réfléchis ensuite choisis

Livre d’Isaïe 58,1-9a.

Ainsi parle le Seigneur Dieu : Crie à pleine gorge ! Ne te retiens pas ! Que s’élève ta voix comme le cor ! Dénonce à mon peuple sa révolte, à la maison de Jacob ses péchés. Ils viennent me consulter jour après jour, ils veulent connaître mes chemins. Comme une nation qui pratiquerait la justice et n’abandonnerait pas le droit de son Dieu, ils me demandent des ordonnances justes, ils voudraient que Dieu soit proche : « Quand nous jeûnons, pourquoi ne le vois-tu pas ? Quand nous faisons pénitence, pourquoi ne le sais-tu pas? » Oui, mais le jour où vous jeûnez, vous savez bien faire vos affaires, et vous traitez durement ceux qui peinent pour vous. Votre jeûne se passe en disputes et querelles, en coups de poing sauvages. Ce n’est pas en jeûnant comme vous le faites aujourd’hui que vous ferez entendre là-haut votre voix. Est-ce là le jeûne qui me plaît, un jour où l’homme se rabaisse ? S’agit-il de courber la tête comme un roseau, de coucher sur le sac et la cendre ? Appelles-tu cela un jeûne, un jour agréable au Seigneur ? Le jeûne qui me plaît, n’est-ce pas ceci : faire tomber les chaînes injustes, délier les attaches du joug, rendre la liberté aux opprimés, briser tous les jougs ? N’est-ce pas partager ton pain avec celui qui a faim, accueillir chez toi les pauvres sans abri, couvrir celui que tu verras sans vêtement, ne pas te dérober à ton semblable ? Alors ta lumière jaillira comme l’aurore, et tes forces reviendront vite. Devant toi marchera ta justice, et la gloire du Seigneur fermera la marche. Alors, si tu appelles, le Seigneur répondra ; si tu cries, il dira : « Me voici. »


MEDITATION

Il y a ce Proverbe de La Bible qui dit : « Réfléchis avant de commencer quelque chose, choisis seulement des chemins sûrs. » (4.26)

Je ne connais qu’un seul chemin – et il est sûr ! C’est le chemin de la vérité, où quiconque qui décide de l’emprunter, fait le vœu d’y vivre dans la transparence, sinon sa vie même n’est pas en sureté.

J’ai aujourd’hui 63 ans et si je peux déclarer sereinement qu’en toute connaissance de cause et d’effet, j’ai fait le choix de prendre ce chemin et de m’y tenir, c’est grâce à L’Esprit Saint qui est venu me trouver alors que j’étais sur un autre chemin croyant fermement que j’étais sur le bon !

En Se présentant à moi comme ‘mon’ Père fidèle qui m’aimait depuis toujours alors que les autres me jugeaient et me sanctionnaient, Il m’a aidé à réfléchir et plus tard à comprendre que sur ce chemin que j’avais emprunté bien malgré moi, j’allais vers ma perte si je décidais d’y rester.

La décision n’a pas été difficile à prendre, c’est le temps que j’ai pris pour me détacher du seul chemin que je connaissais alors et que j’avais emprunté depuis ma tendre enfance, qui a été difficile a gérer.

Ce chemin là était un chemin dominé par les hommes, leurs lois et leurs interdits, et sur ce chemin là, je tournais en rond comme une toupie. Du moins, ils me faisaient tourner en rond, courber la tête comme un roseau ! J’étais sous l’emprise, je me sentais toujours tellement coupable. Rejetée par leurs interdits, j’avais mal, tellement mal, alors que je savais au fond de moi que je ne faisais rien de mal, car je ne faisais rien d’autre qu’aimer ! Et cette douleur – cette souffrance d’être jugée et incomprise – était entrain de me perdre car je m’enfonçai de plus en plus dans l’incompréhension. Au final, cette injuste souffrance, aurait eu raison de moi si Dieu Lui-même, par la force de Son bras, n’était pas intervenu pour me secourir et me libérer !

Dieu s’est présenté à moi comme un Père aimant, dont l’amour était fidèle depuis toujours et pour toujours ! (Jr.31 :3) Et je fus totalement séduite, conquise, libérée. J’étais libre de Lui dire « OUI, moi aussi je T’aime et c’est avec Toi que je veux vivre désormais, pour Toi que je veux travailler et non pour ces hommes d’Eglise ! C’est Toi que je veux plaire, c’est Ta faveur que je cherche (Ga.1 :10) C’est Ta voix que je veux écouter ! C’est Toi que mon âme assoiffée cherchera chaque matin dès l’aube ! Car Tu m’as sauvée mon Dieu, Tu m’as libérée – l’oiseau s’est échappé du filet de l’oiseleur – et me voici : je suis toute à Toi, fais de moi ce qu’Il te plaira ! »

C’est cette Vérité qui m’a libérée, aujourd’hui je peux l’affirmer.

Depuis ce jour, je vis heureuse et comblée de Ses grâces ! A chaque fois que je médite Ses Paroles, comme ce matin encore, j’éprouve un bonheur intense, ma joie est profonde, ma liberté, grande ; et quand Il me donne l’occasion de mettre en pratique ce qu’Il m’apprend, alors c’est Le Ciel qui s’ouvre à moi, car ensuite j’éprouve une deuxième joie encore plus intense que la première, et c’est d’en témoigner ! Depuis peu Il me donne à voir des fruits qui commence à murir dans l’arbre qu’Il a fait pousser pour m’abriter. Depuis peu, ma joie est complète !

Puisqu’IL est mon Père, Dieu sait quand me demander de faire quelque chose pour Le plaire ! Car Lui seul sait quand je suis debout et quand je suis assise, quand je me lève et quand je dors, quand je suis fatiguée et quand je suis pleine d’énergie, capable en un seul jour de présider à la prière du matin, chez moi dans la chambre la plus retirée de ma maison où je suis seule avec Lui et Lui est seul avec moi ; ensuite de rendre visite à ma mère malade, puis d’aller faire mes courses et prendre le temps de converser un moment avec la caissière qui porte sur elle un lourd fardeau, de rentrer chez moi pour ranger mes courses et préparer le diner, et le soir de recevoir un couple à l’écoute ! Il sait aussi quand l’énergie me manque, alors Il me dit doucement au creux de l’oreille : « Va te reposer. Ne t’en fais pas ! A chaque jour suffit sa peine ! »

Dieu ne me demandera jamais de faire quelque chose qui sera au-dessus de mes forces, tout simplement parce qu’Il est mon Papa et qu’un Papa connait les limites de Son enfant !

Dieu m’aime et que j’essaie de tout faire pour le lui rendre en en n’écoutant que Sa Voix et en demeurant dans Sa Parole !

« Si vous demeurez dans ma parole, vous êtes vraiment mes disciples; vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous libèrera.»  (Jean 8)

A l’encontre de Dieu qui met en moi le désir de Lui quand Il sait que je vais Lui dire OUI, l’homme m’impose le désir de Dieu quand il le veut pour mieux me contrôler, mieux me dominer, mieux me posséder, me façonner pour le plaire lui ! Mais, « il y a un temps pour tout, un temps pour toute chose sous les cieux: un temps pour naître, et un temps pour mourir; un temps pour planter, et un temps pour arracher ce qui a été planté » (Eccl 3) Dieu le sait et Dieu le respecte ! Voilà une autre Vérité qui me plait !

Mon ami, mon frère, Le Chemin de La Vérité est Le Chemin de La Liberté ! A présent à toi de réfléchir en révisant ton propre parcours et de faire ton choix.

Que dis-Tu Seigneur Jésus ?

Ma Douce Epouse, Je dis ce que J’ai toujours dis :

« Vous êtes le sel de la terre. Mais si le sel vient à s’affadir, avec quoi le salera-t-on ? »
 
Matthieu 5.13

Amen, merci Seigneur, MERCI !

+pour la gloire de Dieu au Ciel et le salut de mes frères et soeurs sur la Terre+

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