« ceux qui mettent leur espérance dans le Seigneur trouvent des forces nouvelles ; ils déploient comme des ailes d’aigles, ils courent sans se lasser, ils marchent sans se fatiguer. »
Isaïe 40,25-31
« Bénis le Seigneur, ô mon âme, bénis son nom très saint, tout mon être !
Bénis le Seigneur, ô mon âme, n’oublie aucun de ses bienfaits ! »
Psaume 103
« Venez à moi, vous tous qui peinez sous le poids du fardeau, et moi, je vous procurerai le repos. Prenez sur vous mon joug, devenez mes disciples, car je suis doux et humble de cœur, et vous trouverez le repos pour votre âme. Oui, mon joug est facile à porter, et mon fardeau, léger. »
Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 11,28-30.
MEDITATION
Il est presque minuit et je vais aller me coucher. J’ai de nouveau prié le Seigneur concernant un ‘souci’ qui me bouleverse toujours malgré qu’il soit indépendant de ma volonté et qu’il n’y a rien que je puisse faire.
Certes, et depuis le départ, j’avais tout remis au Seigneur, comme toujours je le fais et les signes que je recevais, les Paroles qu’Il m’envoyait, tout me laissait croire qu’Il marchait avec moi ! Mais à minuit hier soir, mon âme était toujours bouleversée… Alors elle a de nouveau prié… et Dieu Lui a répondu ! Il a dit :
« Ne craignez pas,… ce combat n’est pas le vôtre mais celui de Dieu. »
(2Ch,20,15) …
Et mon âme s’est endormie paisiblement, réconfortée et rassurée, croyante et abandonnée à ce Dieu qui offre à la place du fardeau déposé, un ‘joug léger’ – celui de prendre la relève et de combattre à sa place !
C’est en revenant vers Toi Père, que mon âme a trouvé son repos ! C’est par les forces nouvelles que Tu lui a accordées qu’elle continuera à déplier ses ailes pour monter encore plus haut, courir vers Toi sans se lasser, marcher vers Toi sans se fatiguer, Te prier sans s’arrêter… jusqu’au jour où elle terminera sa course dans Tes bras pour toujours.
Penser à prier, penser à remettre… à déposer ce que l’on a déjà fait avant qu’Il ne devienne un fardeau trop lourd à porter… Souvent nous oublions de le faire… pris par le souci lui même… et le désir de le solutionner par nous mêmes …
Quand nous avons tout fait – tout ce qui est en notre pouvoir de faire – il faut savoir s’abandonner à notre Père qui est aux Cieux qui voit et comprend nos limites. C’est sans nul doute la plus grande preuve d’amour que l’on puisse Lui témoigner ! Ainsi nous répondons à Son Appel :
« Venez à moi, vous tous qui peinez sous le poids du fardeau, et moi, je vous procurerai le repos. « Prenez sur vous mon joug… vous trouverez le repos pour votre âme. » (Mt 11)
Pardonne nous Père, pour toutes les fois où nous sommes venus déposer nos fardeaux à Tes pieds, et qu’ensuite nous les avons repris. Quel affront nous T’avons fait là ! Pardon Seigneur, pardon ! Toi qui as donné Ta vie pour nous libérer, aide nous à nous souvenir combien Tu trouves Ta joie à charger sur Tes épaules les croix que nous ne pouvons plus les porter. (Jr.32:41) Oui ça arrive qu’elle devienne trop lourde malgré notre désir de continuer à la porter toute seule jusqu’au bout. Mais même Toi Tu as eu besoin d’un bon samaritain pour T’aider. Alors Seigneur, aide nous à venir la déposer, empêche nous de la reprendre… et rien qu’alors nous serons libres, vraiment libres ! (Gal.5:1)
Merci Seigneur, merci, pour toutes ces grandes choses que Tu continues à faire pour ceux que Tu habites – ceux-là même qui s’enracinent et fondent leur foi aucune part ailleurs qu’en Ton Amour. Saint est Ton Nom.(Ep. 3:7 – Lc1:49)
Comme je suis heureuse que ce ‘souci’ n’est plus le mien mais le Tien. Hier soir, après que Tu me l’ais demandé, je Te l’ai concédé volontiers. En retour, ce matin, je prends avec moi le souvenir que « c’est Toi qui m’as formé les reins, qui m’as tissé au ventre de ma mère » (Ps,139,13), et que c’est donc Toi qui vas maintenant combattre pour moi !
A défaut de l’espoir que j’avais fondé sur la faiblesse humaine et qui s’est écroulé, je remets mon espérance en Ton Amour, et je crois en les nouvelles forces que Tu me donneras parce que je suis venue Te déposer humblement, ma croix. Merci Seigneur de m’avoir encouragé à le faire.( (Is.40)
Toutefois, et si Tu le permets Seigneur, maintenant que Tu as mené mon âme au repos (Is,63,14), et qu’elle se sent plus forte, elle souhaiterait comme l’aigle, déployer ses ailes et sans se fatiguer, Te prier de nouveau !
Et de nouveau, Le Seigneur répondit :
Tu as trouvé grâce à Mes yeux.
(Ex,33,12)
Merci Seigneur, alors puis-je Te demander de ne pas être sévère envers ceux qui au départ m’ont causé du souci. N’agis pas selon leur erreur, ne leur rends pas selon ce qu’ils ont fait, (Ps 103), mais pardonne leur car ils ne savaient pas ce qu’ils faisaient. (Lc.23) Certes, je le leur ai expliqué, mais ils ne voient pas leur erreur, ou alors ils ne veulent pas voir. Maintenant que c’est Toi qui combat pour moi, fais qu’ils se rendent compte que c’est Toi leur Dieu, que c’est Toi seul qu’ils doivent adorer, et que c’est à Toi seul, qu’ils devront rendre grâce quand Tu ouvriras leurs yeux (Mt.4)
Tu es notre Dieu à eux comme à moi – Dieu de tendresse (Ps115), et de miséricorde, lent à la colère et plein d’amour (Ps 103) pour les simples âmes qui faiblissent et s’humilient devant Toi dans le repentir et la reconnaissance de leurs fautes ! (Ps115). Tout comme Tu m’as dans le passé, protégée de l’orgueil et conduite à là-même reconnaissance de mes fautes, au même repentir, sois aujourd’hui miséricordieux envers ceux là mêmes qui en m’offensant, T’ont offensé pareillement ! Ce sont nos frères et soeurs en Christ notre Sauveur, Ton Fils bien aimé, prend pitié. Sauve les Papa.
Et de nouveau Le Père parla. A ma requête, Il répondit :
« Je vais les guérir et leur révéler une ordonnance de paix et de fidélité. »
(Jérémie 33,6)
Alors de nouveau j’ai loué mon Seigneur et mon Dieu, de tout mon cœur …
Amen + O mon Dieu, par une Parole, une Promesse, j’ai devant les yeux Ton Amour ! (Ps 26,3) Comment ne pas désirer répondre OUI à L’Appel que Tu me réitères encore aujourd’hui à marcher en Ta vérité: « Devenez mes disciples ! » (Mt.11) Il faut être vraiment possédé du Malin pour résister à Te dire ou redire: « OUI – je veux être Ton disciple ! Je veux Seigneur marcher dans Tes pas ! »
Je me prosterne devant autant de douceur et d’humilité. (Mt.11) Je me prosterne devant Toi Le Dieu Tout Puissant qui, rien qu’en entendant le cri de l’humble pécheresse que je suis, a agis. Je T’ai remis mon sort Père, mais aussi celui de ceux de qui j’ai subi l’offense, et Tu T’es abaissé pour faire miséricorde et me promettre leur guérison ! Je crois en Toi Papa. Quel bonheur d’être ainsi instrument de vérité, « artisan de paix » ! Oui, je suis Ton enfant ! (Mt, 5,9) Et je suis fière de l’être. Là est mon seul orgueil.
Et de nouveau Le Père répondit. Il dit :
« Les faveurs du Seigneur ne sont pas finies, ni ses compassions épuisées; elles se renouvellent chaque matin… »
(Lamentations 3,22)
Amen + Merci Abba, Père ! Je Te bénis – Saint est Ton Nom – Gloire à Dieu au plus haut des Cieux.
Tout en demeurant dans le Présent, j’attends demain avec grande impatience !
Amen +
Il est vivant celui devant qui je me tiens !
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