Confie au SEIGNEUR ce que tu fais, et tes projets se réaliseront.
(Prv.16)
« À vous il est donné de connaître les mystères du royaume de Dieu, mais les autres n’ont que les paraboles. Ainsi, comme il est écrit : ‘Ils regardent sans regarder, ils entendent sans comprendre.’
Luc 8
Ce matin, je suis triste Seigneur !
Pourquoi ma douce Épouse ? Pourtant tu as bien dormi…
Oh Seigneur, je suis triste parce que… euh…. comment le dire…? Voila Seigneur, en lisant cet Évangile, je me suis sentie comme être passée de l’autre côté de la barrière…
Comment ça ma Douce ? Explique toi…
Je me sens être passée du côté de ceux « à qui il est donné de connaître les mystères du royaume de Dieu. »
Oh ! Mais tu aurais du être heureuse ma Douce…
Oui Seigneur, Tu dis la vérité : j’aurai du, car cela voudrait dire que j’ai déjà un pied sur l’Autre Rive, que j’appercois déjà « La Lumière innacessible » qu’aucun homme n’a jamais vu, et que nul ne peut voir. (1 Tim 6 )
Donc, tu devrai être heureuse ma Douce, pleinement…
Je ne peux Seigneur car je me fais du souci pour « les autres », ceux qui « n’ont que les paraboles », ceux qui « regardent sans regarder », et « entendent sans comprendre« , pour employer Tes propres Paroles Seigneur …
Oh ! Ne t’en fais pas pour eux ma Douce… poursuis Le Chemin … Qui marche dans Mes pas ne doit jamais s’arrêter ni regarder en arrière. Te souviens tu de ceux qui est arrivé à l’épouse de Loth? (Gn. 19)
Oui Seigneur, je m’en souviens très bien : elle fut changée en statue de sel – elle est restée figée…, elle est restée sur place, toute seule, entre son passé et ce qui devait être son futur… qu’elle ne connaîtra jamais…
Et tu ne veux pas de cela ma Douce, n’est ce pas ?
Non Seigneur. Maintenant que Le Père S’est penché sur moi, et S’est révélé Dieu fidèle et misericordieux, amoureux de moi depuis toujours et pour toujours, maintenant qu’Il m’a graciée… je ne peux me permettre de jeter ne serait ce qu’un regard en arrière sur mon douloureux passé. Ma Joie est en ce que je vis aujourd’hui et ce qui m’attend plus devant…
Amen, tu as bien parlé ma Douce, et à cause de Ta reconnaissance de ce que Le Père a fait pour toi, Je te le dis aujourd’hui : ne te fais plus de souci pour ceux qui sont restés bord du chemin : ceux qui ont entendu, puis le diable est survenu et a enlevé de leur cœur la Parole, pour les empêcher de croire et d’être sauvés. Ne t’en fais plus non plus pour ceux qui sont tombés dans les pierres : lorsqu’ils entendent, ils accueillent la Parole avec joie ; mais ils n’ont pas de racines, ils croient pour un moment et, au moment de l’épreuve, ils abandonnent. Quant à ceux qui sont tombés dans les ronces, ce sont les gens qui ont entendu, mais qui sont étouffés, chemin faisant, par les soucis, la richesse et les plaisirs de la vie, et ne parviennent pas à maturité. Pour eux aussi, tu ne dois plus te faire du soucis, car de là où ils sont, s’ils crient vers Moi, Moi, le Seigneur, je les exaucerai, ne les abandonnerai pas. (Is.41: 17)
Oh MERCI Seigneur… MERCI de tout mon coeur ! Il est Vivant le Dieu devant qui je me tiens Alleluia Amen +
Psssstttt….
Oui Seigneur ? As-tu encore quelque chose à ajouter ?
Toujours ma Douce, toujours. Je suis Le Verbe, ne l’oublie pas, et Le Verbe est Éternel. Je n’ai jamais cessé de parler et ce n’est pas aujourd’hui que je vais m’arrêter. Au contraire, c’est Le Moment ou jamais. Écoute, veux tu savoir ce qui est arrivée à la femme de Loth après qu’elle fut changée en statue de sel ?
Oh oui Seigneur dis le moi…
Elle n’est pas morte tu sais…
Oh je suis heureuse de le savoir Seigneur
Elle est juste incapable de bouger. « Elle reste là, statufiée. Transformée en statue. Sa silhouette se découpe sur le ciel. Elle ne meurt pas. Elle est juste immobile, laissée au bord du chemin. Sa vie est terminée. Il n’en reste rien. Ou presque. Les années ont passé, les dizaines, les centaines, les milliers d’années. Et ce matin encore, elle est là, image ineffable, visible et éternelle, de l’insoutenable tension entre l’avant et l’après, le passé et l’avenir. Elle, qui ne n’avait plus goût à la vie, n’imagine pas mettre de la saveur dans la vie des passants. Elle ne sait pas qu’elle est précieuse pour qui l’approche. Une statue. Mais une statue de sel. Sel de la vie, saveur du monde. Richesse inestimable pour qui croise sa route. En s’arrêtant, en se retournant, elle n’encoure pas les foudres du ciel. Elle ne croit plus à sa propre vie, à sa propre valeur. Elle ne se voit plus d’avenir. Et pourtant elle subsiste à travers les années. Parce que le sel est vital. Parce que, même arrêtée, statufiée, figée, une vie de femme a encore de la saveur et du prix. Elle pourrait peut-être reprendre son chemin, si Lot, si les filles, voyaient qu’elle s’est arrêtée. Mais sa famille est occupée à se sauver. Et la laisse là. Personne pour la prendre par la main. Alors, la mort dans l’âme, elle sera sel de vie pour les autres. Elle n’a pas de nom, elle n’a pas presque pas d’histoire, un tout petit verset, à peine de quoi s’arrêter… **
Oh Seigneur, quelle triste histoire en effet… ! Que faire pour l’abreuver Seigneur ? Tu imagines, rester tout ce temps en statue de sel… O Seigneur elle doit avoir une soif à dévider tous les puits de la Terre en une seule gorgée !
Oh ma Douce, te voilà à te faire du soucis pour la femme de Loth a présent. Tu ne finiras donc jamais ? Alors que la solution, tu l’as… elle est en Toi parce qu’elle vit en toi !
De quoi veux Tu parler Seigneur ? Moi ? Avoir la solution?
Aurais-tu si vite oublié qui Je suis et qui tu es ? Aurais-tu oublié que si quelqu’un a soif, qu’il vienne à Moi, et qu’il boive celui qui croit en Moi ! (Jn,7,37) Et ce Puidamour ? A quoi sert-il ? Pas de souci ma Douce – donne lui Toi même à boire !
** Source : http://www.interbible.org
