Le Seigneur DIEU m’enseigne ce que je dois dire pour encourager celui qui n’a plus de force. Chaque matin, il me réveille pour que j’écoute comme un bon disciple. Le Seigneur DIEU m’ouvre l’oreille, et je ne résiste pas, je ne recule pas… (Esaie 50:3-5)
SAINTES LECTURES DU JOUR
Lettre de saint Paul Apôtre aux Galates 1,13-24.
Frères, vous avez entendu parler du comportement que j’avais autrefois dans le judaïsme : je menais une persécution effrénée contre l’Église de Dieu, et je cherchais à la détruire. J’allais plus loin dans le judaïsme que la plupart de mes frères de race qui avaient mon âge, et, plus que les autres, je défendais avec une ardeur jalouse les traditions de mes pères. Mais Dieu m’avait mis à part dès le sein de ma mère ; dans sa grâce, il m’a appelé ; et il a trouvé bon de révéler en moi son Fils, pour que je l’annonce parmi les nations païennes. Aussitôt, sans prendre l’avis de personne, sans même monter à Jérusalem pour y rencontrer ceux qui étaient Apôtres avant moi, je suis parti pour l’Arabie et, de là, je suis retourné à Damas. Puis, trois ans après, je suis monté à Jérusalem pour faire la connaissance de Pierre, et je suis resté quinze jours auprès de lui. Je n’ai vu aucun des autres Apôtres sauf Jacques, le frère du Seigneur. En vous écrivant cela, – je le déclare devant Dieu – je ne mens pas. Ensuite, je me suis rendu dans les régions de Syrie et de Cilicie. Mais pour les Églises de Judée qui sont dans le Christ, mon visage restait inconnu ; elles avaient simplement entendu dire : « Celui qui nous persécutait naguère annonce aujourd’hui la foi qu’il cherchait alors à détruire. » Et l’on rendait gloire à Dieu à mon sujet.
Psaume 139(138),1-3.13-14ab.14cd-15.
Tu me scrutes, Seigneur, et tu sais ! Tu sais quand je m’assois, quand je me lève ; de très loin, tu pénètres mes pensées. Que je marche ou me repose, tu le vois, tous mes chemins te sont familiers. C’est toi qui as créé mes reins, qui m’as tissé dans le sein de ma mère. Je reconnais devant toi le prodige, l’être étonnant que je suis. Étonnantes sont tes œuvres toute mon âme le sait. Mes os n’étaient pas cachés pour toi quand j’étais façonné dans le secret,
modelé aux entrailles de la terre.
Évangile de Jésus-Christ selon saint Luc 10,38-42.
En ce temps-là, Jésus entra dans un village. Une femme nommée Marthe le reçut. Elle avait une sœur appelée Marie qui, s’étant assise aux pieds du Seigneur, écoutait sa parole. Quant à Marthe, elle était accaparée par les multiples occupations du service. Elle intervint et dit : « Seigneur, cela ne te fait rien que ma sœur m’ait laissé faire seule le service ? Dis-lui donc de m’aider. » Le Seigneur lui répondit : « Marthe, Marthe, tu te donnes du souci et tu t’agites pour bien des choses. Une seule est nécessaire. Marie a choisi la meilleure part, elle ne lui sera pas enlevée. »
RÉFLEXION
« Marie a choisi la meilleure part »
Quand en mon âme la Marthe s’agite, la Marie qui semble sommeiller, prie.
Marthe s’agite. Elle reproche à sa sœur Marie, de se la couler douce – de ne pas l’aider tandis que c’est elle qui se tape tout le service ! Elle va se plaindre à notre Seigneur pensant qu’Il va se retourner contre Marie et lui sommer d’aller aider sa sœur ! Étonnement de Marthe, car Jésus ne fait rien de la sorte. Au contraire, Il donne raison à Marie et va même jusqu’à reprocher à Marthe son agitation.
Il y a en chacun de nous mes chers enfants, tantôt une Marthe et tantôt une Marie. Comme disait L’Ecclésiaste : Il y a un temps pour tout ! (3:1) Il y a un temps pour s’agiter, un temps pour se calmer! Et je pense que c’est bien fait comme cela, car alors, nous pouvons apprécier le calme qui vient après l’agitation !
En vérité, il y a en chacun de nous un combat perpétuel du bien contre le mal, du mal contre le bien. C’est pourquoi il est bon de s’abstenir de juger qui que ce soit – de se juger soi-même et de juger son prochain ! Notre Seigneur Lui-même nous le demande comme un commandement tant c’est important : « Ne jugez point, afin que vous ne soyez point jugés. Car on vous jugera du jugement dont vous jugez, et l’on vous mesurera avec la mesure dont vous mesurez.…» ( Matthieu 7:1-2)
Choisissons donc toujours et dans tous les cas, d’écouter notre Seigneur ! À chaque fois que l’occasion se présentera, que bouillonnera en nous le désir de fight back, de reprocher en retour, d’accuser pour marquer un point, de nous défendre pour gagner le combat, choisissons de nous poser comme Marie, aux pieds de La Croix de Jésus, et de refaire avec Lui ce Chemin qui l’a conduit à l’ultime sacrifice, car c’est dans Ses blessures que nous trouverons la guérison des nôtres. Dieu l’a voulu ainsi, avant même qu’Il ne soit venu nous rejoindre sur La Terre : « ce sont nos souffrances qu’Il a portées, c’est de nos douleurs qu’Il S’est chargé » ( Ésaïe 53:5)
Chers enfants, en face du Malin qui nous tente de répliquer et ainsi de le nourir, faisons de notre silence une mémoire, voire même un ‘sacrement’, en mémoire des souffrances de notre Maître, Seigneur et Sauveur Jésus-Christ que nous aimons mieux que nous-mêmes ! S’Il a accepté de souffrir autant alors qu’Il était innocent, tandis que les Siens l’avaient considéré comme puni, frappé de Dieu, et humilié » ( Ésaïe 53:4), c’est afin que nous, Ses disciples des temps derniers, fassions de même, et c’est alors que nous trouverons, en Ses blessures, notre propre guérison, notre propre libération, et avec nous, celles du monde entier, puisque c’est pour lui que nous prions, c’est pour lui que nous avons choisi de nous retirer dans le silence.
Le monde, comme Marthe, certes, critiquera ce silence ! Il dira que nous sommes lâches, que nous nous cachons derrière un Crucifix ! Et bien soit ! Accueillons les critiques pour ce qu’elles sont : des Grâces, car elles nous donnent l’occasion de nous réfugier aux pieds de Celui qui peut tout, – sans qui nous ne pouvons rien faire !
Le monde ne sait pas pourquoi nous avons fait le choix de nous comporter ainsi ! C’est pourquoi il nous critiquera toujours ! Lui qui s’agite parce que l’Ennemi possède son esprit, ne peut connaître ni comprendre la valeur et la puissance du Silence qu’habite Dieu dans toute Sa splendeur par Le Christ qui est mort pour nous Le révéler. Par Lui et en Lui, nous sommes déjà vainqueurs ! Le monde aussi peut l’être, à chaque que nous nous frappons la poitrine en nous souvenant que nous sommes, comme lui, pécheurs ! C’est juste que nous sommes différents de lui par le choix que nous avons faits de nous retirer pour mieux agir, mieux œuvrer, c’est à dire en esprit et en vérité.
Que croyez-vous que nous faisons quand nous nous retrouvons chaque jour, deux ou trois en Fraternité, pour prier Dieu notre Père qui est aux Cieux ? Que croyez-vous qu’Il entend quand de tout notre coeur, nous Lui disons : » Père Éternel, nous T’offrons Le Corps et Le Sang, l’Âme et la Divinité de Ton Fils Bien-aimé, notre Seigneur Jésus-Christ, en réparation de nos péchés et de ceux du monde entier « ? Et quand, par 50 fois, nous Le supplions en disant : « Par Sa douloureuse passion, sois miséricordieux pour nous et pour le monde entier« ?
- Père dis-nous ! Réponds Toi-même à Tes enfants …
Alors du Haut du Ciel une Voix se fit entendre et dit :
J’exauce la prière et la supplication que tu m’as présentées.
1R,9,3
Mes chers enfants, oui Dieu notre Papa nous étonnera toujours ! Oui Il nous entend mieux encore Il exauce nos supplications ! C’est pourquoi nous devons continuer à prier pour notre monde ! Si aujourd’hui il est aveuglé, demain il verra de nouveau car il n’a pas toujours été ainsi. Fut un temps où … 🤔 Oui souvenons-nous des jours heureux… et prions afin que ce temps revienne au plus vite !
Mes enfants, si le Bon Dieu nous a déposé parmi ce monde agité, c’est bien dans ce but. Là, notre Silence doit peser! Il doit fleurir et porter ses fruits!
« Le fruit du silence est la prière ; le fruit de la prière est la foi ; le fruit de la foi est l’amour ; le fruit de l’amour est le service ; et le fruit du service est la paix ». (Mère Teresa de Calcutta)
Mes chers enfants, le monde entier trouvera la paix tant espérée, quand de lui sortira un grand nombre d’âmes qui feront le même choix que nous avons fait : suivre Jésus-Christ et servir le monde dans le Silence de la prière. Je nous exhorte aujourd’hui encore à ne pas revenir sur notre choix en aucun cas, car il est de bien loin, le meilleur ! Par contre, n’ayons pas de crainte à revenir sur ces décisions malheureuses que nous avons prises sans Le consulter, sans L’avoir au préalable prié ! Demandons-Lui humblement de nous pardonner et de nous aider à rectifier les tirs. Il le fera très certainement car nous Lui répétons sans cesse : Jésus j’ai confiance en Toi !
- N’est ce pas Papa ?
Et de nouveau La Voix du Ciel se fit entendre et dit:
Comme celui que sa mère console Moi aussi, Je vous consolerai.
Is,66,13
Merci mon Dieu merci ! Que ferions-nous sans Ta consolation qui vient guérir toutes nos blessures, effacer toutes ces persécutions que nous subissons en Ton Nom. C’est pourquoi nous les acceptons avec Joie et en Grâces. C’est pourquoi, nous reconnaissons devant Toi les prodiges, ces êtres étonnants que nous sommes devenus Grâce à Ta Miséricorde. Étonnantes sont Tes œuvres, nous le savons et le proclamons. Nos os n’étaient pas cachés pour Toi quand nous etions façonnés dans le secret, modelés aux entrailles de la terre…
Et du Haut du Ciel une Voix se fit entendre et dit :
Celui qui croit en Moi, fera, lui aussi, les oeuvres que Je fais.
Jn,14,12
Amen + Alléluia Alléluia Alléluia ❤