Le Seigneur DIEU m’enseigne ce que je dois dire pour encourager celui qui n’a plus de force. Chaque matin, il me réveille pour que j’écoute comme un bon disciple. Le Seigneur DIEU m’ouvre l’oreille, et je ne résiste pas, je ne recule pas… (Esaie 50:3-5)
SAINTES LECTURES DU JOUR
Lettre de saint Paul Apôtre aux Philippiens 2,1-4.
Frères, s’il est vrai que, dans le Christ, on se réconforte les uns les autres, si l’on s’encourage avec amour, si l’on est en communion dans l’Esprit, si l’on a de la tendresse et de la compassion, alors, pour que ma joie soit complète, ayez les mêmes dispositions, le même amour, les mêmes sentiments ; recherchez l’unité. Ne soyez jamais intrigants ni vaniteux, mais ayez assez d’humilité pour estimer les autres supérieurs à vous-mêmes. Que chacun de vous ne soit pas préoccupé de ses propres intérêts ; pensez aussi à ceux des autres.
Psaume 131(130),1.2.3.
Seigneur, je n’ai pas le cœur fier ni le regard ambitieux ; je ne poursuis ni grands desseins, ni merveilles qui me dépassent. Non, mais je tiens mon âme égale et silencieuse ; mon âme est en moi comme un enfant, comme un petit enfant contre sa mère. Attends le Seigneur, Israël, maintenant et à jamais.
Évangile de Jésus-Christ selon saint Luc 14,12-14.
En ce temps-là, Jésus disait aussi à celui qui l’avait invité : « Quand tu donnes un déjeuner ou un dîner, n’invite pas tes amis, ni tes frères, ni tes parents, ni de riches voisins ; sinon, eux aussi te rendraient l’invitation et ce serait pour toi un don en retour. Au contraire, quand tu donnes une réception, invite des pauvres, des estropiés, des boiteux, des aveugles ; heureux seras-tu, parce qu’ils n’ont rien à te donner en retour : cela te sera rendu à la résurrection des justes. »
RÉFLEXION
« je tiens mon âme égale et silencieuse »
Aujourd’hui plus que les autres jours, je dois faire un effort surhumain pour tenir mon âme égale et silencieuse, comme un enfant, comme un petit enfant contre sa mère, car elle a plus envie de crier sa souffrance de la perte de ton âme, mon ami mon frère qui aurait pu être mon enfant, partit trop tôt et trop vite, sans nous prévenir, sans nous avoir donné le temps d’un dernier au-revoir.
Alors faute de l’au revoir, c’est à Dieu que je te confie, mon ami mon frère qui aurait pu être mon enfant aussi, depuis 17 ans que nous nous connaissons et cheminons dans la même direction avec Jésus en tête de proue de cette frêle embarcation où nous nous étions embarqués, et que tu savais si bien consolider non seulement par tes solides mains de charpentier, mais de ta grande foi qui m’a toujours enchantée !
Accepter ta disparition, comme ça, ne se fera pas. Et puis, qui te remplacera ? Je ne connaissais que toi … Tout ici me rappelle toi… La Porte qui me permet d’entrer à La Maison, et sa croix qui dit qui habite là ! La Table qui me sert de pupitre quand à Son Ecole je reviens chaque matin pour L’étudier ! La Croix, devant laquelle je me tiens, et où tes solides mains de charpentier ont imprégné sans le savoir, Le Saint Visage du Juste ! Tout … pour ne citer que ceux-là…
Qui te remplacera auprès de moi ? Qui me dira : « kan mo la pa per » ! Qui s’intéressera de savoir ce que Jésus me dit ? Qui m’écoutera ? Qui me montrera cet intérêt en Lui que toi seul avait et entretenait ? Qui croira comme tu as cru de mes histoires avec Lui ? Qui me donnera l’espoir que quand Il reviendra, Il trouvera la foi sur Terre ?
Puisque tu es parti, que je ne te reverrai plus, promets moi au moins une chose ! Quand, heureux, tu seras arrivé et reposera auprès de Lui, de me faire un petit signe, en retour des larmes que je verse pour toi aujourd’hui et demain et sûrement après-demain aussi …, mon ami mon frère qui aurait pu être mon enfant, Percy !
MERCI 🌹