Le lundi de la 18e semaine du temps ordinaire
LECTURES DU JOUR
Livre de Jérémie 28,1-17
« Écoute bien, le Seigneur ne t’a pas envoyé, et toi, tu rassures ce peuple par un mensonge. »
Psaume 119(118)
« Détourne-moi de la voie du mensonge, fais-moi la grâce de ta loi. N’ôte pas de ma bouche la parole de vérité, car j’espère tes décisions. »
Evangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu 14,22-36
Aussitôt après avoir nourri la foule dans le désert, Jésus obligea les disciples à monter dans la barque et à le précéder sur l’autre rive, pendant qu’il renverrait les foules. Quand il les eut renvoyées, il gravit la montagne, à l’écart, pour prier. Le soir venu, il était là, seul.
La barque était déjà à une bonne distance de la terre, elle était battue par les vagues, car le vent était contraire. Vers la fin de la nuit, Jésus vint vers eux en marchant sur la mer. En le voyant marcher sur la mer, les disciples furent bouleversés. Ils dirent : « C’est un fantôme. » Pris de peur, ils se mirent à crier. Mais aussitôt Jésus leur parla : « Confiance ! c’est moi ; n’ayez plus peur ! » Pierre prit alors la parole : « Seigneur, si c’est bien toi, ordonne-moi de venir vers toi sur les eaux. » Jésus lui dit : « Viens ! » Pierre descendit de la barque et marcha sur les eaux pour aller vers Jésus. Mais, voyant la force du vent, il eut peur et, comme il commençait à enfoncer, il cria : « Seigneur, sauve-moi ! » Aussitôt, Jésus étendit la main, le saisit et lui dit : « Homme de peu de foi, pourquoi as-tu douté ? » Et quand ils furent montés dans la barque, le vent tomba. Alors ceux qui étaient dans la barque se prosternèrent devant lui, et ils lui dirent : « Vraiment, tu es le Fils de Dieu ! » Après la traversée, ils abordèrent à Génésareth. Les gens de cet endroit reconnurent Jésus ; ils firent avertir toute la région, et on lui amena tous les malades. Ils le suppliaient de leur laisser seulement toucher la frange de son manteau, et tous ceux qui le faisaient furent sauvés.
Seigneur donne moi un coeur qui écoute et qui comprend.
« pourquoi as-tu douté ? «
Jésus-Christ a dit de Lui qu’Il était La Vérité. C’est donc impossible qu’Il puisse mentir. Ainsi s’Il te dit : « Confiance ! c’est moi ; n’aie plus peur, viens « , tu y vas tout de suite, sans réfléchir, sans te poser de questions, tu ne doutes pas, tu y vas – quitte à devoir affronter les vents contraires et les tempêtes de mer.
« La Vérité vous libérera » (Jean 8:32) a dit Jésus. Tandis que la peur, si tu la laisse te paralyser ou t’enfoncer, croire en ce que Jésus te dit et faire comme Il dit, fera de toi un être libre ! Y’a pas photo là – le choix est, on peut dire, déjà fait pour toi.
Seulement voilà, quand les tempêtes de la vie s’abattent sur toi, surtout à un moment où tu ne t’attendais pas, garder son calme, ne pas paniquer, ne pas se laisser gagner par la peur, est très difficile. Mais Jésus, vrai homme, comprend cela. C’est pourquoi Il est venu, Il a quitté son petit nid douillet auprès de Son Papa, L’Esprit Éternel, et a accepté d’être soumis aux mêmes tempêtes de la vie que toi, d’avoir peur comme toi, d’être terrifié comme toi ; Il a même accepté de mourir comme tu vas mourir un jour; Il a accepté de descendre aux enfers, pour qu’après Son Papa puisse le réssusciter en esprit et en vérité – qu’Il puisse alors être présent auprès de toi, en toi à tous moments si tu veux bien Le Lui permettre, et qu’alors, ensemble, vous puissiez tout affronter, tout surmonter.
Lis les Evangiles, remarque bien comment Jésus s’est souvent écarté du monde, des foules qui Le suivaient constamment, pour se rendre dans un endroit désert, pour être seul. Là dans le coeur à Coeur avec L’Esprit de toute puissance, Il rechargeait ses batteries – Il priait. Ce qu’Il faisait tu fais – tu pries ! Tu pries tout le temps, tu restes connecté à l’Esprit Éternel qui est devenu ton Papa aussi dès que tu t’es engagé à marcher dans les pas de Jésus.
« Mon frère est celui qui fait La Volonté de mon Père », a déclaré Jésus. Si tu crois en Lui, tu deviens toi aussi membre de Sa famille, et Dieu est ton Père, Marie est ta Mère, les anges te sont soumis au Ciel comme sur la Terre. Avec eux tu es fort, tu es courageux, tu braves les intempéries, tu marches sur l’eau si Jésus te le demande, tu vas Le rejoindre là où Il t’attend car tu n’es plus seul, tu as toute une famille qui marche avec toi, qui t’épaule, qui t’aide, qui te protège, qui combat avec toi et pour toi quand le faut. Avec Jésus, tu es grand. Petit orateur devient grand prédicateur. Petit professeur devient grand maître. Petit pasteur devient grand prêtre… etc… etc … etc… Voilà La Vérité. Et je ne mens pas.
- Comment savoir que tu ne me mens pas ?
Bien sûr, je ne prétends pas que tu croiras sur ma parole. Moi je ne suis que le guetteur qui rapporte, qu’un témoin qui témoigne des merveilles qu’Il a accomplies dans ma vie. Et si je le fais c’est par amour pour Lui. Je n’ai de preuve que ce que je dis des miracles qu’Il a accomplis dans ma vie, et continues à accomplir. Et si tu veux le savoir, en deux mots : Alors que je vivais dans un tourbillon, Il m’a menée vers les eaux du repos, et là, Il y a refait mon âme.
Pas plus tard qu’hier, une personne qui m’avait connue à l’époque ou je ne brillais que de l’extérieur, m’entendant aujourd’hui témoigner de mon Seigneur, est venue à moi et m’a demandée : « mais d’où t’es venue ce don ? parce que moi tu sais, j’aimerai pouvoir m’exprimer comme tu le fais mais je ne peux pas, je ne trouve pas les mots. » Réalisant que c’était la peur qui l’en empêchait, que les mots elle les avait sans doute elle-même enfouis sous des tonnes de fardeaux jamais déposés aux pieds de La Croix, et puisque nous étions en société et qu’il y avait du bruit autour de nous, que je ne pouvais pas lui expliquer en détail ma pensée, je lui ai simplement repondu : « les mots sont en toi, ils sont tous là puisque tu les ressens déjà. Il suffit simplement d’aller les chercher – d’aller les puiser au fond de toi ! » Dans son regard, j’ai vu qu’elle m’avais comprise, mais il était aussi rempli d’une grande tristesse. Alors j’ai poussé un peu plus loin – je Lui ai demandé si elle croyait en Dieu ? Et elle m’a dit : ‘oui je crois en Dieu’, je Lui parle et tout, mais … ‘
Aaaahhh – ce fameux ‘mais’ qui dit toute la vérité et qui bloque toute la vérité, qui l’empêche de s’exprimer ! Qui me dit combien cette âme qui hier s’est confiée, est seule avec ses fardeaux qu’elle n’arrive pas à déposer et surtout à recevoir de la bouche de Jésus le joug léger qu’Il offre à tous. Avec Lui cette âme vit un monologue comme jadis je vivais. Le Saint Esprit n’est pas présent en elle pour faire la liaison entre les deux… Cette personne n’est pas née de nouveau ! Elle a besoin de se mettre à l’écart, de rencontrer son Père des cieux …
Mais hélas, alors que nous parlions quelqu’un est arrivé et nous n’avons pas pu poursuivre la conversation plus loin. Sans doute aussi que Le Bon Dieu avait jugé que c’était assez pour le moment – que j’avais besoin de venir Lui confier tout cela avant de poursuivre… car je sais qu’entre cette personne et moi ce n’est pas fini. Ce matin encore, rien que d’en parler avec toi ici, là maintenant, je sens que Le Seigneur m’appelle… Tu m’excuses un moment mon ami/e, je me mets à l’écart…
Oui Seigneur, me voici…
♥J’arrive Seigneur, je vole, pour la gloire de Dieu et le salut des Hommes♥
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