le chapelet

Depuis quelques temps je porte en moi une grande tristesse – elle ne se voit pas à l’extérieur car au monde, j’essaie tant bien que mal, de la cacher. Mais hier Le Seigneur Lui même a désiré que mon âme soupire et se confie. A une amie, j’ai donc ouvert mon coeur : je lui ai fait part de mon chagrin de voir le nombre de personnes qui nous avaient rejoint Maurice et moi il y a tout juste un an – avec tout l’enthousiasme de ce beau et nouveau projet de prier le chapelet que nous venions de mettre sur pied chez nous au Puidamour  – diminuer petit à petit.

En effet, il y a un an de cela, nous étions 8, quelques fois même 10 à prier la belle prière du chapelet, non pour nous mêmes, mais pour le monde et pour les intentions qui nous étaient confiées ! Et nous savions, Maurice et moi, qu’ouvrir notre maison à ce projet, était la Volonté de Dieu car les prières etaient exaucées. Aujourd’hui nous ne sommes plus que deux : Maurice et moi!

Tous sont partis, petit à petit, l’un après l’autre… je les ai vu s’en aller… en souffrant de ne pas comprendre les raisons qui poussaient tout un chacun à s’en aller. A chaque fois c’était comme un coup de couteau que je recevais… J’ai pris cette épreuve, pour un abandon… Hier, quand la dernière personne qui tenait encore m’a fait part qu’elle ne pourrait plus venir prier le chapelet parce que c’est le jour où dorénavant elle ferait sa gym… j’avoue qu’alors, j’ai craqué … une lance a transpercé mon coeur, et j’ai couru à la chapelle demander pardon au Seigneur et à Maman Marie! J’avais tellement de peine pour eux… car eux n’ont jamais failli d’être là au milieu de nous à chaque fois que nous étions réunis… !

Après avoir confié tout cela à mon amie, je lui ai demandé de bien prier pour moi car j’étais consciente qu’à travers cette épreuve, Le Seigneur me demandait quelque chose que je ne pouvais pas discerner entièrement à Sa Lumière tant le chagrin m’aveuglait, mais que je pouvais toutefois deviner car une faible lueur m’était restée, et elle me laissait deviner que c’était le ‘détachement’ ! Cette petite lueur de discernement en tous cas, n’avait pas tort, parce qu’une heure après avoir demandé à mon amie de prier pour moi, je recevais dans mon courrier un Message du Seigneur Jésus, et qui m’était retransmis par une autre personne – une qui n’avait aucune idée de l’épreuve que je traversais, et de ce qui se passait !

En voici un extrait : 

« Il existe un sas de paix et de calme au centre de ta vie: le sanctuaire où tu vis dans l’union avec moi. Reviens à ce centre de réconfort aussi souvent que tu le peux, car il est la source de ton énergie. C’est la que tu es remplie de mon amour, de ma joie et de ma paix. Le monde est dans le besoin. Ne te tourne donc pas vers lui pour être comblée. Viens plutôt à moi. Apprends à dépendre de moi seul… Vis dans la lumière de ma présence… »

Et de nouveau j’étais dans la joie et je dansais. J’étais dans Sa Joie et je recevais Sa Paix ! ALLELUIA!

Chers frères et soeurs,

Ce que je vais vous dire a présent, n’a rien de nouveau ! Je ne vous apprendrai sans doute rien, mais j’ai besoin de le redire cette fois comme une action de grâce : Le Seigneur entend et exauce toute prière. Il est au courant de tous nos soucis, de toutes nos joies et de toutes nos peines, même de ceux que nous Lui taisons, même de ceux que ne pouvons pas Lui exprimer mais que nous exprimons plus facilement à un ami à l’oreille attentive. Car Le Seigneur est en toute chose et habite en tout ! Il est La Tête d’un Corps dont nous sommes les membres, et si un membre de ce corps ne fonctionne pas correctement, Il le sait tout de suite car Il est le cerveau qui commande à tous les membres ce qu’ils doivent faire.

Aujourd’hui Il m’apprend le détachement, non seulement des choses mais aussi des humains, car voyez vous, La Mission qu’Il m’a confiée et à laquelle j’ai dis OUI, en dépend totalement ! La Mission de Salut des âmes, de toutes les âmes, dépend de ce que je ne mette pas la main à la charrue, et qu’ensuite je regarde en arrière ! Elle dépend de ce que je ne prenne même pas le temps de faire mes adieux aux gens de ma propre maison, que je ne me préoccupes pas si j’ai un oreiller pour reposer ma tête ou un manteau de rechange dans mon sac, que je laisse les morts enterrer leurs morts, que je quitte tout pour Le suivre là où Il me conduit, là où Il me demande d’aller ! (Mt.11)

La dernière leçon que j’apprendrai sur la Terre avant de passer sur l’Autre Rive oú je souhaite de tout mon coeur que Jésus sera là avec Maman Marie pour m’accueillir, sera le détachement. Jésus me prépare à ce qui doit venir après, maintenant qu’Il me sait toute abandonnée à Lui. Et je ne peux que signer pour cette nouvelle leçon à apprendre en Lui disant de nouveau : ‘Oui Seigneur, me voici, allons-y pour le détachement !’

Je ne peux que Te prier Seigneur, de tout mon coeur de toute mon âme et de tout mon esprit :

« Des profondeurs je crie vers toi, Seigneur, Seigneur, écoute mon appel ! Que ton oreille se fasse attentive au cri de ma prière ! Oui, près du Seigneur, est l’amour. J’espère le Seigneur de toute mon âme ; je l’espère, et j’attends sa parole. Mon âme attend le Seigneur plus qu’un veilleur ne guette l’aurore. »

Psaume 130

Amen +

 

P.S. Chers tous, au moment où je m’apprêtais à poster ce Témoignage sur le blogue, un autre Message m’est arrivé – Le Voici: 

Merci Maman Marie ! Merci Jésus ! Décidemment, dans notre Maison vous êtes pour rester pour la vie, qu’importe qui viendra nous y rejoindre pour prier, qu’importe le nombre …

N’est ce pas Seigneur ? Que Dis-Tu ?

Ma Douce Epouse, voici ce que Je dis :

« Je garde tous ceux qui M’aiment. »  « Je change leur deuil en allégresse, Je les console, Je les réjouis après leurs peines. »

Ps,145/Jr,31

Oh comme je T’aime Seigneur Jésus ! Merci merci merci…

Amen +

pour la gloire de Dieu et le salut du monde

 

 

 

 

 

 

 

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