5Le Seigneur DIEU m’enseigne ce que je dois dire pour encourager celui qui n’a plus de force. Chaque matin, il me réveille pour que j’écoute comme un bon disciple. Le Seigneur DIEU m’ouvre l’oreille, et je ne résiste pas, je ne recule pas… (Esaie 50:3-5)
SAINTES LECTURES DU JOUR
Lettre de saint Paul Apôtre aux Galates 2,1-2.7-14.
Frères, au bout de quatorze ans, je suis de nouveau monté à Jérusalem ; j’étais avec Barnabé, et j’avais aussi emmené Tite.
J’y montais à la suite d’une révélation, et j’y ai exposé l’Évangile que je proclame parmi les nations ; je l’ai exposé en privé, aux personnages les plus importants, car je ne voulais pas risquer de courir ou d’avoir couru pour rien. Or, ils ont constaté que l’annonce de l’Évangile m’a été confiée pour les incirconcis (c’est-à-dire les païens), comme elle l’a été à Pierre pour les circoncis (c’est-à-dire les Juifs). En effet, si l’action de Dieu a fait de Pierre l’Apôtre des circoncis, elle a fait de moi l’Apôtre des nations païennes. Ayant reconnu la grâce qui m’a été donnée, Jacques, Pierre et Jean, qui sont considérés comme les colonnes de l’Église, nous ont tendu la main, à moi et à Barnabé, en signe de communion, montrant par là que nous sommes, nous, envoyés aux nations, et eux, aux circoncis. Ils nous ont seulement demandé de nous souvenir des pauvres, ce que j’ai pris grand soin de faire. Mais quand Pierre est venu à Antioche, je me suis opposé à lui ouvertement, parce qu’il était dans son tort. En effet, avant l’arrivée de quelques personnes de l’entourage de Jacques, Pierre prenait ses repas avec les fidèles d’origine païenne. Mais après leur arrivée, il prit l’habitude de se retirer et de se tenir à l’écart, par crainte de ceux qui étaient d’origine juive. Tous les autres fidèles d’origine juive jouèrent la même comédie que lui, si bien que Barnabé lui-même se laissa entraîner dans ce jeu. Mais quand je vis que ceux-ci ne marchaient pas droit selon la vérité de l’Évangile, je dis à Pierre devant tout le monde : « Si toi qui es juif, tu vis à la manière des païens et non des Juifs, pourquoi obliges-tu les païens à suivre les coutumes juives ? »
Psaume 117(116),1.2.
Louez le Seigneur, tous les peuples ; fêtez-le, tous les pays ! Son amour envers nous s’est montré le plus fort ; éternelle est la fidélité du Seigneur !
Évangile de Jésus-Christ selon saint Luc 11,1-4.
Il arriva que Jésus, en un certain lieu, était en prière. Quand il eut terminé, un de ses disciples lui demanda : « Seigneur, apprends-nous à prier, comme Jean le Baptiste, lui aussi, l’a appris à ses disciples. » Il leur répondit : « Quand vous priez, dites : Père, que ton nom soit sanctifié, que ton règne vienne. Donne-nous le pain dont nous avons besoin pour chaque jour. Pardonne-nous nos péchés, car nous-mêmes, nous pardonnons aussi à tous ceux qui ont des torts envers nous. Et ne nous laisse pas entrer en tentation.»
RÉFLEXION
« Seigneur, apprends-nous à prier »
Aujourd’hui devant cette demande d’un des disciples de notre Seigneur, j’aimerai Lui dire :
« Seigneur apprends-nous à prier pour que nous puissions pardonner ».
Beaucoup d’encre ont coulé sur ce sujet et couleront encore, parce que pardonner est un acte essentiel à la survie de l’âme. Si elle veut demeurer dans L’Amour de Dieu et vivre éternellement, elle doit avoir la conscience claire, pardonner, et se faire pardonner – cela va de soi !
Loin de moi la pensée de vouloir venir ici ajouter encore à ce qui a deja été dit sur le pardon, et faire couler encore plus d’encre que nécessaire ! Je dirai seulement ce que je sais après 70 ans presque entamée de vie. Je sais, non parce qu’on me l’a dit ou que je l’ai lu dans un livre et appris par coeur, mais parce que je les ai vu à l’oeuvre dans le cœur de l’Homme. J’ai vu, je vois, combien l’orgueil et la jalousie sont les premiers obstacles au pardon, et que des deux réunis, résultent d’autres obstacles, encore plus grands : la vengeance et la haine, qui, elles-mêmes, quand elles sont mises a exécution, entraînent la chute et la perte des âmes. Une vraie catastrophe ! C’est pourquoi notre Seigneur a tenu à inclure le pardon dans la Prière qu’Il nous a enseignée.
La question que je pose aujourd’hui est : comment arriver à enlever ces obstacles ? Et monte de mon coeur cette prière : Seigneur apprends-nous à pardonner pour que nous puissions pardonner. Apprends-nous à enlever de nos cœurs ces sentiments de rancunes, de vengeance, de haine, qui font de nous des ennemis de L’Amour, des ennemis de Dieu… Et du Souffle du Saint-Esprit, remonte en mon esprit cette Parole du Seigneur : « Car sans Moi, vous ne pouvez rien faire » « , que j’ajoute à ma prière et la rendre agréable à Dieu :
Seigneur apprends-nous à pardonner pour que nous puissions pardonner. Apprends-nous à enlever de nos cœurs ces sentiments de rancunes, de vengeance, de haine, qui font de nous des ennemis de L’Amour, des ennemis de Dieu, car sans Ton aide nous n’y arriverons pas !
Mes chers enfants, cette Parole de notre Maître et Sauveur Jésus, soufflée par Le Saint-Esprit à mon petit esprit, est La Lumière qui vient éclairer aujourd’hui cette Réfléxion. « Car sans Moi, vous ne pouvez rien faire »
Elle vient nous révéler que l’acte de pardonner, comme celui d’aimer ses ennemis, n’est pas originellement, dans nos capacités. L’Homme, seul, c’est à dire ‘livré à sa seule capacité’, ne peut pas aimer ses ennemis ni pardonner à ses persécuteurs ! Ce sont là des actes Divins qu’aucun l’Homme ne peut accomplir sans l’aide du Fils de Dieu, Jésus-Christ – sans s’être totalement abandonné à Lui comme un enfant dans les bras de sa maman, et se laisser porter par Lui. Il y a pour en arriver là, des étapes à franchir, du chemin à faire, des échelons à gravir, que les livres théologiques et des années d’études ne peuvent accomplir pour nous. Au contraire, nous nous devons un jour ou l’autre avoir la force de refermer ces livres, et redevenir petit enfant en nous inscrivant à l’Ecole de Jésus. Car ce Chemin qu’Il nous offre de parcourir afin de pouvoir nous offrir Son aide, quoique difficile, est l’unique qui mène à Dieu car Dieu Lui-même EST CE CHEMIN ! Et Il ne se parcourt que dans l’abandon, l’humilité et l’obéissance à Ses Volontés, à travers des étapes, des expériences vécues, des épreuves traversées et retraversées. Ce Puidamour en est un témoignage de plus parmi tant d’autres. Et je remercie Dieu pour tout ce que j’ai appris en Chemin.
Je dirai donc mes chers enfants, que la solution aux obstacles qui nous empêchent de nous pardonner et de nous aimer les uns les autres comme Dieu nous le demande, et qui donc nous éloignent de Lui et cause notre mort, c’est l’abandon à Dieu par Jésus-Christ Son Fils, c’est à dire : l’abandon à L’Amour de Dieu pour l’Homme, et qui EST sa seule Vérité. Seul l’amour de Dieu qu’Il exprime en te pardonnant tes offenses, peut t’aider à aimer ton ennemi en lui pardonnabt ses offenses.
Sans doute viendrez-vous ici me demander, avec raison d’ailleurs : comment on fait pour s’abandonner à Dieu ? Et je vous renverrai à notre Seigneur Jésus-Christ bien entendu, qui a su inspirer tant d’âmes à marcher dans La Vérité de L’Humanité; et aussi à Marie Sa Mère qui, par ses prières, a veillé sur leur progrès et les a protégé des assauts de l’Ennemi.
Je pense ici à deux âmes en particulier – spécialistes de l’abandon à Dieu qui peuvent vous aider mes chers enfants ! Ce sont deux petites soeurs du Ciel qui ont été mes modèles depuis l’enfance : Bernadette Soubirous, (de Lourdes), en terme d’humilité et d’obéissance à Dieu – deux vertus essentielles à l’abandon à Dieu; et Thérèse de l’Enfant Jésus et de la Sainte Face, (de Lisieux), qui est venu à moi il n’y a pas si longtemps, pour me montrer sa petite voie en m’arrachant définitivement de la Terre pour me mettre dans L’Ascenseur qui mène au Ciel – c’est à dire les bras puissants de Jésus-Christ, Chemin vers Dieu.
Humilité, obéissance, abandon à Dieu – de ces trois vertus, mes chers enfants, dépendent notre salut, car elles mêmes viennent de la foi, de l’espérance et de la charité – la première de toutes restant la foi ! Sans foi, pas de loi ! Et la loi est le résultat de l’amour. C’est par amour que Dieu nous commande. Aujourd’hui de nous pardonner les uns les autres !
Vous qui avez déjà un pied sur l’escalier de la sainteté qui dépend de l’excellence de l’amour du prochain et du pardon qu’on lui accorde, n’hésitez pas à consulter la vie de ces deux petites soeurs du Ciel. Elles les ont toutes trois maîtrisées et acquises pendant leur séjour sur Terre ! Je n’ai aucun doute qu’elles sauront vous encadrer et vous conduire jusqu’en haut, là où Jésus nous attend tous pour nous conduire à Dieu, notre Père qui est aux Cieux.
Quant à moi, je ne prétend pas vous aider autrement qu’en priant pour vous, et vous transmettant La Volonté de Dieu à laquelle je me suis abandonnée finalement, et non sans peine. Voyez-vous, je n’ai pas encore terminé le Chemin. Je suis en pleine route, et malgré quelques échelons gravis, je ne suis pas en position de vous porter comme mes petites sœurs du Ciel.
Merci mes petites sœurs du Ciel, vous qui vivez pleinement en Dieu, je vous aime, et je vous confie à ces âmes que Dieu a déposées sur mon chemin de vie. Ensemble nous cheminons vers vous, vers ce Ciel qui vous a ouvert les portes de Son Paradis, et Sa Vie de bonheur éternel en esprit et en vérité. Petites soeurs, vous avez fait vos preuves. Il nous reste encore à faire les nôtres. Soyez nos guides. Merci. +
Alors du Haut du Ciel une Voix se fit entendre et dit :
Heureux qui trouvent en Dieu, son refuge.* Les sacrifices agréables à Dieu, c’est un esprit brisé. O Dieu, Tu ne dédaignes pas un cœur brisé et humilié. * Sache-le bien : dans les derniers jours il y aura des temps difficiles, car les hommes seront égoïstes, amis de l’argent, vantards, orgueilleux, blasphémateurs, rebelles à leurs parents, ingrats, impies, insensibles, implacables, calomniateurs, violents, cruels, ennemis du bien, traîtres, emportés, aveuglés par l’orgueil, amis du plaisir plutôt que de Dieu. Ils auront l’apparence de la piété mais renieront ce qui en fait la force. Éloigne-toi de ces gens-là. {….} Quant aux hommes mauvais et aux charlatans, ils iront toujours plus loin dans le mal, ils seront à la fois trompeurs et trompés. Mais toi, demeure ferme dans ce que tu as appris : de cela tu as acquis la certitude, sachant bien de qui tu l’as appris. Depuis ton plus jeune âge, tu connais les Saintes Écritures : elles ont le pouvoir de te communiquer la sagesse, en vue du salut par la foi que nous avons en Jésus Christ. Toute l’Écriture est inspirée par Dieu ; elle est utile pour enseigner, dénoncer le mal, redresser, éduquer dans la justice ; grâce à elle, l’homme de Dieu sera accompli, équipé pour faire toute sorte de bien.*
Amen + Merci Seigneur Saint-Esprit de nous rappeller cet Enseignement.
En effet mes chers enfants, qui s’engage à grimper l’escalier de la sainteté, ne peut le faire sans avoir fait le choix de refermer la porte sur ses péchés et sur tout ce qui n’est pas venu à lui par Dieu. Tous ces mauvais sentiments qu’expose devant nous Satan, l’Ennemi de Dieu, dans le seul but de nous prendre à Lui et nous conduire dans l’enfer de la haine, nous sont nocifs – Paul à raison de nous demander de mettre un grand abîme entre eux et nous ! Il nous met en garde contre tout cela et les énumère l’un après l’autre. Revoyons les : égoïsme, amour de l’argent, vantardise, orgueil, blasphème et calomnie, rebellion à l’autorité parentale, ingratitude, impiété, manque de compassion, implacabilité, violence, cruauté, méchanceté, traîtrise, colère… Il s’est arrêté là mais il y a aussi la ruse, la tromperie et le mensonge qui ne sont pas à être dedaignés non plus !
Alors avec grande humilité, nous allons aujourd’hui supplier notre Bon Papa de nous pardonner nos péchés comme nous pardonnons à ceux qui nous offensent. Car, même si nous avons fermés la porte à ces grands péchés énumérés, et sommes parvenus à grimper quelques échelons sur l’escalier de la sainteté, il n’est pas dit que nous ne sommes pas encore vulnérables aux petites faiblesses qui offensent Son Bon Coeur qui a ete si généreux envers nous.
Oui, mes chers enfants, nous avons encore grand besoin de la force et de la lumière du Saint-Esprit pour nous montrer ces faiblesses. Si petites et sans doute minimes quelles soient, croyez qu’elles pèsent dans la balance de La Justice de Dieu. Seuls les dons acquis du Saint-Esprit peuvent nous aider à ne pas dégringoler dès la première tentation du démon, puisqu’il n’a pas l’intention de nous lâcher.
Bien entendu et nous l’avons remarqué, sa force à lui a bien diminué depuis que nous utilisons l’Ascenseur – cette petite voie de Thérèse qui est l’abandon dans les bras de notre Seigneur Jésus-Christ). Grâce aux nombreuses fois où nous nous y sommes réfugiés, nous avons pu passer les premiers examens avec succès ! De sorte que l’Ennemi arrive plus difficilement à nous atteindre maintenant. Comme L’Ascenseur ne peut contenir les poids lourds, – ces grands péchés que nous avons fait le choix de larguer, – entre l’Ennemi et nous, il y a maintenant plusieurs échelons qui nous séparent ! Et Jésus, ni Marie, ne permettront que nous redescendions ! Autant de pris sur l’Ennemi !
Demandons donc aujourd’hui à notre Bon Papa de nous pardonner nos faiblesses existantes sur lesquelles nous travaillons très dur. Et de toujours nous renvoyer l’Ascenseur quand la fatigue nous gagnera. Et, une fois reposés, chers enfants, n’oublions pas de Le renvoyer vers le bas, pour ceux qui n’ont pas encore fait le choix de se débarrasser du surpoids de leurs gros péchés, au cas où …
En attendant, tout en grimpant dans les bras de Jésus, continuons à Lui parler d’eux, et attendons en silence leur salut qui viendra de Dieu*.
Je Te prie particulièrement Père afin que toutes ces Paroles que Tu nous as accordées aujourd’hui dans cette Réfléxion qui finalement a encore fait couler beaucoup d’encre, ces ‘grands’ pécheurs les reçoivent dans leur coeur *. Accorde leur la sagesse de ne pas les refuser rien que parce qu’elles viennent d’une pécheresse comme moi. Mais qu’ils voient plus loin, qu’ils me dépassent, et permettent à Tes Paroles de faire le travail que Tu désires faire en eux. Pere, si Tu as bien voulu me choisir pour le leur transmettre ici en ce Puidamour, c’est parce que Tu as déjà vu, comme le dit Paul sous l’inspiration du Saint-Esprit, le bien que cela leur fera de marcher droit selon la vérité de l’Évangile. Quant à moi je ne suis que Ta servante qui essaie de faire son devoir envers Toi et envers eux, le plus honnêtement possible. Amen +
Et de nouveau du Haut du Ciel une Voix se fit entendre et dit :
Ce que Je vois Mon petit Arc-en-Ciel, c’est que J’avais faim, et tu M’as donné à manger…
Alors, dans ce cas Papa, mon âme exalte Le Seigneur, exulte mon esprit en Dieu mon Seigneur. ALLÉLUIA ALLÉLUIA ALLÉLUIA ❣️
Psaume 2:12*Psaume 51:17*(Paul à Timothée 2: 3 :1-17*Lamentations 3:26*Ezéchiel 3:10