cadeau de Pâques

Pour Maurice, mon époux,

à travers qui, La Parole de Dieu S’est incarnée.

« l’homme ancien qui est en nous a été fixé à la croix avec lui pour que le corps du péché soit réduit à rien, et qu’ainsi nous ne soyons plus esclaves du péché. Car celui qui est mort est affranchi du péché. » 

Romains 8


Avant de rencontrer Dieu, j’etais dans l’erreur – je ne vivais pas dans la vérité ! Mais depuis qu’Il m’a graciée de tous mes torts, et avoué Son amour fidèle depuis toujours, je l’avoue avec joie, je suis une autre personne. Désormais je ne vis que pour Lui ! 

Vivre pour Dieu a été au tout début de l’apprentissage et du parcours de vie, une expérience difficile à gérer, non seulement pour moi, mais pour certaines personnes de mon entourage, parce que cela a demandé un changement d’identité – d’enfant du monde a enfant de Dieu ! 

Quand il m’arrive de repenser à ma vie passée, je me demande encore qui était cette personne, car j’avoue aujourd’hui qu’elle m’est étrangère. Il me semble que ce n’était pas là la vraie moi. Certes, aujourd’hui, ce n’est que du bonheur, mais en même temps je me rends bien compte que cela n’a pas du être facile pour mes proches, mes enfants surtout, d’accepter la nouvelle Doris qui était revenue, surtout que pour subir cette ‘transformation’, j’avais du partir, tout quitter, et pour bien des années ! C’est le prix que j’ai du payer pour mourir à ma vie de péchés et je l’ai accepté. J’ai accepté ce qui m’étais proposé comme une évidence pour désormais vivre dans la vérité, pour la vérité, et c’est ce qui m’a finalement libérée !  

Pour cela, j’ai donc du partir, m’éloigner, mettre un océan entre moi et mes proches, car je ne me sentais plus digne d’être une mère, ni une épouse, ni une fille, ni une soeur, ni même une amie ! Cela a duré bien des années, et puis un jour je suis retournée, je suis revenue vivre au pays, et une autre vie pour moi et mes proches a commencé, non sans difficulté de part et d’autre, car nous avons tous du faire avec la nouvelle Doris qui avait débarquée, et gérer tour à tour l’incompréhension, voire même la révolte. Quand Dieu décide de prendre en main une cause, ce n’est pas une transformation qu’Il opère, mais une transfiguration ! L’on ne me reconnaissait plus, tant physiquement que spirituellement – même mes goûts en ces matières avaient changé. J’ai du me battre pour me faire comprendre. Mais la nouvelle Doris, bien plus forte que l’ancienne, est demeurée ferme, et finalement, c’est elle qui fut acceptée ! 

Aujourd’hui, c’est sans honte au visage que je proclame mon bonheur devant tous, et si je le fais c’est pour rendre gloire et hommage à Celui qui m’a sauvée ! Si je suis encore vivante, c’est grâce au Dieu de Miséricorde. C’est Lui que je vénère. Il est mon Dieu et je suis Sa servante. C’est Lui qui a bien voulu Se pencher sur moi, prendre soin de moi, sécher mes larmes, panser et guérir mes plaies, et finalement Il a reussi à m’apprivoiser totalement ! C’est Lui mon Sauveur, c’est donc pour Lui que désormais je vis, pour Lui et pour tous car Il est en tout et en tous ! 

Vivre pour Dieu est un choix que j’ai voulu faire – Lui même ne me l’a jamais imposé. Il a simplement remis les aiguilles de ma pendule à Son Heure, et quand j’ai constaté que c’était une très bonne chose, que cela me convenait très bien, alors librement et sans contraintes, je Lui ai dis : « Oui ! Me voici ! Allons y ! Je Te suis! » 

(Romains 8 * Jean 8)

Pour la gloire de DIEU et le salut du monde