dépassée ? qui moi ?

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Ce matin, quand je suis arrivée à l’Oraison, je l’avoue humblement, j’étais dépassée – dépassée par tout ce qui se passe autour de nous : maladie, souffrance, misère, incompréhension, persécution, trahison… you name it !

Déjà hier soir avant de me coucher, quand je suis revenue à la chapelle pour prier, remettre mon esprit à Dieu et Le remercier pour la journée, déjà j’étais dépassée, et je Lui ai confiée mon état d’âme !

Et ce matin pendant L’Oraison Le Seigneur m’annonce la fin :

« Voici le jour ; voici venir le terme ; il est en route. La brutalité prospère, l’insolence s’épanouit. La violence s’est dressée, bâton de la méchanceté. » (Ez.7) « Vos fêtes tourneront en deuil et tous vos chants en lamentation ! » (Tb.2)  Mais Il ajoute, comme pour me rassurer : « Les rescapés s’échapperont ; ils iront dans les montagnes, tous comme de plaintives colombes des vallées… » (Ez.7)

 Ce jour, il est vrai je le pressentais, nous le pressentons tous, et depuis un bon moment déjà – ce moment où Dieu, exaspéré, frappera de nouveau la Terre et tous Ses habitants ! Alors je me suis mise à supplier en répétant plusieurs fois entre mes ‘Notre Père Je vous salue Marie et Gloire au Père’ : « Seigneur prend pitié »

Et Le Seigneur répondit à ma supplication en disant : « Pais mes agneaux. Sois le berger de mes brebis. Paix mes brebis. » (Jn.21)

Cette demande toutefois me surprit grandement car Le Seigneur sait que je suis une femme, une faible femme, une petite femme de rien du tout qui n’a jamais fait d’études supérieures et qui par-dessus tout, entre dans l’âge rapidement. Comment devenir ‘berger’ de Ses brebis avec ces handicaps ! Qui voudra me donner ce poste ? Certainement pas mon Eglise qui n’est même pas capable de me donner les sacrements !

Alors, de nouveau j’ai interrogé notre Seigneur : Comment cela se fera-t-il Seigneur ? Tu sais bien qui je suis et quels sont mes handicaps ? 

Et Le Seigneur répondit :

« Que la paix soit avec toi ! Ne crains rien. »
 
Jg 6,23

Alors, sans me rendre compte qu’en cet instant béni, j’imitais La Sainte Vierge Marie, je me suis agenouillée devant La Sainte Croix, et je Lui ai dit :

Ok Seigneur, mon doux Jésus d’amour, Tu sais bien que je T’aime de tout mon cœur et que je veux T’être obéissante jusqu’au bout. Si c’est la volonté du Père, et par amour pour Toi, j’accepte d’être ‘berger’ des brebis que Tu voudras bien m’envoyer.

Et Le Seigneur dit :

« Quiconque se sera déclaré pour moi devant les hommes, le Fils de l’homme se déclarera pour lui devant les anges de Dieu. »

Lc 12,8

Et de nouveau je suis tombée à genoux en remerciant Dieu d’avoir jeté un regard aimant et compatissant vers Sa plus petite et insignifiante petite servante.

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Plus tard, désirant avoir son opinion et aussi son aide précieuse, car je n’oublie pas qu’elle aussi avait le désir d’accomplir pour Jésus, toutes les œuvres les plus héroïques… je me suis tournée vers mon ange du Ciel – ma petite sœur Thérèse, qui m’a dit ceci :

Oh ! oui ne soyons qu’un avec Jésus, méprisons tout ce qui passe, nos pensées doivent se porter au Ciel puisque c’est là la demeure de Jésus. J’ai pensé l’autre jour que nous ne devions pas nous attacher à ce qui nous entoure puisque nous pourrions être dans un autre lieu que celui où nous sommes, nos affections et nos désirs ne seraient pas les mêmes, je ne puis t’expliquer ma pensée, je suis trop sotte pour cela mais quand je te verrai, je te le dirai.

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Chers petits frères et petites sœurs,

En  attendant de la revoir afin qu’elle nous explique sa pensée, Thérèse a raison : se faire du mouron, se sentir ‘dépassé’ quand rien ne va autour de nous, ne nous sert à rien, car notre but est Le Ciel d’où nous venons et vers qui nous retournons. C’est vers Lui que nous devons toujours regarder. C’est aux choses du Ciel que nous devons nous intéresser, comme nous le dit si bien notre bon saint Paul dans sa lettre aux Colossiens 2 : « Attachez-vous aux choses d’en haut, et non à celles qui sont sur la terre.  Car vous êtes morts, et votre vie est cachée avec Christ en Dieu. Quand Christ, votre vie, paraîtra, alors vous paraîtrez aussi avec lui dans la gloire. »

Ce que nous faisons ici-bas, nous le faisons pour Christ et par Christ, pour la gloire de Dieu et le salut de nos frères et sœurs de la Terre, gardons le donc dans le secret : personne n’a besoin de savoir ce qui se passe quand une brebis perdue entre dans notre Maison. Ce qui est essentiel c’est qu’elle en ressorte en paix et éclairée ! Quant à celles qui viennent et qui reçoivent le même traitement, mais qui une fois dehors, retombent dans les ténèbres et les bras de Satan, prions pour elles car elles sont en grand danger. Remettons leurs âmes entre les mains plus puissantes que les nôtres : remettons-les à Dieu dans la prière par Jésus en Marie ! Quant à nous, nous n’avons nul besoin de l’approbation d’un autre être humain pour faire notre travail et accomplir notre Mission envers Le Ciel, car c’est Christ notre Maître et Sauveur qui S’est déclaré pour nous devant Le Père et Le Père nous a sauvés, purifiés, graciés ! Par cette Grâce, nous voilà pardonnés et guéris de nos péchés, et consacrés par Sa Parole à être pour nos frères et sœurs de la Terre, ‘témoins de Sa miséricorde’ !

Et aujourd’hui chers petits frères et petites sœurs, Il vient nous faire l’honneur d’être ‘bergers’ de Ses brebis, selon les capacités qu’Il a Lui-même jugées en nous. Que notre conscience ne nous reproche en rien vis-à-vis des hommes, car à leurs lois, nous nous sommes soumis : nous avons respecté leurs interdits, tout en suppliant plusieurs fois qu’ils cessent de nous juger mais de nous considérer ! Rien, ou très peu n’a été fait.

Certes, nous sommes déçus, mais aujourd’hui Dieu nous consacre à paître Ses propres brebis perdues. Allons-nous Le refuser ? Ou continuer ce qu’en nous Il a déjà commencé ?

Bien sur que nous allons continuer, bien sur que de nouveau nous Lui dirons  : OUI SEIGNEUR, QUE TA VOLONTE SOIT FAITE SUR LA TERRE COMME AU CIEL ! Car comme Jésus notre Maître et Sauveur, nous devons dire nous aussi : telle est la volonté de Celui qui m’a envoyé : que je ne perde aucun de ceux qu’il m’a donnés, mais que je les ressuscite au dernier jour. (Jn.6)

Et ne soyons plus dépassés par le monde et les affaires du monde, mais marchons dans ce même monde, en paix et en confiance, en âmes dignes de travailler aux affaires du Ciel pour la gloire de Dieu et le salut des hommes

Allez chers tous et toutes ! En avant : YALLAH ! Et que

dieu vous benisse

Au Nom du Père, par Le Fils dans Le Saint Esprit

Amen !

 

 

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