Chers frères et sœurs, chers amis pèlerins,

Grâce et Paix de la part de Dieu, Le Père…

A la femme samaritaine rencontrée auprès d’un puits, souvenons-nous, Jésus avait dit : « vous adorez ce que vous ne connaissez pas ; nous adorons ce que nous connaissons » (Jean 4) Par cela, Jésus a voulu que l’homme, au fil du temps, comprenne l’importance, non seulement de louer Dieu, et de Le prier, mais de Le connaitre afin de mieux Le louer et Le prier, mieux L’adorer et ainsi favoriser l’intimité avec Lui – porte ouverte que L’Esprit Saint emprunte pour communiquer à l’adorateur, La Volonté de Dieu.

Comment connaitre Dieu notre Père qui est aux Cieux, sinon en apprenant directement de Son Fils, à travers Ses Evangiles ce qu’Il a révélé de Dieu aux hommes depuis qu’Il est venu pour les sauver.

En celui d’aujourd’hui, certes nous faisons connaissance avec un Dieu exigeant envers Ses serviteurs, mais un Dieu juste en même temps, qui reprend Ses mauvais serviteurs et récompense les bons qui ont su faire profiter les dons qu’Il leur a donné.

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 19,11-28.
En ce temps-là, comme on l’écoutait, Jésus ajouta une parabole : il était près de Jérusalem et ses auditeurs pensaient que le royaume de Dieu allait se manifester à l’instant même. Voici donc ce qu’il dit : « Un homme de la noblesse partit dans un pays lointain pour se faire donner la royauté et revenir ensuite. Il appela dix de ses serviteurs, et remit à chacun une somme de la valeur d’une mine ; puis il leur dit : “Pendant mon voyage, faites de bonnes affaires.” Mais ses concitoyens le détestaient, et ils envoyèrent derrière lui une délégation chargée de dire : “Nous ne voulons pas que cet homme règne sur nous.” Quand il fut de retour après avoir reçu la royauté, il fit convoquer les serviteurs auxquels il avait remis l’argent, afin de savoir ce que leurs affaires avaient rapporté. Le premier se présenta et dit : “Seigneur, la somme que tu m’avais remise a été multipliée par dix.” Le roi lui déclara : “Très bien, bon serviteur ! Puisque tu as été fidèle en si peu de chose, reçois l’autorité sur dix villes.” Le second vint dire : “La somme que tu m’avais remise, Seigneur, a été multipliée par cinq.” À celui-là encore, le roi dit : “Toi, de même, sois à la tête de cinq villes.” Le dernier vint dire : “Seigneur, voici la somme que tu m’avais remise ; je l’ai gardée enveloppée dans un linge. En effet, j’avais peur de toi, car tu es un homme exigeant, tu retires ce que tu n’as pas mis en dépôt, tu moissonnes ce que tu n’as pas semé.” Le roi lui déclara : “Je vais te juger sur tes paroles, serviteur mauvais : tu savais que je suis un homme exigeant, que je retire ce que je n’ai pas mis en dépôt, que je moissonne ce que je n’ai pas semé ; alors pourquoi n’as-tu pas mis mon argent à la banque? À mon arrivée, je l’aurais repris avec les intérêts.” Et le roi dit à ceux qui étaient là : “Retirez-lui cette somme et donnez-la à celui qui a dix fois plus.” On lui dit : “Seigneur, il a dix fois plus ! – Je vous le déclare : on donnera à celui qui a ; mais celui qui n’a rien se verra enlever même ce qu’il a. Quant à mes ennemis, ceux qui n’ont pas voulu que je règne sur eux, amenez-les ici et égorgez-les devant moi.” » Après avoir ainsi parlé, Jésus partit en avant pour monter à Jérusalem.

A chaque homme et femme de la Terre, Dieu donne un don particulier, et Il S’attend à ce qu’au moment de Lui rendre compte, chaque homme et chaque femme puisse lui dire : ‘Seigneur, j’ai fait fructifier le don que tu m’avais remis, et voilà les intérêts qu’il a porté’, afin qu’à Son tour Il puisse déclarer à chacun : “Très bien, bon serviteur ! Puisque tu as été fidèle en si peu de chose, viens que je te récompense.”

Mère Teresa de Calcutta a résumé en une seule parole pour ses petites sœurs de charité, cet Enseignement de Jésus ! Je l’ai inscrite sur mon cœur afin de ne jamais l’oublier : « « nous ne sommes pas appelés à réussir mais à être fidèles ».

Quand Maurice n’est pas là pour prier avec moi et que l’heure a sonné, je vous avoue mes chers frères et sœurs, chers amis pèlerins, qu’il m’arrive quelques fois de ne pas avoir envi de répondre à L’Appel pour la bonne et simple raison que je sens que je ne suis pas motivée quand je dois prier toute seule. Alors souvent aussi, quand ça me prend, je pense à Jésus qui malgré qu’Il fût toujours accompagné de ses fidèles disciples, se retirait de son propre gré, et s’en allait dans le désert pour prier et être seul avec Le Père. Et puisque depuis quelques jours je ressens la lassitude me gagner, j’ai décidé de Lui en parler pendant l’oraison, et de Lui poser cette question dans l’espoir qu’en Sa réponse, je trouverai la solution :

Dis moi Seigneur, pourquoi est-ce que Tu choisissais de prier seul alors que Tu pouvais prier avec Tes disciples, ce qui est mille fois plus intéressant et encourageant ? Et Il m’a répondu par la première Parole que me sauta aux yeux quand l’instant d’après, j’ai ouvert ma Bible : « Ce n’est pas eux que Dieu a choisis, ni à eux qu’IL a indiqué le chemin de la science. » (Baruch 3 :27)

Alors j’ai réfléchi, et je me suis dit : puisque ta mission première est de prier pour les pécheurs, surement que Le Bon Dieu a du, en te choisissant pour ce ‘job’, te donner aussi « la science » qui vient avec ; et puisque pour l’instant, malgré ta soif de prier et d’adorer, la terre demeure aride, c’est sans doute à toi, tout comme les bons serviteurs de L’Evangile, de faire l’effort de fructifier cette ‘science’. Mais comment faire ? Où commencer ? Sinon par te tenir devant La Croix et prier, tout simplement :

C’est ce que j’ai fait : au Seigneur Jésus, j’ai adressé cette supplication :

Seigneur Jésus, sans Toi je ne suis rien, je ne peux rien faire ! Aide-moi à tout quitter quand retentit L’Appel à la prière même si cela me demande de devoir me retrouver seul devant Le Père ! Aide-moi alors à trouver les mots pour L’adorer et Lui présenter nos demandes de même que celles qui nous sont confiées, en m’abandonnant encore plus à Son Saint Esprit comme saint Paul nous l’a suggéré car par nous-mêmes, nous ne savons pas prier. Que Le Saint Esprit puisse trouver en moi un chemin ouvert à recevoir tout ce que Le Père veut Lui-même m’inspirer et dire au monde entier. Aide-moi à demeurer fidèle dans l’engagement que j’ai pris de Le prier sans cesse et sans attendre pour notre monde qui en a tant besoin. Merci mon doux Sauveur. Je sais que je peux compter sur Toi et que Tu vas m’aider. Entre les mains de Maman Marie, je dépose cette requête et j’allume un cierge à son intention. Que la fumée qui s’élève de ce cierge fasse monter vers Toi mon intercession. Merci Seigneur. Amen +

A peine que j’eus terminée ma prière, croyez mes chers frères et sœurs, chers amis pèlerins, que Le Ciel s’est ouvert pour laisser passer Sa Réponse qui vint se reposer doucement sur le rebord de ce puits, et Elle disait :

« Le Seigneur te rassasiera dans les lieux arides,… et tu seras comme un jardin arrosé, comme une source jaillissante. »

Esaïe 58:11

Alors dans mon cœur tout joyeux, j’ai loué Le Seigneur, je Lui ai rendu grâce, car je sais que bientôt cette Parole s’accomplira en petit moi. Merci Seigneur Jésus, merci maman Marie.

Amen +

Et toi petite sœur de mon cœur, que me dis-tu ?

« Près de Pauline, je pris la résolution de ne jamais éloigner mon âme du regard de Jésus, afin qu’elle vogue en paix vers la patrie des Cieux !… » *

Et bien moi aussi je prends la même résolution, et je la prends auprès de toi  petite soeur, toi qui es proche de moi, car je sais que c’est Jésus qui t’envoie pour m’aider en cette affaire, qui somme toute, se révèle aujourd’hui, en cette réflexion, une très bonne affaire !

Amen +

pour la gloire de Dieu et le salut de mes frères et soeurs de la Terre

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