il était 17 heures…

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PAROLE DE DIEU

Évangile de Jésus Christ selon saint Jean 20,1.11-18.

Après la mort de Jésus, le premier jour de la semaine, Marie Madeleine se rend au tombeau de grand matin ; c’était encore les ténèbres. Elle s’aperçoit que la pierre a été enlevée du tombeau. Marie Madeleine restait là dehors, à pleurer devant le tombeau. Elle se penche vers l’intérieur, tout en larmes, et, à l’endroit où le corps de Jésus avait été déposé, elle aperçoit deux anges vêtus de blanc, assis l’un à la tête et l’autre aux pieds. Ils lui demandent : « Femme, pourquoi pleures-tu ? » Elle leur répond : « On a enlevé le Seigneur mon Maître, et je ne sais pas où on l’a mis. » Tout en disant cela, elle se retourne et aperçoit Jésus qui était là, mais elle ne savait pas que c’était Jésus. Jésus lui demande : « Femme, pourquoi pleures-tu ? Qui cherches-tu ? » Le prenant pour le gardien, elle lui répond : « Si c’est toi qui l’as emporté, dis-moi où tu l’as mis, et moi, j’irai le reprendre. » Jésus lui dit alors : « Marie ! » Elle se tourne vers lui et lui dit : « Rabbouni ! » ce qui veut dire : «Maître » dans la langue des Juifs. Jésus reprend : « Cesse de me tenir, je ne suis pas encore monté vers le Père. Va plutôt trouver mes frères pour leur dire que je monte vers mon Père et votre Père, vers mon Dieu et votre Dieu. » Marie Madeleine s’en va donc annoncer aux disciples : « J’ai vu le Seigneur, et voilà ce qu’il m’a dit. »

 

MÉDITATION

jesus et marie au tomebeau

« Femme, pourquoi pleures-tu ? Qui cherches-tu ? »

Il était 17 heures quand il est venu, quand enfin il a retrouvé son chemin et est arrivé devant la porte de la petite maison où je l’attendais. Il était 17 heures… et le soleil déjà menaçait son retrait. C’était l’hiver… dans le creux de mon cœur.

La veille, il avait téléphoné, avait dit qu’il désirait me voir… Il avait demandé à venir le lendemain même, me visiter : « je préfère battre le fer comme il est encore chaud ! » m’avait-il dit, et quand je lui ai répondu : « je ne suis plus la même, je ne suis plus celle que tu as connu quand elle avait 13 ans, j’en ai 47 a présent, j’ai eu une vie difficile, j’ai beaucoup d’ennuis, je ne suis plus la même… », il a fait fi de ce que je disais et il a insisté: « je viens pour voir l’intérieur et non l’extérieur. »

A ces mots, mon cœur qui cherchait depuis 34 ans son bien-aimé, savait qu’en cet instant, il l’avait retrouvé ! Oui Marie, mon petit cœur, à ce moment là, savait que tout était fini, que toutes ses misères allaient disparaitre, et que tout allait enfin commencer. Mon cœur savait Marie, que c’était l’Alpha et l’Omega qui lui revenait, qui devait venir le visiter. Mon cœur a su tout de suite que c’était lui le premier qui m’avait aimé, et que ce serait lui, le dernier. Mon cœur a su que c’était lui qui revenait pour rouvrir et fermer l’espace du temps, de ce temps qui m’est alloué sur la Terre où tu as vécue avant moi Marie ! Et mon âme, comme l’autre, a renchérit ! Et mon âme, comme l’autre, a chanté le résumé de sa vie : « J’ai trouvé celui que mon cœur aime… Je le saisirai, je ne le lâcherai pas… Son amour vaut mieux que la vie ! » Et mon âme a accepté ce que l’amour proposait : de mourir, de mourir au monde et à tout ce qu’il dirait …, à tout ce qu’il m’avait offert jusqu’à présent : la mort !

Comme je te comprends aujourd’hui Marie, mon amie, mon âme sœur, quand tu as reconnu La Vie – l’Eternité !

Il était 17 heures quand à moi aussi, la question fut posée alors qu’il voyait sur mes joues enflammées, les larmes qui coulaient, au moment où il me déclara son amour de toujours et pour toujours : « Femme, pourquoi pleures-tu ? » s’était-il alors exclamé !

Comment ne pas pleurer dis moi Marie ? Comment retenir ses larmes devant une telle Pensée, un tel Feu, une telle Fidélité qui revenait, faisait irruption dans mon passée pour me montrer en un clin Dieu, mon présent et mon avenir : « je t’aime depuis toujours c’est pourquoi je te suis restée profondément attachée » *

Oui Marie, comme toi j’ai pleuré. Mais à l’encontre de toi, je n’ai pas pris mon amour pour le gardien du coin. Grâce à ton histoire avec Jésus, grâce à ce que tu as vécu avant moi, moi je l’ai reconnu Marie, j’ai reconnu mon Amour de toujours et pour toujours. Je savais, mon cœur savait que c’était lui qu’il cherchait, mon âme savait que c’était après lui que ma chair languissait comme une terre aride, altérée, sans eau !

Oui Marie, moi aussi, cet amour là, je l’avais contemplé au sanctuaire, au sanctuaire de mes jeunes années, et j’avais vu sa force et sa gloire : même quand l’amour nous fut retiré, il n’a jamais cessé de m’aimer ! Oui, en un instant l’amour nous fut enlevé … mais toi Marie, toi tu le sais… tu sais pourquoi… pourquoi, quand on s’est retrouvés, il ne m’a pas retenu … tu sais pourquoi il ne m’a pas empêché de le retenir non plus… tu sais pourquoi nous ne nous sommes pas retenus … pourquoi nous n’avons pas craint mais nous avons cru ! Tu sais Marie car c’est grâce à toi … à ton histoire avec Jésus qui porte le nom DEPUIS TOUJOURS – FIDELITE !

Merci Marie, grâce à ce que tu as vécu avant nous avec Lui, nous avons pu commencer enfin notre vie – celle qui nous fut volée alors que nous étions si jeunes et si vulnérables. Grâce à toi Marie, à ce que tu as vécu avec Jésus, notre histoire a repris, notre histoire continue, et nous sommes heureux aujourd’hui.

C’est pourquoi, comme tu as fait jadis, je fais aussi. C’est pourquoi je n’ai plus peur de monter sur le toit des interdits que me pose ma ‘mère’, et de clamer à mes frères et sœurs de la rue : « J’ai vu le Seigneur, et voilà ce qu’il m’a dit : je t’aime depuis toujours c’est pourquoi je te suis restée profondément attachée… » Croyez vous aussi. Repentez-vous, convertissez-vous et croyez que vous serez graciés et sanctifiés, quand vous aurez reconnu vous aussi Sa FIDELITE dans votre vie !

Par cette Parole de Vérité, Il est venu à mon secours : Il m’a libérée et aujourd’hui je suis casée. Le Seigneur me fait goûter à l’avance à l’Amour qu’Il a gardé pour moi, pour toi, pour nous tous, et qu’Il nous révèlera quand nous monterons vers Lui.

Oui Marie ma grande sœur, comme toi, j’ai vu le Seigneur et Il m’a suscité de nouveau. C’est pourquoi je peux crier de joie à l’ombre de Ses ailes. C’est pourquoi mon âme s’attache à Lui ! C’est pourquoi Sa main droite me soutient. C’est pourquoi je ne me soucie plus ni ne m’agite pour beaucoup de choses* – j’ai choisi la meilleure place – j’ai choisi de demeurer aux pieds de l’Amour et de me laisser combler par Son envoyé qui me rappelle chaque jour combien à travers lui, Il m’aime. C’est pourquoi en toute paix, je demeure dans Sa Parole qui me dit La Vérité. N’est-ce pas Elle qui m’a finalement libérée ? *

Oui Marie ma grande sœur, à ceux qui doutent encore, je dis : faites comme moi : repentez-vous, et convertissez-vous ! Croyez que Dieu, dans Sa Miséricorde Infinie, m’a graciée, et ce qu’Il a fait pour moi, Il le fera aussi pour vous car je le Lui demanderai et Il m’écoutera ! Il m’écoute déjà. Voyez comme Il m’a changé, désormais mon nom est : MISERICORDE ! Car c’est ainsi que j’ai trouvé grâce à Ses yeux ! * C’est pourquoi aussi, j’ai fait ce vœu à mon Dieu, votre Dieu, à mon Père, votre Père : « dans le coeur de L’Eglise, mon Dieu, je serai MISERICORDE. »

Merci Marie

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Et toi petite sœur, que dis-tu ?

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 » Au temps de la loi de crainte, avant la venue de Notre Seigneur, le prophète Isaïe disait déjà parlant au nom du Roi des Cieux :  » Une mère peut-elle oublier son enfant ?… Eh bien ! quand même une mère oublierait son enfant, moi, je ne vous oublierai jamais. « Quelle ravissante promesse ! Ah ! nous qui vivons dans la loi d’amour, comment ne pas profiter des amoureuses avances que nous fait notre Epoux… comment craindre celui qui se laisse enchaîner par un cheveu qui vole sur notre cou !… […] En nous disant que c’est un cheveu qui peut opérer ce prodige, il nous montre que les plus petites actions faites par amour sont celles qui charment son cœur…

Voilà qui est bien dit ! Merci petite sœur.
Tout est grâce !

Amen +

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Références : * Jr.31:3* Lc :10,41

**Pensée du jour de Thérèse de L’Enfant Jésus, (Extrait de « Œuvres Complètes »)

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Que Dieu vous bénisse de Sa Miséricorde et vous garde en Son Amour