Évangile de Jésus Christ selon saint Jean 6,51-58.
Après avoir nourri la foule avec cinq pains et deux poissons, Jésus disait : « Moi, je suis le pain vivant, qui est descendu du ciel : si quelqu’un mange de ce pain, il vivra éternellement. Le pain que je donnerai, c’est ma chair, donnée pour que le monde ait la vie. » Les Juifs discutaient entre eux : « Comment cet homme-là peut-il nous donner sa chair à manger ? » Jésus leur dit alors : « Amen, amen, je vous le dis : si vous ne mangez pas la chair du Fils de l’homme, et si vous ne buvez pas son sang, vous n’aurez pas la vie en vous. Celui qui mange ma chair et boit mon sang a la vie éternelle ; et moi, je le ressusciterai au dernier jour. En effet, ma chair est la vraie nourriture, et mon sang est la vraie boisson. Celui qui mange ma chair et boit mon sang demeure en moi, et moi je demeure en lui. De même que le Père, qui est vivant, m’a envoyé, et que moi je vis par le Père, de même aussi celui qui me mangera vivra par moi. Tel est le pain qui descend du ciel : il n’est pas comme celui que vos pères ont mangé. Eux, ils sont morts ; celui qui mange ce pain vivra éternellement. »!
MÉDITATION
« là où est ton trésor, là aussi sera ton cœur .»
Chers frères et sœurs, chers pèlerins,
Que la Grâce de notre Seigneur Jésus-Christ, Prince de la Paix, soit avec vous aujourd’hui et pour toujours.
Aujourd’hui, Il dit : « Amen, amen… si vous ne mangez pas la chair du Fils de l’homme, et si vous ne buvez pas son sang, vous n’aurez pas la vie en vous. »
Cette Parole m’a toujours fait frissonner, mais plus maintenant, depuis que j’ai compris.
En effet, étant condamnés par la loi de notre Eglise à ne pas nous nourrir du Sang et du Corps du Christ en Eucharistie, nous aurions du être morts depuis longtemps. Or ce n’est pas le cas. Nous sommes vivants et heureux, et vous pouvez le constater de vous-mêmes car nous sommes là aujourd’hui devant vous pour témoigner du Bonheur que nous vivons et qui nous vient de Dieu, notre Père qui est aux Cieux, qui nous vient de Son Grand Amour et de Son Infinie Miséricorde.
Comme certains d’entre vous savent, Maurice et moi nous nous sommes rencontrés alors que nous avions 16 et 13 ans respectivement et un grand amour nous unissait alors. Mais, n’approuvant pas notre relation, le père de Maurice nous a séparé. Et pendant 34 ans, séparés de cet amour fort et vrai qui nous unissait, nous avons, comme on dit : « erré dans le désert ». Ce fut en effet, une dure épreuve à accueillir et à accepter. Mais nous l’avons fait, chacun de notre côté, chacun à sa façon : Maurice en priant Le Ciel qu’un jour nous soyons de nouveau réunis. Et moi, errant et pleurant comme une madeleine, espérant et recherchant partout, cet amour entrevu et trop vite enlevé !
Et ce jour est arrivé ! Comme certains d’entre vous le savent, cela fait maintenant 14 ans que nous nous sommes retrouvés et que Dieu nous a ‘unis dans Son Amour’.
Hier même nous en reparlions Maurice et moi, en rendant grâce à Dieu de nouveau pour notre bonheur, pour la paix et la joie qu’il nous donne, non seulement à notre couple, mais à ceux qu’Il nous envoie.
Toutefois, je disais à Maurice qu’il y avait encore un mystère qui planait sur notre histoire et que je voulais élucider, connaitre la Vérité car cela m’aiderait à répondre aux questions de ceux qui un jour liront notre histoire : Je voulais savoir si Dieu avait permis cette dure épreuve de notre séparation. Je voulais savoir, si cela était dans Son Plan que nous traversions ces 34 ans dans le désert ! Et avant même d’avoir eu le temps de Le lui demander, Le Seigneur m’a devancée, et comme dit le psalmiste : cette nuit, Il m’a visité et Il a sondé mon cœur. * (Ps.17 :3)
En effet, ce matin, alors que je lisais la première Lecture du Jour, par la bouche de Moïse qui s’adressait au peuple d’Israël, plus précisément par cette Parole, je fus éclairée : non seulement la réponse me fut donnée mais l’explication aussi : « C’est lui (Le Seigneur ton Dieu) qui, dans le désert, t’a donné la manne – cette nourriture inconnue de tes pères – pour te faire connaître la pauvreté et pour t’éprouver avant de te rendre heureux » * Dt. 8
Oui mes chers frères et mes chères sœurs, comme L’Ecriture le dit, à l’image de l’histoire du peuple d’Israël, notre histoire, notre souffrance, notre épreuve, tout était écrit. Dieu a tout permis car Il voulait savoir ce que nous avions dans le cœur : si nous allions garder ses commandements, oui ou non ? si nous allions demeurer proches de Lui ou non ? si nous allions Lui faire confiance totalement ? Dieu nous a fait connaître l’épreuve de la séparation et du manque d’amour – une épreuve que ni nous ni nos pères n’avions connue auparavant, – ceci afin de nous faire découvrir que l’homme ne vit pas seulement de pain, mais de tout ce qui vient de la bouche du Seigneur. La souffrance de la séparation, et plus tard l’exclusion, le rejet, la condamnation – tout cela a appauvrit nos âmes et les a rendues humbles afin qu’Il puisse nous unir enfin, en Son Amour. Et Il l’a fait !
Chers tous,
L’Ecriture nous demande de ne tirer aucun orgueil de ce que nous avons vécu et continuons à vivre, de ne tirer aucune vanité d’avoir été libérés et graciés. Car en tout cela, c’est notre Père qui doit être glorifié !
Si durant 34 ans, Maurice a prié et que ses prières m’ont soutenues sans que je ne le sache, alors que je m’en allais de relation en relation, de mariage en mariage, sans vraiment savoir ce que je faisais, me laissant simplement guider par l’espérance qu’un jour je retrouverais l’amour qui m’avait été donné et repris sans que je n’ai eu le temps de l’apprécier, si les prières de Maurice ont été exaucées, c’est bien parce que Dieu avait un Plan pour nous deux, comme Il a pour chacun de nous : nous éprouver avant de nous rendre heureux ! Et si aujourd’hui nous sommes si riches malgré la condamnation et le rejet, c’est parce qu’IL nous a montré la profondeur, la largeur et la longueur de SA MISERICORDE, afin qu’en notre témoignage, vous puissiez pu L’évaluer, La peser, L’apprécier à Sa juste Valeur.
Merci Seigneur.
Si aujourd’hui mes frères et mes sœurs, si aujourd’hui malgré l’interdiction de communier au Corps et au Sang du Christ Jésus, nous avons la vie en nous, c’est grâce à LA MISERICORDE de Dieu qui nous nourrit de Sa Parole ! Comme vous le savez, une seule a suffit et aujourd’hui c’est Elle notre Nourriture, c’est Elle notre Eucharistie, c’est Elle notre Foi ! Nous n’en avons pas d’autre Sacrement, pas d’autre Nourriture Sacrée que Celle de La Parole de Dieu qui nous dit combien nous sommes aimés de Lui depuis toujours et pour toujours !
Merci Seigneur.
Alors, à part de n’avoir rien fait d’autre que d’être venu pour témoigner humblement de ce que Le Père a fait pour nous, Son fils, Sa fille – ce qui donne la preuve qu’Il est VIVANT, qu’Il aime Ses enfants et fait Miséricorde à ceux qui demeurent en Son Amour et reviennent à Lui toujours – nous n’avons, pour résumer, qu’une seule chose à ajouter chers frères et sœurs, chers pèlerins, et c’est de vous encourager à faire totalement confiance à Dieu, en acceptant toute souffrance, en accueillant toute épreuve, en les Lui offrant, non comme un sacrifice à subir, mais comme une grâce à recevoir après que tout soit finit, après qu’Il vous aura guéris ou que vous soyez entrés dans la vie avec Lui.
Que toute souffrance donc, que toute épreuve que vous portez en vous aujourd’hui, dans votre cœur, dans votre esprit, ou dans votre chair, soit portée en union avec les Souffrances de notre Seigneur Jésus-Christ, afin qu’en Elles, Le Ciel soit glorifié en Sainte Trinité, Au nom du Père par Le Fils dans Le Saint Esprit Amen +
ALLELUIA ! AMEN ! Nous prierons pour vous tous ! Allez en Paix dans la Joie car Le Seigneur est grand, Le Seigneur est bon, louons Le au plus haut des Cieux pour la paix et le bonheur sur la Terre. Célébrons notre Seigneur, notre Dieu, qui nous a fait aujourd’hui connaitre Sa Volonté, et qui est : SOYEZ HEUREUX !
Amen + TOUT EST GRACE ! TA PAROLE ME SUFFIT ! Amen ALLELUIA !
Et toi petite sœur, que nous dis-tu ?
Ah ! soyons toujours la goutte de rosée de Jésus, là est le bonheur, la perfection… Heureusement que c’est à toi que je parle car d’autres personnes ne sauraient comprendre mon langage et j’avoue qu’il n’est vrai que pour bien peu d’âmes, en effet les directeurs font avancer dans la perfection en faisant faire un grand nombre d’actes de vertu et ils ont raison, mais mon directeur qui est Jésus ne m’apprend pas à compter mes actes ; Il m’enseigne à faire tout par amour, à ne Lui rien refuser, à être contente quand Il me donne une occasion de lui prouver que je l’aime, mais cela se fait dans la paix, dans l’abandon, c’est Jésus qui fait tout et moi je ne fais rien. *
Maintenant tout est dit. ALLELUIA !
Amen +
* Pensée du jour de Thérèse de L’Enfant Jésus, (Extrait de « Œuvres Complètes »)