Qui nous sommesLa cruche t’y conduiraLa cruche te guidera
BON MARDI !
dans le Souffle de L’Esprit d’Exil !
«Souviens-toi de moi Seigneur, quand tu viendras dans ton royaume. Jésus lui dit : En vérité, je te dis : Aujourd’hui tu seras avec moi dans le paradis. »
(Luc 23, 42.43)
Aujourd’hui encore le Seigneur nous invite à
COMMUNIER à Sa Parole, car
« L’homme ne vit pas seulement de pain, mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu. »
Jésus-Christ, Luc 4,4
COMMUNIONS chers frères et soeurs, chers pèlerins, puisque le Seigneur qui se donne à TOUS, Lui-même nous convie. Rendons Lui grâce en toute humilité pour Son invitation.
Avec bonté Seigneur, Tu nous invites ! Merci de nous lancer cet appel et de nous faire prendre conscience de la course folle dans laquelle nous sommes entraînés. Aide-nous à nous arrêter, pour respirer, regarder, écouter, faire silence… Te rencontrer et Te prier. Apprends-nous l’essentiel : non pas la course à l’argent et au bonheur futile, mais une confiance éperdue en Ton amour et en Ta miséricorde. Par Ton Eau Vive Seigneur, purifie nos coeurs afin qu’ils soient dignes de Te recevoir en Ta Parole. Amen +
lisons la Parole de Dieu
Au nom du Père du Fils du Saint Esprit, amen +
Me voici Père, petite cruche vide et nue devant Toi et devant mes frères qui peuplent la Terre, afin que Tu la remplisses de Tes Saintes Paroles – l’Eau Vive de sa pauvre vie. Viens embraser mon cœur du feu de Ton amour. Eclairer mon intelligence d’un rayon de Ta Lumière. Que je puisse discerner et connaître selon Ta Vérité, ce qu’aujourd’hui Tu veux me dire et partager au monde entier. Viens Trinité Sainte en Dieu Fils et Esprit combler l’Humanité de Tes Saints Projets.
méditons la Parole de Dieu
« A chaque étape, pendant la marche du peuple vers la Terre promise, Moïse prenait la Tente et la plantait hors du camp, à bonne distance. On l’appelait : tente de la Rencontre, et tout homme qui voulait consulter le Seigneur devait sortir du camp pour gagner la tente de la Rencontre » (Exode 33)
Avec Moïse et son peuple, nous avons commencé un chemin vers une Terre promise par YAVHE, le Seigneur – le Dieu d’Israël, le Dieu de nos pères dans la foi, le Dieu de Toute l’Humanité en Jésus-Christ notre Sauveur et Maître.
Le peuple est en exil.
Pour bien comprendre notre foi, il est essentiel de remonter à sa source, rencontrer nos ancêtres, vivre dans leur intimité, vivre intimement leur propre découverte de ce Dieu qui se dit et se révèle Lui-même dans toute Sa splendeur de Créateur, mais aussi du Père qu’Il EST : « YAHVÉ, LE SEIGNEUR, Dieu tendre et miséricordieux, lent à la colère, plein d’amour et de fidélité, qui garde sa fidélité jusqu’à la millième génération, supporte faute, transgression et péché, mais ne laisse rien passer, car il punit la faute des pères sur les fils et les petits-fils, jusqu’à la troisième et la quatrième génération. »
Que notre crainte d’être ainsi punis s’estompe, en sachant que Dieu le Père pardonne à Ses enfants repentants !
Le peuple d’Israël fait figure ici de l’enfant qui a mal agi envers son père. Mais un cœur de père ne garde pas rancune à son enfant, « il ne rend pas selon l’offense » mais « il met loin de lui ses péchés ; comme la tendresse du père pour ses fils, la tendresse du Seigneur pour qui le craint ! »
La crainte est le repentir. Dieu entend le cri de Son enfant repentant et Il agit sans perdre de temps !
Comment va-t-Il s’y prendre ?
Le peuple d’Israël et sa montée vers Dieu le Père, fait figure d’exemple au père (ou la mère), désireux de sauver l’enfant à qui il a donné la vie. Créé à Sa ressemblance, le parent se basera sur Celui qui EST La Vie pour corriger son enfant ! Il fera comme Dieu a fait avec Son peuple en exil.
Dieu est un Dieu Créateur, Il s’y prendra donc de la manière d’un Créateur : Il commencera par le commencement ! Il délivrera d’abord Son peuple de l’esclavage, l’extirpera du pouvoir de l’ennemi, car Il doit sur Lui travailler – modeler de nouveau ce peuple qu’Il a tant aimé en le créant le premier – le faire subir une réforme ! Pour cela Il sait qu’Il devra l’exiler – afin que nulle force extérieure ne puisse s’infiltrer et intervenir sur Son travail. Il conduira Son peuple au désert – Il l’emmènera sur un long chemin d’exil – hors de toute atteinte, de tout contact avec le monde incroyant, méchant, toujours prêt à semer l’ivraie qui trouble l’esprit. Et puis, commencera Son travail d’Artiste. Un travail qui ne prendra pas un jour ni une semaine, ni même un an, mais 40, presque toute une vie !
Voilà le plan de Dieu quand Il a décidé de sauver Son enfant pécheur mais repentant !
Ce qui conduit à dire que tout travail de conversion doit se faire en plusieurs étapes ! Mais plus la tête est endurcie, plus le travail sera long.
Il y a d’abord l’étape de la reconnaissance : l’entretien du client avec son avocat : « Le peuple vint vers Moïse et lui dit : « Nous avons péché, en récriminant contre le Seigneur et contre toi. Intercède auprès du Seigneur… »
Cette étape se poursuit par l’intercession de l’avocat pour son client, vis-à-vis du Juge : « S’il est vrai, Seigneur, que j’ai trouvé grâce devant toi, daigne marcher au milieu de nous. Oui, c’est un peuple à la tête dure ; mais tu pardonneras nos fautes et nos péchés, et tu feras de nous un peuple qui t’appartienne. »
Pour enfin aboutir à la dernière étape réservée au Jugement et à la Sanction Suprême : « Des hauteurs, son sanctuaire, le Seigneur s’est penché ; du ciel, il regarde la terre pour entendre la plainte des captifs et libérer ceux qui devaient mourir. »
Tous ceux qui ont emprunté le chemin de la vraie conversion de l’âme, en suivant bien les 3 étapes prescrites, savent que sur ce chemin il y a nécessairement un exil à vivre, un long et solitaire chemin à emprunter, où on est seul, quelques fois accompagné, mais la plupart du temps seul, vis-à-vis de Son Juge !
prions la Parole
Père,
Tu sais combien l’on nous reproche souvent le chemin de l’exil que nous avons pris selon Ta Volonté ! Certains disent qu’ainsi nous nous isolons du monde ! Mais l’isolement du monde Père, n’est-il pas le chemin que Tu as fait emprunter à Ton peuple en exil, non pour le punir, mais pour l’instruire comment vivre selon Tes commandements ? L’isolement n’est-il pas nécessaire à toute âme en recherche de guérison contre la contagion ? Une Parole Père, en Jésus afin de les rassurer que nous sommes sur le bon chemin !
incarnons la Parole
Et le Père a répondu :
« Heureux les yeux qui voient ce que vous voyez ! »
Luc.10, 23
communions à la Parole
Chers frères et sœurs, chères petites cruches, chers pèlerins,
Il est vrai que ceux qui nous reprochent, ne peuvent voir ce que nous voyons par la Grâce de Dieu. Ils ne peuvent nous juger sans avoir compris le pourquoi de l’isolement et le chemin à plusieurs étapes qui a précédé l’exil ! Parce qu’ils vivent encore dans les ténèbres de l’histoire ancienne qui n’a pas grandit à La Lumière de la Miséricorde de Christ Jésus ! A cause de cela, à la moindre plainte, ils nous reprochent de ne pas accepter la souffrance, sans rien dire, sans nous défendre, comme si nous étions des condamnés à perpétuité ! Comme si l’acceptation de toute souffrance se fait comme ça du jour au lendemain ! Il y a des étapes à ne pas bruler ! Des consignes à suivre !
Ceux qui reprochent ainsi aux divorcés-remariés de l’Eglise Catholique Romaine, d’étaler leur souffrance, sans essayer d’y prendre part, les jugent. Quelque part, nous gênons leur conscience, n’ayons pas peur de le dire !
Tout reproche est un jugement ! Mais ceux qui reprochent en offrant des solutions bidons, car sans fondement, sans avoir compris et analysé à fond le sujet, sont dans l’erreur et doivent s’abstenir de parler pour ne pas envenimer le sujet déjà poignant, remuer les couteaux déjà bien enfoncés, et blesser, voire perdre le sujet !
Toute souffrance est légitime et doit se vivre jusqu’au bout. Elle doit se vivre sans bruler les étapes, même si pour cela, le sujet qui souffre doit passer par des sentiments de révolte, de colère, de ressentiment, voire d’amertume… Car au bout de tout ce processus de dévidement, il y a l’exil nécessaire qui attend patiemment car il est le chemin à vivre pour obtenir la récompense de la terre promise : la vie de paix et de sérénité, vécue en étroite communion avec Dieu Notre Père et nos frères et soeurs !
En l’Evangile proposé ce matin, Jésus vient clairement montrer comment il faut procéder sur ce long chemin d’exil que connaissent obligatoirement ceux qui se sentent non seulement rejetés de leur commuanuté, mais banis de l’Eglise elle-même. Malgré tout ce qu’Elle dit pour prouver le contraire, la souffrance des divorcés-remariés est réelle et n’est pas à être mise de côté!
Voyons seulement l’introduction et la fin de L’Evangile de la parabole de l’vraie dans le champ, et nous comprendrons sans doute : « Laissant la foule, Jésus vint à la maison. Ses disciples s’approchèrent et lui dirent : « Explique-nous clairement la parabole de l’ivraie dans le champ…. « Celui qui a des oreilles, qu’il entende ! »
« Laissant la foule, Jésus vint à la maison … Celui qui a des oreilles, qu’il entende ! »
Chers tous, il nous faut laisser la foule, sortir du camp et rentrer à la maison, la Tente de la Rencontre, où le Père nous attend ; pour consulter et nous entretenir face à face avec Lui, entendre avec des oreilles grandes ouvertes, purifiées, les instructions qu’Il a à nous donner personnellement, sur notre futur comportement dans un monde appellé à changer avec son temps ! Certains parlent de ‘déchristianisation’, n’ayons pas peur des mots, il faut agir et les dirigeants au Vatican feraient mieux de se rendre compte que l’exil pour eux aussi a commencé!
Chers tous,
On nous demande la soumission devant la souffrance qui nous est infligée, mais nous devons réagir et ne pas nous soumettre sans nous défendre ! Sous la soumission, nous l’avons vu en regardant dans le passé, beaucoup de mauvaises décisions ont été prises, beaucoup de souffrance inutile vécue dans la solitude et l’abandon ! Jésus notre Maître s’est soumis à l’obéissance à Dieu, et non à l’épreuve de la souffrance infligée par l’homme! Il a souffert et s’est exprimé fortement comme un véritable humain devant la souffrance : « Pourquoi mas-Tu abandonné ? » Notre Maître et Sauveur a obéit à Son Père pour nous sauver de la souffrance ! En nous sauvant, Il nous a libéré de toutes sortes d’esclavage. Il est venu nous demander de ne plus nous soumettre à l’autorité des hommes, mais nous soumettre totalement et uniquement à celle de Dieu notre Père.
Etrangers dans notre Eglise, nous sommes, étrangers nous resterons tant que nos frères et sœurs nous tournerons le dos, parce qu’à leurs yeux, nous n’avons aucune crédibilité ! Mais il ne faut pas entrer dans leur jeu. Il n’est pas question pour nous de leur tourner le dos, sinon l’Eglise, notre communauté, continuera à s’écrouler ! Ensemble, nous formons l’Eglise ! Sans s’en rendre bien compte et contre sa volonté, cette Eglise a déjà emprunté le chemin de l’exil avec nous. Il nous faut donc continuer à habiter le nôtre, car il est chemin d’obéissance à l’Autorité du Père que nous avons choisi ! Nous y sommes, et nous y resterons le temps qu’il faudra, non sans rien faire, mais en travaillant nos idées et nos pensées inspirées de Son Esprit de Sainteté, qui nous éclaire sur les réalités humaines qui surgissent autour de nous, et nous montre en même temps clairement la manière de procéder en les accueillant à la lueur de l’enseignement personnel et le partage avec nos frères et soeurs qui ont soif de l’Evangile qui libère et non qui enterre ! Il y a tant à faire pour que le Royaume du Père arrive. Ne restez pas bras croisés à souffrir mais revenez vers le Père et Il vous enseignera en Christ, votre mission.
Chers frères et soeurs, l’homme nous a condamné à l’esclavage de devoir souffrir sans broncher, sans nous défendre. Dieu, en Jésus est venu nous libérer, sinon nous ne serions pas là à nous exprimer selon Son Autorité. Dieu est avec les opprimés, ne l’oublions jamais ! C’est ainsi qu’Il fera de nous les nouveaux justes qui resplendiront comme le soleil dans le royaume de leur Père.
Rendons grâce à L’Eternel Fidèle et Miséricordieux, pour cet autre étape en communion passée avec Lui et Christ Jésus, qui est venu de nouveau accomplir Sa Volonté en enrichissant nos âmes sans cesse repentantes, de Son Amour infini.
rendons grâce à la Parole
Père,
Dieu de tendresse et Dieu de pitié, voilà qu’encore aujourd’hui Tu fais oeuvre de justice, en défendant notre droit d’opprimés. Toi Dieu de tendresse et de pitié, lent à la colère et plein d’amour, Tu nous montres combien envers Tes enfants repentis, Tu n’as pas maintenus sans fins Tes reproches. Mais comme à Moïse, Tu as révélé Tes desseins, et aux enfants d’Israël Tes hauts faits, Tu viens de nouveau par Ton pain quotidien et cette communion à nos esprits reliés au Tien, dominer la terre où Tu nous as conduits en exil de survie pour tous Tes enfants – aussi loin d’orient que d’occident !
Merci Père pour cette communion qui vient de nouveau remplir nos petites cruches d’une Eau Vive non diluée, à partager avec ceux qui viendront en ce lieu, assoiffés de connaitre Ta Vérité !
Au nom du Père Fils Saint Esprit Amen +
(louange inspirée du psaume 102)
Tu me donnes ton bouclier de salut et tu ne cesses de m’exaucer.
2S,22,36
N’ayons jamais peur de marcher dans la vérité et avec justice car si Dieu est avec nous qui peut etre contre nous! recherchons la justice pour les opprimés en sachant que le Seigneur guidera nos pas et mettra les mots justes dans notre bouche.