Je vis en ce moment une nouvelle épreuve : Le Seigneur m’apprend « le détachement » – le détachement du monde, des gens, de ce qui était pour moi important et essentiel. Le Seigneur m’apprend à regarder ces mêmes gens, ce même monde, ces choses importantes et essentielles, avec Son Regard à Lui.
Sur ce Chemin d’apprentissage, je suis encore très au début, mais déjà je peux dire que l’épreuve sera difficile à passer.
Ce matin pendant l’Oraison, Le Seigneur m’a donné de méditer sur ce texte de L’Evangile de Jean, le disciple qu’Il aimait, et qui raconte Son entrevue avec Pilate. Ce texte est long, mais une Parole se détache et m’atteint :
A la question de Pilate qui voulait savoir de Jésus ce qu’Il avait bien pu faire pour mériter que son propre peuple le juge et le livre à lui, un romain, pour être condamné, Jésus répond : « Ma royauté n’est pas de ce monde. Si ma royauté était de ce monde, les miens auraient combattu pour que je ne sois pas livré aux mains des autorités juives. Mais ma royauté, maintenant, n’est pas d’ici.» Jean 18
Et je me souviens…
Je vivais alors en Australie avec mon 3 ème mari – en fait je pense bien que nous n’étions pas encore mariés – et à un moment j’ai du retourner vivre dans mon ile pour quelques mois parce que ma fille était malade, elle faisait une déprime. Au pays, je suis restée près de 4 mois habitant chez mes parents, et pendant ces 4 mois, j’ai du travailler pour vivre, et je recevais ma fille qu’en week end.
Un dimanche matin ma mère et moi avions été à la messe à l’Eglise du quartier où je suis née et là où j’ai été baptisée. Après la messe, une personne que je connaissais assez bien s’est approchée de moi pour me poser une question : « Comment cela se fait-il que tu ailles communier alors que tu es dans le même cas que moi (c’est-à-dire divorcée et remariée), et que moi je ne puisse pas aller communier ? » Ma réponse fut directe : « Je pense que c’est parce que je me suis donnée ce droit, et toi pas ! » Pas contente ni satisfaite, elle ne me lâcha pas et nous avons discuté ainsi sur le chemin jusqu’à ce que ma mère intervienne et me dise qu’il fallait qu’on rentre à la maison car mon père nous attendait pour déjeuner. C’est ainsi que j’ai pu interrompre une conversation qui allait nulle part – chacune de nous était campée sur ses positions ! Moi je pensais bien faire et elle aussi. Nous nous sommes donc quittées ce jour là, sur un point d’interrogation, ce qui a fait qu’en me quittant, elle a dit : « Je vais quand même en parler avec le curé », à quoi j’ai répondu : « fais-donc si cela peut t’aider. »
Le dimanche suivant, après la messe, le curé en question a demandé à toute l’assemblée de bien vouloir rester un moment afin qu’il nous lise une lettre reçue de l’Evêque du diocèse, et dans laquelle l’Evêque faisait mention du fait qu’une paroissienne avait interpellé le curé sur la question des divorcés-remariés qui se permettaient de communier. Ce fait lui ayant été rapporté par le curé, l’Evêque a donc tenu, à travers sa missive, remettre les pendules à l’heure en rappelant aux personnes concernées, la loi de l’Eglise sur le sujet : Les divorcés remariés n’ont pas accès à l’eucharistie, au sacrement de pénitence, ni à l’onction des malades !
En entendant cela, ma mère m’a murmuré à l’oreille : « ça c’est pour toi ! » ~ et j’ai souri, tandis qu’à l’intérieur de mon âme je sentais monter une flamme de colère mêlée à beaucoup de chagrin et de déception ! Cette flamme a pris du temps, énormément de temps, pour s’éteindre totalement, et si aujourd’hui je peux en parler sans colère, sans déception, peut-être avec une pointe de chagrin qui m’est resté, je peux dire que c’est grâce à Jésus qui est venu par la suite me trouver pour m’offrir de m’accompagner sur ce Chemin de guérison, d’apprentissage et d’abandon qui a fait de moi ce que je suis aujourd’hui : une âme adulte dans sa foi, tout à fait détachée de l’Eglise qu’elle a longtemps prise pour une Mère attentionnée, et à présent liée totalement au Cœur Sacré de Jésus Miséricordieux qui a fait d’elle Son Epouse. Et si cette Parole de Lui me touche c’est bien parce que je sens que moi aussi, valeur du jour, je pourrai, s’il le fallait, dire à L’Eglise qui m’a jadis jugée et condamnée, la même chose que mon Maître à Pilate : « Ma royauté n’est pas de ce monde. Si ma royauté était de ce monde, les miens auraient combattu pour que je ne sois pas livré aux mains des autorités juives. Mais ma royauté, maintenant, n’est pas d’ici.»
N’est-ce pas Seigneur ? N’est-ce pas que ce sont La Puissance de L’Amour du Père de même que La Confiance qu’Il m’a accordée durant toutes ces années où Tu m’as formée, qui m’ont assagi et rendu plus forte au point où j’ai pu pardonner à L’Eglise le mal qu’elle m’a fait et le bien qu’elle ne fait pas ? N’est-ce pas Seigneur Jésus que mon âme, grâce à Toi, vit désormais en paix ?
Ma Douce Epouse, Je te redirai ce que Je t’ai toujours dit : « Mon alliance de paix ne chancellera pas, Je suis Le Seigneur qui te console. » Isaïe 54 :10
AMEN ALLELUIA ! Oh MERCI Seigneur, MERCI ! Même si ma Mère l’Eglise n’est jamais venue à mon secours, Toi Seigneur, Tu ne m’as jamais abandonnée. Aujourd’hui que Tu as coupé le cordon ombilical qui me reliait à elle pendant toutes ces années où j’ai souffert de malnutrition, de rejet et de persécutions, je suis un être libre qui vit de La Vérité qui me dit que moi aussi je suis née et je suis venue dans le monde pour rendre témoignage à La Vérité : Mon père disait toujours que je suis née un dimanche matin à 6 heures moins 10 minutes du moment où L’Eglise de mon quartier, a fait sonner les cloches pour appeler les fidèles à la première messe du matin ! Quiconque est de la Vérité écoutera mon histoire avec attention aux Enseignements du Christ, et avec détachement des doctrines de L’Eglise. Il ou elle la prendra en grande considération car il ou elle verra transpirer à chaque leçon apprise car bien vécue, LA MISERICORDE qui ne demande qu’à ETRE !
« Si vous aviez compris ce que veut dire cette parole : C’est la miséricorde que je désire, et non les sacrifices, vous n’auriez pas condamné ceux qui n’ont commis aucune faute. Car le Fils de l’homme est maître du sabbat. »
Matthieu 12
Seigneur si « tout quitter » : père, mère, enfants, maison, travail, biens, pour vivre dans LA VERITE – pour Te suivre et respecter Le Commandement qui dit : « Tu ne commettras pas d’adultère ! », est une faute qui mérite une telle sanction, alors je n’ai rien compris à rien !
Réjouis-toi, comblée de grâce, le Seigneur est avec toi.
Luc 1:28Merci Seigneur, Oui, je peux le dire en Vérité : Tu me comble de grâces. AMEN ALLELUIA !
Pour la gloire de Dieu et le Salut des hommes
Amen. Nous sommes 2 à vivre le rejet de l’église et pire je n’ai jamais reçu le sacrement du mariage. Mais aujourd’hui je ne vis pas pour l’église mais pour le seigneur. Je laisse le seigneur s’occuper d’eux et leurs pardonné car ils ne savent pas ce qu’ils font. Les épreuves de ma vie sont douloureuses mais si j’ai des épreuves c’est que je suis avec le Christ ma vie
Amen