quand vient l’épreuve de la séparation…

PAROLE DE DIEU

Évangile de Jésus-Christ selon saint Jean (Jn 16,5-11)

En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Je m’en vais maintenant auprès de Celui qui m’a envoyé, et aucun de vous ne me demande : “Où vas-tu ?” Mais, parce que je vous dis cela, la tristesse remplit votre cœur. Pourtant, je vous dis la vérité : il vaut mieux pour vous que je m’en aille, car, si je ne m’en vais pas, le Défenseur ne viendra pas à vous ; mais si je pars, je vous l’enverrai. Quand il viendra, il établira la culpabilité du monde en matière de péché, de justice et de jugement. En matière de péché, puisqu’on ne croit pas en moi. En matière de justice, puisque je m’en vais auprès du Père, et que vous ne me verrez plus. En matière de jugement, puisque déjà le prince de ce monde est jugé. »


MEDITATION

« il vaut mieux pour vous que je m’en aille »

Les départs, séparations et divorces, la mort, sont les épreuves les plus difficiles à vivre car elles traînent et apportent dans leurs sillages, énormément de chagrin, de tristesse et de souffrance. Et pourtant, dans certains cas, ces épreuves sont inévitables, voire même nécessaires, salutaires, bienveillantes et bénéfiques. Toutefois et dans tous les cas, il faut savoir accueillir ces épreuves dans le calme, et ne pas les repousser par crainte de souffrir ou peur de faire souffrir.

Toute séparation mérite une explication, pour mieux accepter, mieux accueillir et moins souffrir. Même la mort, qui en elle même cause la plus grande des souffrances, s’explique par le simple fait qu’elle est inévitable: tout homme doit mourir un jour ou l’autre. On accepte mieux l’inévitable.

Par ailleurs, ce sont les conséquences dans lesquelles la mort survient qui posent obstacle et fait qu’on ne peux pas l’accueillir – quand elle est soudaine, violente, tragique, dramatique. La douleur, le chagrin, la tristesse sont alors amplifiés et extrêmement difficiles à gérer. Dans ces cas, seule la foi en un Dieu Père qui saura trouver les mots qui consolent, aidera les endeuillés à faire leur deuil dans la paix.

N’est ce pas Seigneur Jésus ?

Et Jésus répondit :

« Heureux les artisans de paix, car ils seront appelés fils de Dieu. »(Mt.5:9)

Amen Merci Seigneur+

N’hésitons donc jamais, dans ces circonstances et quelles qu’elles soient, à aller vers ceux qui souffrent avec les mots de notre Seigneur. Demandons les Lui au moment où nous devrons témoigner notre empathie par des gestes de sympathies, et Il nous les donnera.

Ainsi, à ceux qui auront perdu père ou mère ou les deux, pour les rassurer, les libérer, leur donner de l’espérance, leur apporter la paix, nous pourrons dire  :

« Je ne vous laisserai pas orphelins, je viendrai à vous. Encore un peu de temps, et le monde ne me verra plus; mais vous, vous me verrez, car je vis, et vous vivrez aussi.… » (Jean 14:18-19)

Ou encore : »

« C’est Moi, Je suis celui qui vous console. » (Is.51:12)

Avec de telles Paroles, nous ne pourrons pas nous tromper car elles ne mentent pas. 

N’est ce pas Seigneur? Que dis-Tu ?

Et Jésus répondit :

 » Si vous demeurez dans ma Parole, vous êtes vraiment mes disciples et vous connaîtrez la vérité et la vérité vous libérera. »(Jn,8,31) 

Amen Alléluia + Merci Seigneur.