Évangile de Jésus Christ selon saint Jean 17,1-11a.

A l’heure où Jésus passait de ce monde à son Père, il leva les yeux au ciel et pria ainsi : « Père, l’heure est venue. Glorifie ton Fils, afin que le Fils te glorifie. Ainsi, comme tu lui as donné autorité sur tout être vivant, il donnera la vie éternelle à tous ceux que tu lui as donnés. Or, la vie éternelle, c’est de te connaître, toi, le seul Dieu, le vrai Dieu, et de connaître celui que tu as envoyé, Jésus Christ. Moi, je t’ai glorifié sur la terre en accomplissant l’œuvre que tu m’avais confiée. Toi, Père, glorifie-moi maintenant auprès de toi : donne-moi la gloire que j’avais auprès de toi avant le commencement du monde. J’ai fait connaître ton nom aux hommes que tu as pris dans le monde pour me les donner. Ils étaient à toi, tu me les as donnés, et ils ont gardé fidèlement ta parole. Maintenant, ils ont reconnu que tout ce que tu m’as donné vient de toi, car je leur ai donné les paroles que tu m’avais données : ils les ont reçues, ils ont vraiment reconnu que je suis venu d’auprès de toi, et ils ont cru que c’était toi qui m’avais envoyé. Je prie pour eux ; ce n’est pas pour le monde que je prie, mais pour ceux que tu m’as donnés : ils sont à toi, et tout ce qui est à moi est à toi, comme tout ce qui est à toi est à moi, et je trouve ma gloire en eux. Désormais, je ne suis plus dans le monde ; eux, ils sont dans le monde, et moi, je viens vers toi. Père saint, garde mes disciples dans la fidélité à ton nom que tu m’as donné en partage, pour qu’ils soient un, comme nous-mêmes.

MEDITATION

« Père, l’heure est venue. Glorifie ton Fils, afin que le Fils te glorifie ».

Bon Jour chers frères et sœurs, chers pèlerins, et que la Paix soit avec vous.

Ce matin je me suis réveillée et la première parole que j’ai prononcée en me tournant vers Maurice a été : « J’ai besoin d’un câlin ! » Et bien entendu, il ne s’est pas fait prié, bien vite, il s’est exécuté.

Plus tard, tandis qu’il se douchait et que je préparais notre petit déjeuner, la pensée de réclamer un câlin alors que je n’en manque vraiment pas, m’est revenue ! Maurice est un homme très affectueux et démonstratif, je n’ai pas de raison de me plaindre ! Alors pourquoi ?

Tout en mangeant, je me promettais de poser la question à notre Seigneur. Mais je n’ai pas eu le temps car dès que nous avions commencé à prier, à travers les premières Paroles de L’Evangile, j’ai compris que ce n’était pas moi qui était en manque de câlins, mais Le Père Lui-même qui en réclamait à Ses fils et filles de la Terre, par la bouche de Son Fils bien aimé : Père, l’heure est venue. Glorifie ton Fils, afin que le Fils te glorifie.

Chers frères et sœurs, chers pèlerins,

Glorifions-nous assez notre Papa des Cieux ? C’est la question que je nous pose ce matin en Fraternité, car plus tard, pendant l’oraison, notre Seigneur m’a demandée d’ouvrir Le Livre des Saintes Ecritures parce que Le Père avait, m’a-t-Il dit, à me parler sur le sujet. Et je suis tombée sur la page des Psaumes – plus précisément sur ‘L’Introduction au Recueil des ‘Louanges !’

C’est sur, Le Père réclame ! Il réclame nos louanges, Il réclame nos actions de grâce. Mais non parce qu’Il est en manque – Dieu qui a tout créé ne manque de rien – mais parce que Ses enfants le sont !

Les enfants du Bon Dieu sont en manque. Ils manquent de câlins, ils manquent d’attention, ils manquent d’amour !

Mine de rien, un pardon qu’aujourd’hui nous allons gratuitement accordé, de même que celui que nous allons généreusement demandé, est un gros câlin que l’on peut faire au Bon Dieu.

Vous avez reçu gratuitement : donnez gratuitement.
Mt. 10

L’Heure est venue, ne La laissons pas filer ! Câlinons notre Dieu ! Consolons Son Cœur Miséricordieux ! Aimons-nous gratuitement et généreusement les uns les autres.

Amen +

Et toi petite sœur, que dis-tu ?

Mon Fiancé ne me dit rien et moi je ne lui dis rien non plus sinon que je l’aime plus que moi, et je sens au fond de mon cœur que c’est vrai car je suis plus à Lui qu’à moi !… Je ne vois pas que nous avancions vers le terme de la montagne puisque nous en approchons sans savoir comment. La route que je suis n’est d’aucune consolation pour moi et pourtant elle m’apporte toutes les consolations puisque c’est Jésus qui l’a choisie, et que je désire le consoler tout seul, tout seul !… *

Amen, tout est dit !

*Pensée du jour de Thérèse de L’Enfant Jésus

Que Le Seigneur vous bénisse de Sa Miséricorde et vous garde en Son Amour. Doris & Maurice