« Bénissez Dieu et n’hésitez pas à le célébrer. S’il est bon de tenir cachés les secrets d’un roi, il faut révéler les œuvres de Dieu et les célébrer comme elles le méritent. »
Livre de Tobit 12
Il y a à peu près une semaine de cela, Maurice et moi avons reçus une invitation d’un membre actif du Corps de notre Seigneur Jésus-Christ qui est l’Eglise, et qui disait ceci – je cite : « Nous avons la grande joie de vous inviter à notre messe familiale. Cette rencontre a pour but de se retrouver dans la joie et la bonne humeur pour échanger, partager et célébrer l’Eucharistie » fin de citation.
Et notre réponse fut ceci :
« Chers … Croyez que c’est avec une grande joie que nous avons accueilli votre invitation à la messe familiale, et croyez aussi que c’est avec un grand chagrin que nous devons la décliner. Etant donné que nous sommes un couple de ‘divorcés-remariés’ qui n’avons pas droit à l’Eucharistie, « l’échange, le partage, la célébration » dont vous parlez, sonnerait faux aux oreilles de notre Père des Cieux si nous devions y assister. Alors par amour pour Lui, nous nous devons de décliner votre aimable invitation. Merci encore d’avoir pensé à nous, et croyez que nous serons en prières avec vous en ce jour. Fraternellement… »
Et à la fin de notre lettre, j’ai cité La Parole que Jésus notre Seigneur m’avait donnée quand je m’étais confiée à Lui à la réception de l’invitation: « Laissez les enfants, ne les empêchez pas de venir à moi. » (Matthieu 19)
Eglise ô mon Eglise, faut-il encore et toujours revenir sur la même question – celle du jugement ! N’as-tu pas encore compris que c’est Dieu le juge de tous les hommes ? Que c’est lui qui châtie et prend pitié, comme le dit les Saintes Ecritures ? (Tobit 13) N’as-tu pas encore compris que l’homme ne doit pas juger son prochain ? Ainsi est la loi de Dieu. Sur la question, Sa Parole est on ne peut plus claire : « Je ne suis pas venu pour juger le monde mais pour sauver le monde » (Jean 12) « Ne jugez pas, et vous ne serez pas jugés ; ne condamnez pas, et vous ne serez pas condamnés » (Luc 6) et encore : » Un seul est législateur et juge, c’est celui qui peut sauver et perdre; mais toi, qui es-tu, qui juges le prochain? » (Jacques 4)
Eglise ô mon Eglise, si tu veux rendre grâce à Dieu, Le bénir et Le célébrer pour tous Ses bienfaits comme Il le mérite et comme cela est ton devoir envers Lui qui te donne tout, alors montre Sa grandeur et Sa force au peuple des pécheurs en ne les jugeant pas mais en les aimant ! Or tu ne montres pas ton amour quand tu m’invites à partager Le Repas du Seigneur et que tu m’interdis de manger !
Eglise ô mon Eglise, je m’étais jurée de ne plus en parler, mais tu persistes dans ton interdiction et je me dois de persister moi aussi pour défendre ce que j’ai de plus cher au monde : mon Jésus, mon Yeshoua !
Si donc tu veux Le louer, Lui qui est notre Maitre, notre Directeur à tous, commence par être indulgent envers ton prochain comme Dieu l’est envers toi, sinon ta louange ne montera pas jusqu’à Lui.
N’est ce pas Seigneur ?
Et Jésus de nouveau me fit parvenir une autre Parole : Heureux les miséricordieux: ils obtiendront miséricorde ! (Matthieu 5)
Amen MERCI Seigneur MERCI.
Eglise ô mon Eglise, combien de fois devrons-nous revenir avec toi sur la question ? Qu’est-ce qui te retiens de pardonner à ton prochain, de cesser de le condamner, et de laisser à Dieu le soin de le juger ? Je t’ai déjà posé cette question mais tu ne m’as jamais répondu. Dois-je déduire que finalement c’est l’orgueil ? Le fait de ne pas pouvoir enlever ce que tu as institué en Son nom et ainsi de perdre face ? Est-ce qu’aujourd’hui tu te rends compte que tu t’es trompée et tu ne sais pas comment gérer la situation ?
Rien de plus simple mon Eglise. Laisse moi te dire ce que Jésus à travers Le Saint Esprit de Dieu Lui-même vient à l’instant de me souffler à l’oreille : « Celui qui n’accueille pas le Royaume de Dieu comme un enfant n’y entrera pas.» (Marc 10)
Reviens donc vers Lui comme un petit enfant qui s’est rendu compte de son erreur et qui Lui demande de l’aider à la rectifier, et toi qui prêches aux autres chaque jour selon Sa Parole, tu sais mieux que quiconque qu’Il t’aidera.
Eglise ô mon Eglise, pour une fois va prier avec humilité Le Seigneur ton Dieu, va Lui confier tes soucis, Lui révéler ton incapacité à enlever l’interdiction à Ses enfants de Le célébrer en famille. L’Ecriture Sacrée dit : « mieux vaut prier avec vérité et faire l’aumône avec justice, qu’être riche avec injustice. » (Tobie 12) Crois-tu que Dieu ne vois pas ce que tu fais ? Que tu Le pries et que dans un même temps tu juges et condamnes Ses enfants ? Eux au moins ils voient la réalité en face : ils préfèrent ne pas déplaire à leur Père des cieux que de participer à des célébrations hypocrites ! En effet, comment pouvez-vous les inviter à partager et célébrer l’Eucharistie avec vous alors que vous-mêmes vous leur en avez interdit l’accès ?
Eglise ô mon Eglise, vraiment tu dépasses les limites et je crains pour ta survie. C’est uniquement pour cela que je reviendrais toujours vers toi quand l’occasion me sera donnée comme aujourd’hui à travers cette invitation, sans te juger mais pour te demander encore et encore de prier comme L’Esprit Lui-même veut que tu pries : « Fais-nous revenir vers toi, SEIGNEUR, et nous reviendrons ; renouvelle nos jours comme dans l’ancien temps. » (Lamentations 5 :21)
Voilà quelle doit être ta supplication, ta lamentation de chaque instant car dans ton entêtement tu files le mauvais coton.
Il fut un temps oui où les membres du Corps du Christ étaient unis pour travailler pour Le Royaume de Dieu, mais plus maintenant, ce temps est révolu – depuis que les hommes se sont mis à se juger les uns les autres au lieu de s’aimer et de se pardonner ; depuis qu’ils se sont mis à vouloir enlever la paille dans l’œil de leur prochain alors qu’ils ont eux-mêmes une poutre dans le leur ! (Matthieu 7)
N’est-ce pas Seigneur ?
Et Jésus me dit : Mon commandement, le voici : Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimés. (Jn 15, 12)
Merci Seigneur Merci. Amen +
Eglise ô mon Eglise, pardonne moi si je suis obligée de te le redire encore une fois, mais tu sembles oublier pourquoi Il est venu : pas pour juger le monde mais pour le sauver, et pour qui Il est venu : pour les pécheurs et point pour les justes. Oui je suis pécheresse car divorcée et remariée par 3 fois, par 3 fois tu as jugé que j’avais commis le péché d’adultère et que je suis impardonnable. Tu m’as donc condamnée à ne pas m’approcher en Jésus Hostie. Mais Le Père Lui en a jugé autrement. Un jour Il a décidé de me sauver car à Son Fils Il a jugé que j’étais demeurée fidèle et très attachée. (Jérémie. 31 :3) J’ai cru en Lui toute ma vie, et Sa Parole m’a jugée et je fus sauvée ! (Jean 8 :24) Dieu m’a envoyé Son Fils et Son Saint Esprit. Tous deux aujourd’hui m’accompagnent dans La Mission pour Le Royaume de La Miséricorde.
Eglise ô mon Eglise, en La Sainte Trinité, j’ai trouvé mon salut ! Je continuerai donc à bénir Le Père et à célébrer L’Eucharistie de Jésus comme Le Saint Esprit me l’a montré et institué : en partageant, propageant, et vivant pleinement Sa Parole de Vérité. Et il n’y a rien que tu puisses faire pour m’en empêcher. Baptisée en Jésus je ne vis que pour Lui mon Sauveur, mon Messie.
Je prie pour toi ô mon Eglise, car moi je suis sauvée. Je prie afin que tu le sois toi aussi. Je prie Dieu qu’Il t’aide à Lui revenir comme au premier jour quand Jésus a institué Son Eglise. Te souviens-tu de Ses Paroles à Pierre dont tu te dis le successeur, après que Pierre Lui ai dit ouvertement sans peur, sans honte, comme je te le dis aujourd’hui, qu’Il était en effet Le Messie, Le Sauveur des hommes ? Jésus a dit à Pierre : « Et moi, je te dis ceci : Tu es Pierre, et sur cette pierre, je construirai mon Église, et la puissance de la mort ne pourra rien contre elle. Je te donnerai les clés du Royaume des cieux. Ce que tu refuseras sur la terre, on le refusera dans les cieux. Ce que tu accueilleras sur la terre, on l’accueillera dans les cieux.» (Matthieu 8)
Et bien vois mon Eglise, vois que la puissance de la mort n’a rien pu faire contre mon âme et crois qu’elle a essayé en plusieurs fois, mais elle n’est pas morte, elle vit et vivra pour toujours ! Vois que depuis 27 ans que tu lui interdis l’Eucharistie, elle n’est pas morte mais elle vit, parce qu’elle vit par La Grâce de La Parole de Dieu qui la nourrie et la fortifie. Vois que ton interdit ne peut rien contre elle, bien au contraire – d’un grand mal que tu lui as fait, Dieu en a fait un grand bien pour son salut et de ces âmes qu’Il l’envoie avec cette Parole : « Fais paître ces brebis vouées à l’abattoir, tandis que leurs bergers n’éprouvent pour elles aucune pitié. » (Zacharie 11)
Eglise ô mon Eglise, Dieu, en sauvant mon âme, m’a libérée de toi et rendue capable d’accueillir ou de refuser, de pardonner ou de retenir les fautes. De toi, Il a enlevé cette capacité sur moi car tu n’as pas su l’utiliser pour le bien de Ses enfants : beaucoup en s’éloignant de toi parce que tu les jugeais, se sont aussi éloignés de Dieu. Aujourd’hui je compte bien m’en servir pour te sauver et non pour te juger et te condamner.
Eglise ô mon Eglise, je t’ai beaucoup aimée dans le passé, je t’aime moins à présent dans ton entêtement, mais je continuerai à t’aimer comme Jésus a rêvé que tu Lui paraitrais : sans tache ni ride, ni rien de semblable, mais sainte et immaculée ! (Ephésiens 5)
Voici Seigneur, la lettre que je me propose de publier. Qu’en penses-Tu ?
Et Jésus me dit : Vous êtes le sel de la terre (Mt 5, 13) Vous êtes la lumière du monde. (Matthieu 5, 14) Moi non plus je ne te condamne pas. Va et ne pèche plus. (Jean 8, 11)
Merci Seigneur, MERCI.
Amen +
pour la gloire de Dieu et le salut du monde