victimes…

 » Fils d’homme, je fais de toi un guetteur… Lorsque tu entendras une parole de ma bouche, tu les avertiras de ma part. »

Ezéchiel 3:17


Qu’il est bon de Te rendre grâce Seigneur, de chanter pour ton nom, Dieu Très-Haut, d’annoncer dès le matin ton amour,  ta fidélité, au long des nuits. Parle Seigneur ! Ton serviteur écoute.

Évangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu 25,31-46.

En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Quand le Fils de l’homme viendra dans sa gloire, et tous les anges avec lui, alors il siégera sur son trône de gloire. Toutes les nations seront rassemblées devant lui ; il séparera les hommes les uns des autres, comme le berger sépare les brebis des boucs : il placera les brebis à sa droite, et les boucs à gauche. Alors le Roi dira à ceux qui seront à sa droite : “Venez, les bénis de mon Père, recevez en héritage le Royaume préparé pour vous depuis la fondation du monde. Car j’avais faim, et vous m’avez donné à manger ; j’avais soif, et vous m’avez donné à boire ; j’étais un étranger, et vous m’avez accueilli ; j’étais nu, et vous m’avez habillé ; j’étais malade, et vous m’avez visité ; j’étais en prison, et vous êtes venus jusqu’à moi !” Alors les justes lui répondront : “Seigneur, quand est-ce que nous t’avons vu… ? tu avais donc faim, et nous t’avons nourri ? tu avais soif, et nous t’avons donné à boire ? tu étais un étranger, et nous t’avons accueilli ? tu étais nu, et nous t’avons habillé ? tu étais malade ou en prison… Quand sommes-nous venus jusqu’à toi ?” Et le Roi leur répondra : “Amen, je vous le dis : chaque fois que vous l’avez fait à l’un de ces plus petits de mes frères, c’est à moi que vous l’avez fait.” Alors il dira à ceux qui seront à sa gauche : “Allez-vous-en loin de moi, vous les maudits, dans le feu éternel préparé pour le diable et ses anges. Car j’avais faim, et vous ne m’avez pas donné à manger ; j’avais soif, et vous ne m’avez pas donné à boire ; j’étais un étranger, et vous ne m’avez pas accueilli ; j’étais nu, et vous ne m’avez pas habillé ; j’étais malade et en prison, et vous ne m’avez pas visité.” Alors ils répondront, eux aussi : “Seigneur, quand t’avons-nous vu avoir faim, avoir soif, être nu, étranger, malade ou en prison, sans nous mettre à ton service ?” Il leur répondra : “Amen, je vous le dis : chaque fois que vous ne l’avez pas fait à l’un de ces plus petits, c’est à moi que vous ne l’avez pas fait.” Et ils s’en iront, ceux-ci au châtiment éternel, et les justes, à la vie éternelle. »


“Seigneur, 
quand est-ce que 
nous t’avons vu… ? 
Seigneur, 
quand t’avons-nous 
vu ?”

Il ne suffit pas de Me dire Seigneur… Seigneur…, mais il faut faire la volonté de Mon Père qui est aux cieux. (Mt 7: 21)

Et quelle est-elle Saint Esprit ?

Et Le Saint Esprit répondit :

Suivez la voie de l’amour à l’exemple du Christ qui vous a aimés et s’est livré pour vous. (Ep.5:2)

Amen +

Est-il nécessaire de commenter alors que l’Enseignement est clair ? Est-il nécessaire de redire toujours les mêmes choses ? Est-il besoin de parler à nouveau de ce qui inspire nos poètes et écrivains depuis que le monde est monde : l’amour qui rime avec toujours ?

Et si nous parlions de la haine : ennemi de l’amour ?

La haine est une grosse souffrance, que porte le ‘haineux’ comme un fardeau bien trop lourd pour lui à porter ; et qu’il essaie désespérément de décharger et d’évacuer, hélas très maladroitement. Alors, devant le constat de sa maladresse, au lieu de chercher de l’aide là où elle se trouve, c’est à dire : en suivant « la voie de l’amour », comme Il fut enseigné, il refoule sa déception, se met en colère, part dans un coin la ruminer, jusqu’a ce que la haine entre dans son coeur. Finalement, après maintes dominations et tourments intérieurs, ne pouvant  plus les contenir, il éclate et se retourne contre son prochain le plus proche.

Qui est victime de la haine, l’a tellement vu à l’oeuvre qu’il sait comment ça commence ou où ca finit. Elle aussi un jour a eut faim…, et soif… Mal nourrie, déshydratée, elle a connu la maladie. Maintes fois rejetée, elle fut étrangère en son propre pays… N’ayant pas le choix, elle a du plusieurs fois secouer la poussière de ses pieds et s’éloigner… partir au loin… sans rien… avec pour unique bagage, sa peine ! Pour un autre pays… elle est partie… où on l’a emprisonnée, forcée à se déshabiller… qu’elle a peine aujourd’hui à se mettre à nu…

Qui lui en voudra ?  Qui l’en voudra de faire désormais le choix de se taire ? Qui l’en voudra d’être farouche – de garder, que dis-je ? de défendre ses secrets bien cachés ? Qui l’en voudra de se faire de plus en plus rare en société? Oui, qui lui en voudra ?

Est-ce toi ? Est ce toi, victime de l’amour qui en voudra à la victime de la haine  ? 

Victime de l’amour, victime de la haine, tous victimes… n’est ce pas ? … Jusqu’au jour où la pierre est roulée … où ces mots sont murmurés au creux des coeurs : « Allez venez, sortez de vos trous, car « vous avez été rachetés à un grand prix. » 

*(1 Cor.7:23)