en exode avec une âme mal élevée


BON MERCREDI !

dans le Souffle de L’Esprit Croyant!

« L’Evangile est la puissance de Dieu pour sauver quiconque croit… car la justice de Dieu y est révélée par la base de la foi » Romains, 1.16-17

Aujourd’hui encore le Seigneur nous invite à

COMMUNIER à Sa Parole, car

« L’homme ne vit pas seulement de pain, mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu. »

Jésus-Christ, Luc 4,4

COMMUNIONS  chers frères et soeurs, chers pèlerins, puisque le Seigneur qui se donne à TOUS, Lui-même nous convie.

Avec bonté Seigneur, Tu nous invites ! Merci de nous lancer cet appel et de nous faire prendre conscience de la course folle dans laquelle nous sommes entraînés. Aide-nous à nous arrêter, pour respirer, regarder, écouter, faire silence… Te rencontrer et Te prier. Apprends-nous l’essentiel : non pas la course à l’argent et au bonheur futile, mais une confiance éperdue en Ton amour et en Ta miséricorde.

lisons la Parole

Au nom du Père, du Fils et du Saint Esprit,  amen +

Me voici Père, petite cruche vide et nue devant Toi et devant mes frères qui peuplent la Terre, afin que Tu la remplisses de Tes Saintes Paroles – l’Eau Vive de sa pauvre vie.  Viens embraser mon cœur du feu de Ton amour.  Eclairer mon intelligence d’un rayon de Ta Lumière.  Que je puisse discerner et connaître selon Ta Vérité, ce qu’aujourd’hui Tu veux me dire et partager au monde entier.  Viens Trinité Sainte en Dieu Fils et Esprit combler l’Humanité de Tes Saints Projets.

méditons la Parole

J’ai du me rendre hier en catastrophe au chevet d’une âme malade et mes doigts n’ont pas glissé sur le clavier comme à l’accoutumée.   

Souffrante d’ostéoporose, à 85 ans, cette âme vit mal le départ brusque de son époux, terrassé par une crise cardiaque, il y a 3 ans de cela !  Ils étaient très proches l’un de l’autre, ce qui explique que celle qui est restée, ne se remet pas de la mort de celui qui fut son pilier, son roc, son refuge, son abri, son défenseur, sa nourriture à satiété, bref son tout en cet homme généreux que fut son époux et en qui elle avait placé toute sa confiance pendant les 58 ans qu’ils ont vécu ensemble côté à côté sans jamais un jour se séparer! 

Depuis 3 ans, sans lui, elle connait l’enfer de la solitude, refusant en son entêtement toute aide proposée : la bonne terre qui l’aurait aidée à mieux vivre son deuil, voyant en elle une semence ressemblant plus à de l’excrément d’oiseaux, plutôt que le ‘froment’ envoyé du Ciel pour nourrir son âme à l’humilité.  Avec pour résultat que son état général s’est rapidement empiré.

Hier en quittant la clinique où elle a passé une nuit sous surveillance médicale, elle m’a dit : « Il aurait mieux valu que je sois morte avec mon mari ! »  Ce n’était pas de sa part une constatation, mais des représailles, car elle lui a toujours reproché de l’avoir quitté pour l’au-delà, croyant depuis toujours, sans pouvoir entendre et accueillir le contraire, qu’elle allait partir avant lui.  Comme ci c’était sa volonté qui devait primer sur Celle de Son Père des Cieux !  A ce reproche, j’ai répondu : « oui il est vrai ! », sans plus ; parce que je crois qu’il faut connaitre et vivre l’enfer comme Notre Seigneur l’a connu en descendant aux enfers après Sa crucifixion, afin de mériter la résurrection promise,  3 jours après. 

Ce matin en contemplant les Saintes Ecritures,  je ne fus pas surprise d’y retrouver la même situation et les mêmes paroles prononcées :

«Toute la communauté des fils d’Israël récriminait contre Moïse et son frère Aaron. Les fils d’Israël leur dirent : ‘Ah ! Il aurait mieux valu mourir de la main du Seigneur … quand nous étions assis près des marmites de viande, quand nous mangions du pain à satiété …»   Voilà bien un peuple incapable de reconnaitre derrière sa libération le Plan d’Amour Miséricordieux de leur Dieu en sa faveur : « J’ai entendu les récriminations de mon peuple…  Il aura du pain à satiété. Et reconnaitra alors que moi, le Seigneur, je suis leur Dieu’»

Voilà une âme qui mourra, certes, cette année même je crois ! Néanmoins je ne sais ni le jour ni l’heure – il ne m’appartient de le décider. Mais ce que je sais et qui me désole c’est qu’elle s’en ira probablement étouffée dans l’ignorance de son siècle, dans sa foi en ces ronces qui lui ont enseigné les choses de la vie selon leur propre volonté et discernement, et non Celle du Saint Esprit du Père en Ses Paroles de Vérité !  

communions à la Parole

Chers frères, chères sœurs, chers pèlerins,

La plus grande erreur de l’homme, c’est de dépendre trop sur ses frêles épaules mortelles ! De trop miser sur ses propres mais faibles forces. De mettre sa foi en l’homme plutôt qu’en Son Père des Cieux.  Ainsi il ne peut  s’abandonner à la Toute Puissance d’un Père, qui en Son infini Amour Miséricordieux pour chacun de Ses Enfants, a prit toutes ses petites comme ses grandes misères sur la Croix de l’unique sacrifice et l’a sauvé !

Un homme est mort, chers frères !  Il est mort et descendu dans le séjour des morts, et 3 jours après Son Père L’a ressuscité, pour que TOUS LES HOMMES soient sauvés !  Voilà la stricte et la Seule Vérité qui EST ; qui se transmet en Divin Enseignement de génération en génération, de père en fils, de mère en fille, comme de la manne devant laquelle on ne s’exclame plus ;  mais sans pour autant hélas, qu’Elle soit reconnue, acceptée et mise en pratique à tout instant, par TOUS, afin que TOUTE l’Humanité en profite ! La raison étant que Le Divin Enseignement qui se transmet aujourd’hui par le Saint Esprit aux touts petits, a été dans le passé la proie des plus grands qui ont voulu tellement s’en approprier par le pouvoir du discernement contrôlé, que le cœur même de L’Enseignement s’est perdu! 

On a passé comme ça à nos enfants, des religions à vivre selon l’importance des rites, des coutumes, des traditions à respecter, des litanies à réciter, des multiples sacrements à recevoir, des interdits à s’en soumettre, obligations de fêtes et de mémoires à observer sous peine de mort, tout cela institué par le pouvoir de l’homme sur l’homme.

On a passé comme ça à nos enfants, des religions bidons, de ‘garage’ comme certains le disent ; sans avoir pris le temps de leur expliquer l’essentiel de la foi qui se dit et se vit en une unique prière à inscrire au fond de tous les cœurs ; à réciter dans le secret de l’intimité des portes fermées sur le monde exigeant ; afin que nul n’oublie qu’il a un Père, Un seul, Le Père de tous les hommes, vers qui chacun peut se tourner et Lui confier ses petits et gros bobos ; Lui demander de faire pour lui comme pour chacun, selon Sa Volonté ! 

Les âmes qui récitent tous les jours le ‘Notre Père’, sont celles qui L’ont accueilli ainsi dans leur propre vie, et qui reconnaissent en Sa Sainte Volonté, tous ces petits bienfaits qu’Il leur accorde, parce qu’en Lui, elles se sont totalement abandonnées.  Ce sont ces âmes qui ont la vraie foi qui peut déplacer des montagnes, car elles ont reconnu en Lui Sa Toute Puissance qui agit à travers elles, et qu’elles passent leur vie à en témoigner ! Parce que Lui connait le nombre de leurs cheveux, parce que c’est Lui qui les a créés !  Et parce qu’elles reconnaissent qu’en chacune d’elle, Il a planté une petite graine qui en poussant dans la terre aujourd’hui devenue une bonne terre enrichie de fumier de leur souffrance acceptée et accueillie, alors qu’hier elle s’étouffait dans les ronces de l’ignorance, témoigne ouvertement au monde entier d’un Dieu infiniment Bon, infiniment Miséricordieux, infiniment Vivant et Présent, Lui le premier de tous et le dernier de tous !

Chers tous, j’aurai tant voulu dire à cette âme que la seule foi qui est, est celle qui se place en ce Père vivant et accessible à travers Sa Parole qui renferme toutes Ses Pensées, toutes Ses Instructions, tout Son Enseignement, pour que L’Humanité qu’Il a créée avec tant d’amour au cœur, vive dans la Paix et le Bonheur de se savoir simplement aimé et pris en charge par Sa Toute Puissance ! J’aurai tant voulu lui apprendre à s’abandonner entre Ses bras et Le laisser faire au lieu de retenir la bride de sa frêle main ! Mais hélas, je sais qu’elle ne m’écouterait pas !  Car ‘nul n’est prophète en son pays! » (Mat. 13).  De plus, ses oreilles sont bouchées, son coeur est fermé à toute proposition, si bien qu’elle ne peut voir que selon ses propres volontés. 

Et pourtant, en partant, elle m’a dit : ‘je prie tous les jours le Bon Dieu pour qu’Il me retire de là !’

Beaucoup savent la Vérité, mais peu font l’effort de La mettre en pratique quand l’occasion leur est donnée !  Beaucoup disent parler avec foi au Bon Dieu, mais rares sont ceux qui s’écrient chaque matin et chaque soir : « Je crois Seigneur, viens en aide à mon incrédulité ! »  (Marc 9,24)  Devant l’autel construit par la main des hommes, en hommage à Dieu, beaucoup se prosternent !  Mais combien savent que se prosterner devant Dieu c’est mourir à sa propre volonté, et accepter entièrement La Sienne ?  Beaucoup disent prier et demander, mais savent-ils accepter Sa Volonté ?

prions la Parole

Père, ce matin je T’offre cette âme en peine qui connait l’exode de la souffrance de vivre selon sa propre volonté.  Je T’offre Ses enfants qui doivent supporter son exode sans pouvoir la raisonner.  Je T’offre aussi ceux/celles qui viendront un jour assister à son enterrement en faisant passer de bouche à oreille  leur petit jugement: ‘ces enfants n’ont pas fait pour leur mère ce qu’elle attendait d’eux’ !

Ce jour là, alors, je me lèverai contre ces gens là et je leur poserai cette question : ‘Qui, en ce monde d’incroyants, attachés seulement à leur propre vérité mondaine, sait qui est vraiment sa mère, son frère, sa sœur ?’

Et je donnerai Ta réponse Père au nom de Jésus :  « Celui qui fait la volonté de mon Père qui est aux cieux, celui-là est pour moi un frère, une sœur et une mère. » (Mt.12)

Mais là encore, je poserai de nouveau une question : Qui, en ce monde exigeant qui pense et qui juge aisément son prochain, peut dire qui EST Dieu le Père, en vérité ?

Et de nouveau je leur donnerai une réponse, toujours au nom de Jésus, mais celle-là Père, cette réponse proviendra de mon cœur reconnaissant pour Toi, et je leur dirai fièrement : C’est celui/celle qui par ses efforts quotidiens, L’aura rencontré, reconnu et aimé comme un Père présent vivant et agissant en son propre océan de misères.

Et je sais qu’au profond de mon cœur, j’entendrai alors Ta voix me parvenir : ‘Celui/celle de mes petits enfants qui ainsi témoigne de Ma miséricorde, celui/celle là m’aura porté des fruits à raison de cent, ou soixante, ou trente pour un !  Celui/celle là est mon fils/ma fille bien-aimé/e !

Alors, je me réjouirai de n’avoir pas perdu mon temps au chevet de cette âme perdue dans ses pensées d’antan !

incarnons la Parole

A cette communion, le Père dans toute Sa splendeur et Sa lumière,  me lança au hasard de Son Bon Cœur, ce petit pain quotidien qui me souffle à l’instant à l’oreille en attendant ce moment :

« Le Seigneur a essuyé les pleurs sur tous les visages. »

Isaïe, 25,8

rendons grâce à la Parole

Merci Père, je sais maintenant que le jour où s’en ira vers Toi cette âme, tout sera accompli !  Mes larmes couleront certes, mais je ne pleurerai pas de désespoir comme au début de cette communion je l’ai pensé un moment. Car en cette Parole divinement accordée pour me rassurer, je la saurai heureuse pour toujours, et je serai heureuse aussi, de la savoir réunie par Tes soins, enfin, dans les bras de son époux de terre, pour vivre ensemble l’éternité de Ton Amour Céleste. 

Quel bonheur Père de Ta Sainte Présence d’Amour pour TOUS,  en ma pauvre vie quotidienne bousculée dans l’incroyance du monde exigeant, mais tellement rassurée quand Tu viens ainsi par une simple Parole, me prendre pour me blottir entre Tes bras puissants et consolants !

Au nom du Père du Fils du Saint Esprit Amen +


communion humblement partagée par votre soeur Doris, en union avec votre frère Maurice, en la maison de David, Ses serviteurs.
cliquer sur la flamme pour déposer une intention de prière – elle sera portée en union avec celle de la communauté et déposée aux pieds de la Croix de la Sainte Face de Jésus-Christ Miséricorde.
« Que le Seigneur te bénisse et te garde ! Que le Seigneur fasse pour toi rayonner son visage et te fasse grâce ! Que le Seigneur te découvre sa face et t’apporte la paix ! » 
(Nb 6, 23-27).