Mon Eglise, mon Trésor !

 » Fils d’homme, je fais de toi un guetteur… Lorsque tu entendras une parole de ma bouche, tu les avertiras de ma part. »

Ezéchiel 3:17


Qu’il est bon de Te rendre grâce Seigneur, de chanter pour ton nom, Dieu Très-Haut, d’annoncer dès le matin ton amour,  ta fidélité, au long des nuits. Parle Seigneur ! Ton serviteur écoute.

« Me voici, je suis venu, mon Dieu, pour faire ta volonté, ainsi qu’il est écrit de moi dans le Livre »

(Hebreux 10, 4-10)

Tu ne voulais ni offrande ni sacrifice, tu as ouvert mes oreilles ; tu ne demandais ni holocauste ni victime, alors je n’ai pas enfoui ta justice au fond de mon cœur,  je n’ai pas caché ta fidélité, ton salut ; j’ai dit ton amour et ta vérité à la grande assemblée.

(Ps 39 (40)

Voici que, dans sa vieillesse, Élisabeth, ta parente, a conçu, alors qu’on l’appelait la femme stérile.

Luc 1, 26-38


"« Voici, je viens. 
J'annonce la justice 
j'ai dit ton amour
 et ta vérité 
à la grande assemblée."

Cela fait plus de 18 ans maintenant que je crie, que je m’époumonnes à dire ce que Dieu me dit : L’Eglise Catholique va s’écrouler ! Et on dit de moi que je suis un prophète de mauvaise augure ou que je le dis parce que j’en ai contre elle.

Oui j’en ai contre elle et ce sentiment n’est pas nouveau. Comment ne pas en avoir quand on voit à quel point malgré l’Evangile qu’elle prêche du matin au soir et du soir au matin, elle demeure païenne : elle juge et condamne son prochain ! Même les païens sont plus chrétiens qu’elle !

Cela fait très longtemps que notre Eglise n’est pas chrétienne. L’a-t-elle jamais été ? Ce qui se passe aujourd’hui en son sein est le résultat de siècles de péchés accumulés, cachés sous des faux airs de sainteté, tandis que les fidèles meurent dans la culpabilité ouvertement dénoncée par ses soins.

Quand on a une poutre dans son oeil, on ne peut rien voir – et pourtant notre Eglise voit – notre Eglise a vu la paille qui est dans mon oeil … et aussi dans le tien. Oui je dis « notre Eglise » parce que c’est là – parmi ce peuple – que Dieu m’a fait naître et recevoir le baptême de Jésus; c’est là au milieu de ce peuple que j’ai été envoyée pour être jugée condamnée et rejetée , mais surtout surtout pour témoigner, et c’est là que je dois fleurir, que je vais fleurir, que je fleuris déjà !

Dieu a voulu que je naisse pour témoigner de Sa miséricorde parce que contre Lui et contre mon frère, j’ai péché – qu’Il puisse alors m’accorder Sa Grâce et que le monde puisse juger par lui même la Puissance de Son Cœur Miséricordieux. Mais jamais au grand jamais Dieu n’a permis que je tombe entre les mains de Satan ! Dieu n’a jamais permis que Ses prêtres commettent des crimes horribles sur Ses petits enfants, même s’Il reste prêt à ouvrir Ses bras et Son Coeur aux repentants ! Dieu ne permet pas le mal pour la simple raison qu’Il EST Le Bien ! Dieu n’a pas inventé le péché pour faire souffrir Ses enfants, parce qu’Il est Paix et le péché détruit la paix. Dieu n’est pas un calculateur. Il ne dit pas : « allez vas y commet ce péché ensuite je vais te gracier – ce sera l’occasion pour moi de montrer au monde la puissance de Ma Gloire ! » Dieu n’est pas un marchand ! Et personne ne peut l’acheter non plus. Dieu est DON – Il Se met au niveau du pécheur, Il S’arrête quand Il en voit un qui est tombé dans le filet de l’oiseleur, Il Se penche sur lui, lui parle gentiment et le protège contre ces jugements faciles qui l’accablent encore plus… Dieu apprivoise Ses enfants alors que la mère église les rejette. Il parle en faveur du pécheur en remettant ses accusateurs à leur place :

 » Qui d’entre vous qui n’a pas commis de péché lui jette la première pierre !  »

Puis quand tout est fini, que tous sont partis, qu’Il reste seul avec le pécheur, Il lui dit :

« Moi aussi je ne te condamne pas. Va et ne pèche plus! »

Alors le pécheur s’envole, libre, et jamais plus ne se fera prendre !

Oui je t’en veux ô mon Eglise, pour ta propre sécurité, et non parce que je veux te juger.

Qui suis-je pour te juger ? Je ne suis rien qu’une minuscule voix qui crie dans le désert de sa solitude de rejetée. Je ne suis qu’une vieille femme stérile dont le coeur ne bat plus que pour prier – égrener son chapelet… pour toi, pour elle… Car je ne me leurres pas : si tu souffres aujourd’hui, je souffre avec toi parce que l’Eglise, et bien c’est moi… aussi ! 

Cela fait longtemps que Jésus m’instruit. Ce n’est pas aujourd’hui que tu es sous les feux des projecteurs de Dieu, que tes péchés sont dénoncés et que tu ne peux plus les camoufler, que tu vas venir me demander de souffrir avec toi ! Ton péché j’en ai honte comme s’il était le mien, et depuis longtemps je souffre pour toi, sinon je serai demeurée sans voix, or même petite, j’essaie de la faire entendre de toi. Parce que de ton péché, ô mon Eglise, j’en ai été aussi une victime.

Alors oui je t’en veux, comme je m’en veux parce que je sais que Jésus, malgré tout, est avec nous – qu’Il nous tient dans Sa Main et sur Son Ceur où nous reposons. Je sais aussi qu’Il nous en veut à tous les deux pour n’avoir pas su nous comprendre, nous entendre, nous écouter. 

Alors que faire Seigneur ? Je ne puis concevoir que Tu souffres à cause de nous…

Et Jésus répondit :

« Où est votre trésor, là aussi sera votre coeur. »

(Luc 12:34)

Amen +  Merci Seigneur, pour avoir donné un titre à mon cri : « Mon Eglise, mon Trésor ! »