien mes amis, mes frères et mes sœurs, que votre petite sœur vient d’ajouter un nouveau jour, non seulement à son calendrier de vie, mais aussi a celui de chaque âme pour laquelle, malgré la nuit, elle a continué à se placer devant son Seigneur !

Pour tout cela et pour elles en particulier, je Te rends grâce O Eternel mon Père qui es aux Cieux… Et je voudrai Te dire de nouveau que, bien ou moins bien, malade ou bien portante, chaque matin, Tu entendras la voix de Ta petite âme, qui viendra disposer ses prières devant Toi, et elle attendra. Elle attendra dans la simplicité que Tu veuilles bien Lui parler. Merci Abba, mon Papa ! Au nom de Jésus-Christ. Amen + *

A cette action de grâce, Le Ciel s’ouvrit de nouveau pour laisser passer une Parole de Vie qui vint se reposer sur le rebord de ce puits. Et cette Parole dit :

« Cherchez le Seigneur en simplicité de coeur, parce qu’Il se laisse trouver. »

Sg,1,2

Merci Abba, Père. Tu viens encore une fois de prouver en ce modeste puits, Ta grande Sagesse et Ta éternelle Fidélité à chaque cri poussé vers Toi.

Toute question est désormais superflue, car Tu sais mieux que moi ce dont j’ai besoin et ce dont l’autre que Tu me confies, a besoin. J’attendrai Père, j’attendrai dans la patience et dans la foi que Tu veuilles bien me faire la grâce de Ta Voix, encore plus belle chaque fois !

Je ne peux terminer cette méditation sans citer ces quelques paroles que je viens de lire et qui viennent non ajouter mais l’enjoliver :

« Les temps de silence dans nos vies sont des périodes où la foi devient plus forte, si nous restons confiants, à l’écoute de Dieu. Nous ferons l’expérience que ses réponses sont toujours plus belles, plus grandes que nous l’avions pensé. »*

Merci Seigneur. Amen +

Et toi petite sœur, que dis-tu de tout cela ?

« Je ne me trouve pas dans les hauteurs en ce moment mais Jésus m’apprend à tirer profit de tout, du bien et du mal qu’il trouve en moi. Il m’apprend à jouer à la banque de l’amour ou plutôt, non Il joue pour moi sans me dire comment il s’y prend car cela est son affaire et non pas la mienne, ce qui me regarde c’est de m’abandonner, de me livrer sans rien réserver, pas même la jouissance de savoir combien la banque me rapporte. »*

Amen, merci petite sœur. Tout est grâce, tout est dit !

+doris

*selon le Psaume : 5.3 * La Bonne Semence * Pensée du jour de Thérèse de L’Enfant Jésus, (Extrait de « Œuvres Complètes ») – (phrase écrite à Céline mais que celui qui l’a retransmise, a mise à la première personne du singulier afin d’en mieux saisir pour soi-même la portée)

Que Dieu vous bénisse de Sa Miséricorde et vous garde en Son Amour