en raison de La Promesse de Dieu

Le Seigneur DIEU m’enseigne ce que je dois dire pour encourager celui qui n’a plus de force. Chaque matin, il me réveille pour que j’écoute comme un bon disciple. Le Seigneur DIEU m’ouvre l’oreille, et je ne résiste pas, je ne recule pas… (Esaie 50:3-5)

SAINTES LECTURES DU JOUR

Lettre de saint Paul Apôtre aux Galates 4,22-24.26-27.31.5,1.

Frères, il est écrit qu’Abraham a eu deux fils, l’un né de la servante, et l’autre de la femme libre. Le fils de la servante a été engendré selon la chair ; celui de la femme libre l’a été en raison d’une promesse de Dieu. Ces événements ont un sens symbolique : les deux femmes sont les deux Alliances. La première Alliance, celle du mont Sinaï, qui met au monde des enfants esclaves, c’est Agar, la servante, tandis que la Jérusalem d’en haut est libre, et c’est elle, notre mère. L’Écriture dit en effet : ‘Réjouis-toi, femme stérile, toi qui n’enfantes pas ; éclate en cris de joie, toi qui ne connais pas les douleurs de l’enfantement, car les enfants de la femme délaissée sont plus nombreux que ceux de la femme qui a son mari.’ Dès lors, frères, nous ne sommes pas les enfants d’une servante, nous sommes ceux de la femme libre. C’est pour que nous soyons libres que le Christ nous a libérés. Alors tenez bon, ne vous mettez pas de nouveau sous le joug de l’esclavage.

Évangile de Jésus-Christ selon saint Luc 11,29-32.

En ce temps-là, comme les foules s’amassaient, Jésus se mit à dire : « Cette génération est une génération mauvaise : elle cherche un signe, mais en fait de signe il ne lui sera donné que le signe de Jonas. Car Jonas a été un signe pour les habitants de Ninive ; il en sera de même avec le Fils de l’homme pour cette génération. Lors du Jugement, la reine de Saba se dressera en même temps que les hommes de cette génération, et elle les condamnera. En effet, elle est venue des extrémités de la terre pour écouter la sagesse de Salomon, et il y a ici bien plus que Salomon. Lors du Jugement, les habitants de Ninive se lèveront en même temps que cette génération, et ils la condamneront ; en effet, ils se sont convertis en réponse à la proclamation faite par Jonas, et il y a ici bien plus que Jonas. »

RÉFLEXION

« Le Christ nous a libérés »

Il y a quelques jours de cela nous étions en voiture avec une jeune amie à qui nous avions donné un lift en route pour son travail. Chemin faisant, Maurice, pour la taquiner,  lui a demandé quand est-ce qu’elle allait se marier; et elle a répondu : « Tout le monde me pose la même question. Ma petite sœur va bientôt se marier, et moi je suis là, à attendre je ne sais quoi. » Sentant un désarroi dans sa voix, ma question fut directe : « Pourquoi ne veux-tu pas te marier ? » Et elle a répondu : « parce que j’aurai l’impression d’être dans une prison« . « Tu veux donc dire que le mariage est une prison? »  « Oui « . Alors nous avons discuté un peu, mais pas assez. Arrivés trop vite à destination, je l’ai invité à venir nous rencontrer Maurice et moi, au Puidamour, avec son conjoint, afin que puissions poursuivre la conversation, et surtout afin qu’ensemble nous puissions porter la question sous Le Regard du Christ, dans le recueillement et la prière.

Cela s’est passé vendredi, et déjà j’espère et je prie qu’ils viennent, car depuis, ça bouillonne dans ma tête… Je pense et parle  » mariage » ! Je pense aussi que mes pensées sont parvenues jusqu’au Ciel, car ce matin, sur un plateau, à travers une remarque de saint Paul, Dieu me donne de quoi les nourrir sur le sujet : « C’est pour que nous soyons libres que le Christ nous a libérés. Alors tenez bon, ne vous mettez pas de nouveau sous le joug de l’esclavage. »

Certes, quand saint Paul a fait cette réflexion, il ne parlait pas directement de « mariage« , mais indirectement parce qu’il parlait d’enfants nés d’unions contractées, l’une « selon la chair », et l’autre « en raison de la promesse de Dieu ». En effet, un enfant qui naît selon la chair et non en raison de la promesse de Dieu, laisse présumer que le « mariage » entre ses parents, l’était aussi ! Et, nous, mes chers enfants, nous savons que tout ce qui vient de Dieu porte la signature : LIBERTE FRATERNITE ÉGALITÉ ! De la liberté découle  l’égalité et de l’égalité,  la fraternité.

S’aimer d’abord comme des frères et sœurs en Christ est la réussite de toute union contractée selon La Volonté de Dieu.

« C’est pour que nous soyons libres que le Christ nous a libérés. Alors tenez bon, ne vous mettez pas de nouveau sous le joug de l’esclavage. »

Cette jeune femme a peur de s’engager dans le « mariage », parce que la loi d’Eglise a enfermé ce qui est pour Dieu, raison de liberté d’égalité de fraternité !

Que faire donc ? Se marier ou ne pas se marier ? Cela dépend du régime sous lequel on choisit de se marier : selon la chair, c’est à dire selon la loi d’Eglise qui emprisonne ou en raison de la promesse de Dieu qui libère ! Y’a pas photo ! 

La loi de l’Homme lui dit que le mariage est indissoluble. La promesse de Dieu lui dit que c’est l’Amour qui est indissoluble. Et nous nous savons mes chers enfants que L’Amour véritable va plus loin que le mariage ! Car L’Amour EST liberté, égalité, fraternité ! Qui aime comme Dieu aime : inconditionnellement, c’est à dire au-delà de la séparation, au-delà du divorce, au-delà de toute loi qui emprisonne, est dans la vérité, donc libéré ! C’est de l’amour que nous devons jamais nous séparer, ni divorcer.  

Que dis-Tu Seigneur Saint-Esprit ?

Et du Haut du Ciel une Voix se fit entendre et dit :

« Ce n’est pas tout le monde qui peut comprendre cette parole, mais ceux à qui Dieu l’a révélée. Il y a des gens qui ne se marient pas car, de naissance, ils en sont incapables ; il y en a qui ne peuvent pas se marier car ils ont été mutilés par les hommes ; il y en a qui ont choisi de ne pas se marier à cause du Royaume des cieux. Celui qui peut comprendre, qu’il comprenne ! » (Matthieu19: 3-12)

Si tu t’es converti au Dieu qui est Amour, (1 Jean 4:8) que tu as fais le choix de naître de nouveau en Esprit comme ton Christ te l’a demandé, (Jean 3:3), alors tu n’es plus esclave mais libre, vraiment libre! (Jean 8:36) Tu n’es plus esclave de la chair. Tu n’es plus esclave de l’Homme et de sa loi. De même, rien ni personne ne pourra mutiler tes pensées, tes œuvres, ta foi, car né de l’Esprit, ta source est désormais en Christ, Dieu est ton Père, et Son Esprit te guide ! (Jean 3:3) De sorte que tout ce que tu entreprend porte le sceau et la signature de ce que tu es en vérité : un être non seulement libre, mais LIBÉRÉ par La Vérité ! (Jean 8:32) Alors tu aimes et tu es aimé ! 

Et du Haut du Ciel une Voix se fit entendre et dit :

Souvenez-vous de ce que J’ai dis : « Quand l’Esprit de vérité viendra, il vous conduira dans la vérité tout entière. En effet, il ne dira pas des choses qui viennent de lui. Mais il dira tout ce qu’il entendra et il vous annoncera ce qui doit arriver. L’Esprit de vérité montrera ma gloire, parce qu’il recevra ce qui est à moi et il vous l’annoncera. Tout ce qui est à mon Père est aussi à moi. C’est pourquoi Je vous ai dit : “L’Esprit de vérité recevra ce qui est à moi et il vous l’annoncera.” » Or L’Esprit de Vérité est déjà venu, et Mes Paroles ne sont plus du passé mais du présent, à travers vous, qui les portez à la génération des temps derniers en les accomplissant. Aujourd’hui petit Arc-en-Ciel, en ce Puidamour, tu Me glorifies.  «Ce n’est pas toi qui parles, mais l’Esprit Saint. » (Marc 13, 11) A présent va et témoigne au monde entier et de nouveau, comme si c’était la première fois, du Signe que Dieu t’a accordé voici quelques années.

Oui Seigneur, car je m’en souviens comme si cela s’était passé hier. C’était très tôt, un matin d’été, alors que Maurice dormait encore, et que j’étais à la chapelle parlant avec Le Seigneur. Je lisais un Texte des Saintes Écritures du Jour – du Livre d’Isaïe (7:11-13),  dont voici l’extrait qui a provoqué ce témoignage :

« Le Seigneur parla encore ainsi au roi Acaz : « Demande pour toi un signe de la part du Seigneur ton Dieu, au fond du séjour des morts ou sur les sommets, là-haut. » Acaz répondit : « Non, je n’en demanderai pas, je ne mettrai pas le Seigneur à l’épreuve. » Isaïe dit alors : « Écoutez, maison de David ! Il ne vous suffit donc pas de fatiguer les hommes : il faut encore que vous fatiguiez mon Dieu ! »

Comme je porte le surnom de mon époux Maurice, c’est à dire David, cette interpellation du prophète m’a saisie, et à mon cœur Le Seigneur a parlé. Il a dit :  » Veux-tu que Je te donne un signe ? » Timidement mais toute excitée, j’ai répondu : « Oh oui Seigneur ! Pas un ou deux ou trois mais tout ce que Tu peux ! » De nouveau Le Srignrur parla à mon coeur et dit : « Veux-tu que Je t’accorde un signe aujourd’hui ? » Quelque peu surprise par l' »aujourd’hui« , j’ai pris un moment de réflexion avant de répondre. Pourquoi Le Seigneur insiste-Il sur aujourd’hui ? Pourquoi veux-Il me donner un signe aujourd’hui ? Quel jour sommes-nous : dimanche. Ok ! Quelle date sommes-nous :  » le 20 décembre  » Et bang ! Je comprenais, et j’ai tout de suite répondu au Seigneur : « Aujourd’hui c’est l’anniversaire de ma première rencontre avec Maurice, le 20 décembre 1966. Je comprend pourquoi Tu veux me donner un signe aujourd’hui Seigneur, alors soit, donnes moi un signe que Tu as béni mon union avec Maurice, puisque la loi de l’Eglise ne la reconnaît pas. »  J’ai attendu un moment, anne ma sœur anne, puis, comme je ne voyais rien venir, j’ai quitté la chapelle pour aller rejoindre Maurice qui, entre temps s’était levé, douché, et à ma grande surprise, avait dressé et préparé la table du petit déjeuné. Il vint vers moi, m’embrassa, et nous nous sommes souhaités mutuellement un heureux anniversaire! Puis il me conduisit à la table, et avec sa galantrie légendaire, me fit asseoir. Tandis qu’il repartait vers la cuisine pour nous ramener les croissants qu’il avait enfournés, je vérifiais si le reste y était : beurre, sucre, carton de lait, carton de jus, et entre les deux, la mèche d’une bougie. Ce qui m’a surprise car je ne possédais pas une bougie aussi haute. Je me suis donc exclamée: « Mais c’est quoi ca ? » Maurice arriva en même temps, et pour repondre à ma question, tout excité, dévoila en effet la bougie qu’il avait lui-même placé là, en guise de cadeau d’anniversaire. Il l’avait acheté la veille, de la boutique du monastère du Carmel. Plus tard, il me raconta que la petite none à qui il avait fait part que c’était pour m’offrir comme cadeau, elle lui avait dit : « Monsieur David cette bougie est pour être offerte comme cadeau de mariage ! » Alors il lui avait fait un petit sourire et avait répondu : « c’est exactement ça »! 

Et j’ai fondu en larmes !

Voilà pourquoi chers pèlerins. Et si vous lisez ce qui est écrit sur cette bougie devenue depuis Signe de notre Union légitime, c’est à dire en raison de La Promesse de Dieu, vous saurez La Vérité et La Vérité vous libérera. 

Qui a des yeux pour voir verra et comprendra.  Et de nouveau du Haut du Ciel une Voix se fit entendre et dit:

« Celui qui mange ma chair et boit mon sang demeure en moi et moi je demeure en lui. »

(Jean 6: 56)

Mon âme exalte Le Seigneur, exulte mon esprit en Dieu mon Seigneur, car là encore, qui est né de L’Esprit de Dieu verra et comprendra.

Louez, serviteurs du Seigneur,
louez le nom du Seigneur !
Béni soit le nom du Seigneur,
maintenant et pour les siècles des siècles !

Du levant au couchant du soleil,
loué soit le nom du Seigneur !
Le Seigneur domine tous les peuples,
sa gloire domine les cieux.

Qui est semblable au Seigneur notre Dieu ?
Il abaisse son regard vers le ciel et vers la terre.
De la poussière il relève le faible,
il retire le pauvre de la cendre

Psaume 113(112)