Regarder dans les yeux de ce corps humilié,
Y voir l’âme du condamné…
Fouiller au fond de ce regard ravagé, déjà presque éteint,
Y détecter un semblant d’être humain…
Prendre dans mes mains
Sentant bon la lavande
Les siennes, frêles, crasseuses, rugueuses,
De mendiant de la rue
Lui glisser la pièce ?
Non !
Je ne peux… Je ne veux
J’ai le choix…
Plutôt le prendre dans mes bras
Comme un enfant retrouvé
Le serrer fort contre moi
Quitte à le casser, le briser…
Non il n’est pas un jouet
Il ne se brisera pas
Je lui passerai tout ce que j’ai…
l’energie, l’amour, l’amitié… ma foi…
Mon Dieu nous communions…
Merci
(pour A, vieux mendiant rencontré dans la rue)
« Chaque personne est pour moi une représentation du Christ, et comme il n’y a qu’un seul Jésus, cette personne est à ce moment là, seule au monde ! »
Pensée de Mère Teresa