quand amour et miséricorde se rencontrent

MEDITATION 

« Tout est possible à Dieu »

Marc 10,17-27.


Dans cet Enseignement, personnellement je retiens tout – tout est BON car tout vient de Dieu qui est BON. Mais il y a une chose qui m’interpelle le plus, et c’est Le Regard que Jésus pose sur l’homme riche matériellement mais pauvre spirituellement : « Jésus posa son regard sur lui, et il l’aima. » Regard d’Amour, Regard de Compassion, Regard qui ne juge pas mais qui AIME par-dessus tout – par-dessus même le fait que Jésus connaissait déjà le choix du jeune homme qui finalement repartira de sa confession pas meilleur qu’avant : toujours pécheur !

Jésus aime les pécheurs – Il est d’ailleurs venu pour eux, non pour les juger mais pour les sauver. Il aime les pécheurs parce qu’Il voit en eux des éventuels frères et sœurs, des futurs enfants de Dieu !

Jésus AIME PARDESSUS TOUT – par-dessus la faute, par-dessus le péché, par-dessus les mauvais choix, les faiblesses et les incapacités ! Dans Son cœur, Jésus avait déjà pardonné au jeune homme son incapacité de Le suivre et d’être sauvé ; et si Lui-même n’a pas pu guérir ce jeune homme alors qu’Il en avait le pouvoir, c’est parce qu’à Lui aussi, manquait une seule chose: la volonté du jeune homme – ce dernier ayant fait le choix de rester comme il était et de ne pas Le suivre. Est-ce pour autant que Jésus l’a chassé, l’a rejeté, l’a interdit de s’approcher de Lui ? Non: JESUS LE REGARDA ET IL L’AIMA quand bien même Il savait que le jeune homme ne serait pas sauvé ! Et nous savons que L’Amour, Le Vrai, Celui qui vient de Dieu Lui-même, rime avec toujours !

On peut comprendre combien le fait de savoir que ce jeune homme ne serait pas sauvé, a déconcerté les disciples de Jésus qui se sont alors exclamés entre eux-mêmes : « Mais alors, qui peut être sauvé ? » Ce fait nous déconcerterait encore aujourd’hui si nous ne savions pas ce que Jésus, devinant la pensée de ses disciples, leur a dit en guise de réponse : «  Pour les hommes, c’est impossible, mais pas pour Dieu ; car tout est possible à Dieu. » C’est sur cette Déclaration qu’aujourd’hui, nous, les disciples des derniers temps, avons fondé notre propre espérance !

Chers frères et sœurs, chers pèlerins, vous qui connaissez le combat que j’ai toujours mené envers la décision de l’Eglise Catholique – l’Eglise de mon baptême – de ne pas enlever sa sanction qui interdit aux divorcés-remariés de recevoir les sacrements d’Eucharistie, de Pardon et de Réconciliation, vous savez que dans ma dernière lettre au Pape François, je l’ai supplié de m’éclairer sur les raisons qui poussent l’Eglise à maintenir ses sanctions, car je ne comprenais pas comment elle pouvait manquer autant de miséricorde alors qu’elle se représentante du Christ sur la Terre, disciple de La Miséricorde ! Mais aujourd’hui, L’Esprit Saint me donne de comprendre ceci : « Tout est possible à Dieu » parce que « personne n’est bon, sinon Dieu seul. »

Chers frères et sœurs, chers pèlerins, je sens au plus profond de mon cœur, que quelque chose est entrain de se produire en moi depuis que j’ai commencé cette méditation. Je sens qu’une porte est entrain de se fermer et qu’une autre va bientôt s’ouvrir. Je sens que la porte de ce combat que j’ai mené pendant longtemps, est entrain de se refermer aujourd’hui définitivement, grâce à l’accueil de cette Vérité qui illumine soudain ma pensée.

Chers frères et sœurs, chers pèlerins Le Seigneur Jésus me donne de comprendre que ce combat n’a jamais été le mien mais celui du Père. Tout ce temps j’ai cru que je luttais contre la chair et le sang, mais en fait, j’étais entrain de lutter contre les dominations, contre les autorités, contre les princes de ce monde de ténèbres, contre les esprits méchants dans les lieux célestes. (Eph.6) Et bien entendu, je ne serai jamais arrivée à mes fins !

Seigneur, je Te demande de me pardonner car maintenant je comprends et je vois, parce que Le Saint Esprit m’éclaire. Et pourtant, combien de fois j’ai médité sur cet Enseignement, mais aujourd’hui Tes Paroles sont claires et limpides : « Pour les hommes, c’est impossible, mais pas pour Dieu ; car tout est possible à Dieu. Personne n’est bon, sinon Dieu seul. »

N’est-ce pas Seigneur ? Que dis-Tu ?

Ma Douce Epouse, Je te dis ce que J’ai toujours dis : « Si donc moi, le Seigneur et le Maître, je vous ai lavé les pieds, vous aussi, vous devez vous laver les pieds les uns aux autres. C’est un exemple que je vous ai donné afin que vous fassiez, vous aussi, comme j’ai fait pour vous. Amen, amen, je vous le dis : un serviteur n’est pas plus grand que son maître, ni un envoyé plus grand que celui qui l’envoie. Sachant cela, heureux êtes-vous, si vous le faites. Ce n’est pas de vous tous que je parle. Moi, je sais quels sont ceux que j’ai choisis, mais il faut que s’accomplisse l’Écriture : ‘Celui qui mange le pain avec moi m’a frappé du talon’. Je vous dis ces choses dès maintenant, avant qu’elles n’arrivent ; ainsi, lorsqu’elles arriveront, vous croirez que moi, JE SUIS. »

Merci Seigneur. Mais cette Parole s’est déjà accomplie en Judas qui t’a mené à La Croix où Tu T’es donné pour sauver tous les hommes. Pourquoi donc doit-elle s’accomplir à nouveau Seigneur ? Je ne comprends pas car Toi-même, en rendant Ton esprit à Dieu, Tu as dis : « Tout est accompli ! »

Cette Parole S’accomplira quand toi, et tous ceux que J’ai appelés à la liberté, vous vous mettrez par amour au service de L’Eglise. Car toute la Loi est accomplie dans l’unique parole que voici : Tu aimeras ton prochain comme toi-même.

Oh Seigneur ! Me voilà toute confuse car tout ce temps je pensais que j’aimais mon Eglise. C’est pour cela que je combattais afin qu’elle devienne comme Tu l’as voulue : « sainte et irréprochable, sans tache, ni ride, ni rien de semblable… » (Eph.5)

O ma Douce ! Et Le Père a vu ce que tu as fais. Il a vu où était ton désir. Mais dans ce combat, tu t’es trompé d’Ennemi, et tu as combattu le mauvais sujet. L’Ennemi n’est pas L’Eglise, ni le Pape ni ses dirigeants, ni les membres de cet Eglise. L’Ennemi c’est Satan, c’est L’Ennemi de Dieu. C’est contre Lui que tu combattais alors que ce combat n’était pas pour toi à mener.

Oh Seigneur ! Que dois-je faire à présent ? Comment réparer mon erreur ?

En faisant exactement ce que Le Père commande, car « vous n’avez qu’un Directeur, le Christ. » (Mt.23) A présent, lavez-vous les pieds les uns les autres.

Oh Seigneur, comment vais-je faire cela ?

Soyez miséricordieux comme votre Père est miséricordieux. (Lc. 6)

Oh Seigneur, j’ai l’impression de retourner à la case départ…

Comment ça ma Douce ?

C’est exactement ce que, de Ta part, j’ai demandé au Pape de faire : de montrer sa miséricorde aux divorcés-remariés en enlevant les sanctions ! Mais il ne l’a pas fait Seigneur, il ne l’a pas fait – d’où mon combat !

Ma Douce…

Oui Seigneur ?

C’est à toi que Le Père adresse aujourd’hui Sa Parole. Soyez miséricordieux comme votre Père est miséricordieux. (Lc. 6) Maintenant que tu sais qui est L’Ennemi que tu as combattu par erreur depuis tout ce temps, à présent soit miséricordieuse envers L’Eglise, le Pape et ses dirigeants, les prêtres et les fidèles, comme Lui même est miséricordieux envers elle, sinon depuis longtemps elle aurait disparu ! (Lc. 6) C’est à ton tour de poser sur Elle un regard d’amour et de miséricorde malgré le fait qu’elle maintient contre vous, lois et interdits. Toi et les tiens, pardonnez à L’Eglise le mal qu’elle vous fait… et priez pour son salut !

Oui Seigneur…

Ceci afin que vous soyez vraiment libres !  (Ga.5)

Oui Seigneur !

Et quand vous l’aurez fait : « Réjouissez-vous de ce que vos noms se trouvent inscrits dans les cieux. » (Lc.10)

Amen +

Doris DAVID +

+pour la gloire de Dieu au Ciel et le salut de mes frères et soeurs sur la Terre+

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