me voici, toute confondue…

BON DIMANCHE !

dans le Souffle de Renaissance en la Connaissance  !

« Si tu connaissais celui qui te dit : ‘Donne-moi à boire' »

(Jean 4).

Christ Pantracor – icône Zrze monastery

Aujourd’hui encore, en notre exil, le Seigneur nous invite à COMMUNIER à Sa Parole

Avec bonté Seigneur, Tu nous invites ! Merci de nous lancer cet appel et de nous faire prendre conscience de la course folle dans laquelle nous sommes entraînés.  Aide-nous à nous arrêter, pour respirer, regarder, écouter, faire silence… Te rencontrer et Te prier.  Apprends-nous l’essentiel : non pas la course à l’argent et au bonheur futile, mais une confiance éperdue en Ton amour et en Ta miséricorde.

COMMUNION DU JOUR

« L’homme ne vit pas seulement de pain, mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu. »

Jésus-Christ, Luc 4,4

cette rose est pour toi emporte là elle contient l'amour du Christ pour toi

Le dimanche de la 15e semaine du Temps Ordinaire

lisons la Parole

méditons la Parole

Au nom du Père, du Fils et du Saint Esprit,  amen +

Me voici Père, devant Toi et devant mes frères qui peuplent la Terre.  Viens embraser mon cœur du feu de Ton amour.  Eclairer mon intelligence d’un rayon de Ta Lumière.  Que je puisse discerner et connaître selon Ta Vérité, ce qu’aujourd’hui Tu veux me dire et partager au monde entier.  Viens Trinité Sainte en Dieu Fils et Esprit combler l’Humanité de Tes Saints Projets.

« Vous donc, écoutez ce que veut dire la parabole du semeur. Quand l’homme entend la parole du Royaume sans la comprendre, le Mauvais survient et s’empare de ce qui est semé dans son cœur : cet homme, c’est le terrain ensemencé au bord du chemin. Celui qui a reçu la semence sur un sol pierreux, c’est l’homme qui entend la Parole et la reçoit aussitôt avec joie ; mais il n’a pas de racines en lui, il est l’homme d’un moment : quand vient la détresse ou la persécution à cause de la Parole, il tombe aussitôt. Celui qui a reçu la semence dans les ronces, c’est l’homme qui entend la Parole ; mais les soucis du monde et les séductions de la richesse étouffent la Parole, et il ne donne pas de fruit. Celui qui a reçu la semence dans la bonne terre, c’est l’homme qui entend la Parole et la comprend ; il porte du fruit à raison de cent, ou soixante, ou trente pour un. » Jésus-Christ, Mat 13 

La parabole du semeur m’inspire !  Elle me dit la formation de la vie.  Elle me dit que la ‘résurrection’ de l’âme est une progression de l’âme qui ne se fait pas seulement à la fin de sa vie terrestre, mais à tout moment qui lui est donné durant cette vie terrestre.  J’image ainsi que l’âme naît avec un passé déjà très alourdi !  En elle, il y a des bonnes comme des mauvaises semences qui lui furent données dès sa conception ! Tout au long de sa précédente vie – l’intra-utérine jusqu’à l’enfantement et la venue au monde – les semences poussent en elle en même temps que ses cellules de corps.  Mais rien en l’âme, rien dans le corps, ne se développe ! Pour cela, tout deux confondus, ont besoin de toute une vie de corps et d’âme à vivre intensément afin d’arriver à la fin de cette vie donnée, à sa pleine maturité. 

Mais voilà !  Quand le corps pousse son premier cri, l’âme ne se souvient de rien de sa précédente vie, parce qu’elle n’a pas encore reçue le Souffle – le Souffle qui animera toute sa vie dont elle fera l’éternité de sa propre histoire en cette vie donnée !  Elle ne se souvient pas de son adoption en tant que fille de la terre et du ciel réunis!  Sa progression alors, lente ou pas, dépendra évidemment de la qualité de vie qu’elle mènera, de la façon dont les cellules et les semences en l’être qu’elle fera, grandiront et se développeront !  Et nous savons pour l’avoir entendu et compris, qu’il n’y a qu’une façon – la bonne : un corps sain pour une âme non seulement appelée à la sainteté, mais à produire d’autres âmes, en fruits bien disposés !

Nous savons aussi pour l’avoir entendu et compris que l’union sainte ne pourra se faire qu’avec l’apport du Souffle Saint qui est toute Vie : Le Souffle de l’Esprit, que j’aime décrire en Trinité Sainte : Esprit, Créateur, Semeur, tout confondu ! 

« Nous avons commencé par recevoir le Saint-Esprit, mais nous attendons notre adoption et la délivrance de notre corps. » Paul Apôtre aux Romains 8

En chaque âme, il nous est dit que L’Esprit commence un travail, Son travail, qui ne s’achève et s’accomplit parfaitement, qu’à la délivrance du corps de l’emprise de l’Esprit Mauvais, qui est là, qui rôde éternellement aux côtés de l’Esprit de Bonté !

Si donc l’âme ne s’est pas convertie dans l’adoption d’une vie de sainteté – un corps sain pour une âme sainte – si elle s’est alourdi en chemin de soucis mondains, de richesses matérielles et toutes mortelles, si elle a refusé toute sa vie durant de nourrir sa semence de vie en la plantant définitivement dans la bonne terre qui lui est proposée, si elle a refusé tout conseil à ce sujet, qu’elle s’est bouchée les oreilles pour ne pas entendre les instructions données, et ses yeux pour ne pas voir les signes accordés en bienfaits, alors elle mourra, car il n’y a rien que le Ciel et la Terre, confondus en Père et Fils, ne pourront faire pour la sortir de là !  « Sinon, je les aurais guéris »a-t-Il dit ! « Le cœur de ce peuple s’est alourdi : ils sont devenus durs d’oreille, ils se sont bouchés les yeux, pour que leurs yeux ne voient pas, que leurs oreilles n’entendent pas, que leur cœur ne comprenne pas, et qu’ils ne se convertissent pas. Sinon, je les aurais guéris ! « 

Je comprends alors que tout est perdu pour l’être qui abrite cette âme et ce corps !  C’est de nouveau pour lui le néant, l’enfer !

prions la Parole

Or, Père, permets que je refuse cette dernière évidence, car je crois que tous peuvent être sauvés, car je crois  passionnément en Ton Amour Miséricordieux donné à l’Humanité toute entière en Jésus Ton Bien Aimé Fils ! 

Père, je crois !  Je crois en la délivrance totale de l’âme par la destruction totale du péché d’origine, le péché du monde, en son corps !  Je crois en la délivrance qui rime avec espérance !  Je crois en la destruction qui rime avec éradication !   Toutes confondues, je crois qu’elles réussiront !  Je crois qu’elles réussiront à faire renaitre de ses cendres, un monde de ronces enracinées en sols pierreux, où rien ne pousse, où tout meurt ; un monde qui ne croit qu’en lui, en son pouvoir mortel et non en Lui – L’Envoyé Ressuscité, qui parle d’amour et de guérison par conversion, et non de mort par interdiction !  Je crois Père en l’homme qui est avec Toi et en Toi depuis toujours, car je refuse l’homme du monde, je refuse d’être ‘l’homme du moment’ !

Dis-moi Père si j’ai raison.  Dis-moi si j’ai raison de penser que toute âme a le droit à la Vie Eternelle que Tu offres, si elle fait l’effort de garder son corps, son cœur et son esprit, tous confondus, LIBRES de toute souillure en attaches matérielles ! Dis-moi si j’ai raison de dire et d’écrire que le monde doit Te revenir en perfection, sinon subir éternellement les souffrances de son imparfait enfantement ?

incarnons la Parole

A ce cri, le Père est de nouveau descendu de Son trône austère !  Il a froncé les sourcils et a répondu ce qui suit : « Ma Parole n’est-elle pas comme un feu ? N’est-elle pas comme un marteau qui fracasse le roc ? » (Jérémie 23,29)

communions à la Parole

Chers frères et sœurs, chers pèlerins, ainsi a parlé le Seigneur.  

Je crois que la communion est faite !  Le Père est venu en Son Verbe indiscutable de vérités, l’accomplir de nouveau !  Il n’y a rien que je puisse défaire !  Car Sa parole, qui sort de Sa bouche en Christ Notre Sauveur et Maître qui nous enseigne et nous instruit, n’est pas revenue sans résultat, sans avoir fait ce que qu’Il veut, sans avoir accompli Sa mission ! (lire Isaïe 55,10-11). 

Chers frères et sœurs, chers pèlerins, pour connaître, il faut être au courant.  Pour renaître il faut connaître et reconnaître !  Il faut accepter de fracasser du marteau divin, le roc de nos entêtements !  Il faut accepter de mourir et passer dans le feu purifiant du séjour de l’enfer, de l’obscurité qui retient les péchés !  Mais il ne faut guère y demeurer, mais tout faire pour revenir à la Lumière, pour enfin naître de nouveau, en pleine conscience de la Vérité que Dieu est Miséricordieux, et qu’Il ne fera jamais périr la Terre et Ses habitants sans lui donner une chance de se réhabiliter, de se convertir !

Il n’y a rien d’autre qui je puisse ajouter qui pourra vous convaincre mieux que Sa Vérité  ! 

Alors, en ce dimanche timide de chaleur mais plein de douceur,  je m’en vais !  Je m’en vais résumer tout ça encore une fois en une louange pour tous Ses bienfaits, et une visite à ma mère souffrante. Que celui qui a des oreilles entendent !

rendons grâce à la Parole

Père, me voici devant Toi, en mon âme tout bien disposée et toute confondue par toutes Tes bontés !  Tu sais combien elle a aspiré de toutes ses forces à cette progression en ces moments de Vérités proclamées !  Elle a depuis longtemps prédisposé son corps, son cœur, son esprit, à les recevoir, à travers beaucoup de souffrances acceptées, de dégradation inévitable pleinement vécue, non dans le secret mais dans la transparence de sa naïveté qui croit et espère encore en la bonté !  Toutes confondues, elles lui ont néanmoins ouvert les yeux et les oreilles, et elle a entendu, elle a vu, compris et reconnu, rejeté le péché originaire de son esprit ignorant, ce qui vient d’être révélé aujourd’hui par Ton Souffle Renaissant !  Ainsi libre aujourd’hui encore, elle vient Te louer bras en croix, pour la gloire qu’elle vient de T’octroyer ! 

MERCI PERE POUR TOUTES TES VERITES.  En elles, mon âme naît de nouveau. Et comme j’y suis, en Ton nom Père, en Celui de Ton Fils et de Ton Saint Esprit qui vous unis, puis-je demander, corps esprit et âme tout confondus, la guérison pour ma mère dont le corps alourdi de douleurs, empêche son esprit de prier, mais garde son âme dans l’espérance du Paradis que Tu lui promets +


communion humblement partagée par votre soeur Doris, en union avec votre frère Maurice, en la maison de David, Ses serviteurs.
toute intention de prière sera portée aux pieds de la Sainte Face de Jésus-Christ
« Que le Seigneur te bénisse et te garde ! Que le Seigneur fasse pour toi rayonner son visage et te fasse grâce ! Que le Seigneur te découvre sa face et t’apporte la paix ! » 
(Nb 6, 23-27).