« Rassemblez-vous, écoutez… (Gn 49) En ces jours-là, fleurira la justice, grande paix jusqu’à la fin des lunes ! (Ps 72) Celui à qui le pouvoir appartient, à qui les peuples obéiront, (Gn 49) écrase l’oppresseur – il sauve les pauvres gens – En lui, que soient bénies toutes les familles de la terre (Ps 72). »
MEDITATION
Tôt ce matin, alors que Maurice dormait encore, en lisant les Saintes Ecritures, mon âme oppressée, persécutée, agressée, trahie, menacée et blessée s’est remplie de douleurs… et un désir profond a envahi mon esprit… Dans ma douleur, j’ai désiré faire monter à Dieu cette prière : « O mon Dieu, vois Ta fille comme elle souffre et est malheureuse. Comme jadis Tu as donné à Jésus Ton Fils Tes pouvoirs, donne-les-moi aujourd’hui… que je puisse me faire justice et droit ! « Qu’ils aillent à la ruine ceux qui en veulent à ma vie ! Qu’ils rentrent dans les profondeurs de la terre ! Qu’on les passe au fil de l’épée ! Qu’ils soient la part des chacals ! » (Ps.63)
Mais heureusement que tout de suite après avoir formulé cette prière, L’Esprit Saint m’a éclairée ! Il m’a fait me souvenir de ces Paroles entendues dans mon coeur, lors d’une Adoration : » Laisse Moi faire ! » … Et j’ai pu voir mon erreur :
Dieu est Dieu – et à Ses côtés je ne suis que moins qu’un ver de terre ! Il n’a pas besoin de me donner Ses pouvoirs pour que justice me soit faite, Il peut très bien S’en occuper Lui même maintenant que tout est accompli ! D’ailleurs, Il le ferait bien mieux que moi car Il le ferait divinement !
Oh oui, si Dieu me donnait aujourd’hui Ses pouvoirs, à mes ennemis je ferai plus de mal que de bien, parce que je suis blessée et je ne pourrai que les blesser à mon tour ! Ils m’ont maudits et je ne pourrais que les maudire à mon tour – la vie de l’homme attaché à sa propre chair étant ainsi faite : il ne peut donner que ce qu’il a lui même reçu !
Alors, toute heureuse de ma réflexion et d’être revenue à de meilleurs sentiments – toute grâce rendue au Saint Esprit – je me suis dis : il vaut bien mieux que je laisse faire mon Dieu !
Toute abandonnée à Toi mon Dieu, Ton Esprit priant à travers moi, ma stupide demande s’est transformée en une belle louange que je fais ici monter au Ciel devant vous mes frères et soeurs de la Terre :
Dieu, c’est toi mon Dieu ! Dès l’aube je te désire ; mon âme a soif de toi ; ma chair languit après toi, dans une terre desséchée, épuisée, sans eau. (Ps.63)
Jadis j’étais comme aujourd’hui : pauvre et sans défense, l’âme blessée, meurtrie! Mais Tu es venu à moi et Tu m’a prise dans Tes bras mon Dieu. Alors je T’ai vu dans Ta force et dans Ta gloire agir pour moi, me rendre justice pour tout le mal qui me fut fait. Oui, Ta fidélité mon Dieu, vaut mieux que la vie, mes lèvres la célèbre de nouveau aujourd’hui. Ma vie je la donne à mes ennemis de mon propre gré. Je ne rendrai pas le mal pour le mal qui me fut fait!
Alors, ma vie ainsi donnée, glorifiera Ton nom. Et Tu me rassasieras mon Dieu, Tu me nourriras – la becquée, Tu me la donneras, et la joie aux lèvres, ma bouche s’ouvrira pour ne chanter que Tes louanges.
Car comment puis-je oublier combien jadis, Tu as été mon aide ? Comment par la seule force de Ton bras, Tu m’as délivrée ô mon Roi ? Je sais que Tu le feras encore une fois, rien ne T’en empêchera ! J’ai confiance en Toi mon Dieu. Par Toi, Justice me sera rendue ! Et à l’ombre de Tes ailes, de nouveau je crierai une nouvelle fois ma joie !
De nouveau je m’attache à Toi de toute mon âme, car je sais que Ta droite me soutiendra comme les précédentes fois.
Toutefois, je ne maudirai pas mes ennemis ô mon Papa, mais je Te demande de les bénir en leur faisant voir clairement leurs erreurs. Car il vaut mieux un coeur qui se repent humblement qu’un coeur qui ment !
Que mes ennemis voient le mal qu’ils nous ont fait à mon époux et à moi. Qu’ils se repentent et Te demandent grâce, comme nous Te demandons grâce pour leurs yeux – qu’ils s’ouvrent et voient clairs dans leurs accusations, et grâce pour leurs oreilles – qu’ils s’ouvrent et entendent ce qu’aujourd’hui Tu dis – pour leurs bouches aussi grâce mon Dieu – qu’ils s’ouvrent pour bénir plutôt que médire et maudire. Dans le meme Souffle Ô Bon Papa, nous Te demandons grâce pour leurs bras, qu’ils s’ouvrent pour accueillir et embrasser plutot qu’ils ne demeurent croisés pour bouder, et grâce pour leurs jambes également – qu’ils s’ouvrent pour courir vers ceux qu’ils ont offensés de leur propre gré, et refaire la paix !
Grâce mon Dieu, pour nos ennemis, par Jésus-Christ notre Sauveur.
Merci mon Dieu de m’avoir entendue. Exauce moi je T’en supplie car je ne suis moi aussi qu’un pauvre pécheur repentant ! +
Et Dieu entendit cette louange, et Il exauça la demande qui suivi. Sur le rebord de ce puits, Il fit déposer un tout petit billet qui contenait une courte Parole qui suffit à combler en un instant, mon âme blessée :
« Ta blessure se guérira rapidement. » (Is,58,8)
Alors, j’ai de nouveau rendu grâce à Dieu :
Amen Alléluia ! Oui Il est Vivant Celui devant qui je me tiens !
Et dans les bras de L’Amour, je me suis rendormie …
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