Christ Pantracor – icône Zrze monastery
BON SAMEDI !
dans le Souffle de l’Esprit Consolateur !
« Si tu savais le don de Dieu »
(Jean 4).
Aujourd’hui encore, en notre exil, le Seigneur nous invite à COMMUNIER à Sa Parole
Avec bonté Seigneur, Tu nous invites ! Merci de nous lancer cet appel et de nous faire prendre conscience de la course folle dans laquelle nous sommes entraînés. Aide-nous à nous arrêter, pour respirer, regarder, écouter, faire silence… Te rencontrer et Te prier. Apprends-nous l’essentiel : non pas la course à l’argent et au bonheur futile, mais une confiance éperdue en Ton amour et en Ta miséricorde.
COMMUNION DU JOUR
« L’homme ne vit pas seulement de pain, mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu. »
Jésus-Christ, Luc 4,4
Le samedi de la 14e semaine du Temps Ordinaire
lisons la Parole
méditons la Parole
Au nom du Père, du Fils et du Saint Esprit, amen +
Me voici Père, devant Toi et devant mes frères qui peuplent la Terre. Viens embraser mon cœur du feu de Ton amour. Eclairer mon intelligence d’un rayon de Ta Lumière. Que je puisse discerner et connaître selon Ta Vérité, ce qu’aujourd’hui Tu veux me dire et partager au monde entier. Viens Trinité Sainte en Dieu Fils et Esprit combler l’Humanité de Tes Saints Projets.
Vais-je prendre la place de Dieu ? (Joseph, Genèse 49,50)
Quand on étudie l’histoire de la Vie en commençant par celles d’Abraham, d’Isaac, de Jacob, et de leurs descendants, en passant par le témoignage des prophètes et des grands rois, des sages et des psautiers, qui ont fait l’histoire de l’Humanité débutante, on découvre en leur vécu, à la place qui leur était réservée, un Dieu, un Dieu Créateur d’abord et avant toute chose ! Un Dieu Tout Puissant, de par ce qu’Il a produit et que l’homme voit : le ciel la terre tout l’univers, et une multitude d’êtres vivants ! Un Dieu invisible que personne n’a vu, mais qui « peut tout, et qu’aucun projet n’échappe à Ses prises » (Job 42,2-6).
Depuis que le monde est, Dieu est et se dit à travers le monde qu’Il a crée ! Il se met à la place du monde qu’Il a créé.
Derrière la vie de chaque homme, il y a un plan, un projet Divin ! Même si cet homme a de méchantes pensées envers un autre, Dieu s’en sert pour en tirer du bien pour un but Divin : « afin de préserver aujourd’hui l’existence d’un peuple nombreux. (Genèse 49,50)
Dieu voit le monde avec des yeux grands comme le monde qu’Il a créé. Tous les habitants de la Terre et de tout l’Univers, sont Ses enfants, tandis que l’homme se contente de voir le monde avec des yeux aussi petits que sa famille immédiate ! L’homme a, ce qu’il appelle ‘l’esprit de famille’, il ne peut voir que son petit monde à lui : ma mère, mon père, mon frère et ma sœur, mes enfants et mes petits-enfants, mon épouse, mon mari… ! Tandis que Dieu est L’ESPRIT du monde, Il ne peut voir Le monde que dans un Esprit d’universalité, de diversité comme Il l’a voulu et créé.
Tandis que l’homme abaisse son serviteur en le faisant travailler en sa faveur et celle de sa famille, Dieu élève ce serviteur en lui rendant sa liberté, sa place dans le monde : « Le disciple n’est pas au-dessus de son maître, ni le serviteur au-dessus de son seigneur. Le disciple doit se contenter d’être comme son maître, et le serviteur d’être comme son seigneur » (Jésus-Christ, Mat. 10 )
Tandis que l’homme est demande, Dieu est don, inconditionnel don qui précède toute demande !
prions la Parole
Dis-moi Père, si j’ai bien compris qui est le disciple et qui est le Maître ? Qui est le serviteur et qui est le Seigneur ? N’est-ce pas ceux qui se regardent et ne voient pas en l’autre ce qu’il n’est pas ou voudrait être, mais ce qu’il est en vérité : un enfant tout comme l’autre, qui appartient à un seul et unique Dieu : Le Créateur ? Et qui est celui qui a ‘l’esprit de famille’ ? N’est-ce pas celui qui se contente d’être ce qu’il est : parti d’un tout, d’un ensemble, d’une grande famille créée, et qui ne se limite pas à la sienne, mais se dépasse en faisant pour la vieille du coin seule et abandonnée de tous, ce qu’il ferait pour sa propre mère ?
incarnons la Parole
A ces questions, le Père en Sa Magnanimité a répondu : « Voici que J’ai placé Mes paroles en ta bouche. » (Jérémie 1,9)
communions à la Parole
Chers frères et sœurs, chers pèlerins,
Je vous invite à ruminer ces Paroles. Elles vous sont livrées ce matin, nues et sans censures, dans la Lumière Divine, pour votre bien, comme elles m’ont été livrées de la même façon et dans le même but : afin que nous en fassions notre profit et partagions ce qu’elles nous ont appris au monde entier ! Et si moindrement vous vous sentez coupables en l’une d’elle, qu’elle vous reprocherait au point où vous ne vous sentiez pas bien à votre place, je vous en supplie, revenez sur vos pas et demandez au Père de vous entretenir et vous instruire par le Maître Lui-même en Christ, Votre Sauveur, qui est le mien et m’apporte beaucoup de joie et de bonheur en Ses directives… qui replace mon coeur là où il doit être. Il est là et vous tend la main comme Il me tend la main tous les matins. Vous n’avez qu’à Lui demander ! Mais ouvrez bien vos oreilles afin que vous puissiez entendre Ses paroles ! Si elles résonnent en harmonie avec les vôtres, alors vous saurez que vous êtes sur le droit chemin.
Je vous souhaite un heureux et paisible jour ! En ma louange qui suit, je vous bénis comme le Père le Fils le Saint Esprit, m’a béni.
rendons grâce à la Parole
O Dieu, Père des Cieux
Quel don que j’ai reçu ce matin de Toi
Qui connait le fond de mon cœur
Et de toutes mes pensées
En tous mes cheveux comptés par Tes soins !
Bras en croix, je Te rends grâce !
En une unique Parole donnée,
Tu as embaumé mon petit cœur blessé
Par une parole déplacée
Peut-être pas dite dans l’intentionné
Mais dites de telle façon que mon être en est tout retourné !
Et j’ai pleuré !
Oui Père, mes yeux ont versé des larmes
Je ne peux encore dire si elles étaient de regret
Tout ce que je sais et porte au grand jour,
C’est le fait qu’en effet mon âme en fut profondément remuée !
Mais je rends grâce pour la blessure infligée
Sans intention de tuer, je le redis encore de peur d’oublier !
Je rends grâce à la personne qui me l’a donnée,
Je ne connais guère ses intentions encore dans l’obscurité
Je ne veux voir à Ta Lumière Père, que le bien qu’elle m’a fait !
Tu ne m’as pas fait pour prendre ici-bas Ta place Père
Mais pour mériter la mienne déjà instituée.
Si une âme m’a blessée au point de me faire pleurer
Toi Père Tu as su me consoler
Dans un don inconditionnel de Ta part
Et non une demande formulée de ma part !
Je garde donc en mon cœur l’essentiel de ce Projet
Qui n’était pas le mien, ni le sien, mais bien le Tien
Afin d’en faire profiter toute l’Humanité !
Oui Père, en Toi et la Sainte Trinité, tout est grâce !
Qu’importe donc les blessures infligées en masse
Qu’importe si elles rabaissent au lieu d’élever au même rang
Comme Tu l’a demandé !
Toi Tu sais Père ce que Tu fais
Toi le Dieu Equilibré qui peut tout remettre d’appoint.
Je me rends donc à Tes projets avec toute la foi que j’ai en Toi
Toi, Dieu que je crains plus que tout
Que j’aime avant tout
En Christ Jésus Sauveur !
Si l’on me juge, je ne jugerai point !
Si l’on m’accable, je n’accablerai point !
Si l’on me persécute, je ne persécuterai point !
Père, je ne rendrai pas le mal pour le mal qu’on me fait !
Je vainquerai le mal par le bien que Tu me fais !
Je prie pour celui qui m’a blessé et pour moi qui me suis laissée aller
Aux larmes de chagrin alors que Tu m’attendais au détour du chemin
Pour me consoler et me remettre à espérer en Ta grâce
Inconditionnellement donnée non seulement à moi
Mais surtout au monde entier !
Entre Tes bras miséricordieux, je nous place tous Seigneur,
Blessés blessants blessures…
Nus, sans censures !
Amen +
Voici mon serviteur que Je soutiens, mon élu en qui mon âme se complait. J’ai mis sur lui mon Esprit.
Is,42,1
Laissons à L’Eternel le soin de faire notre justice quand nous sommes blessés par le monde. N’oublions pas que le démon se cache dans le « monde » et prends des formes que nous ne pouvons pas imaginer, pour nous déstabiliser. Résistons à la tentation de rendre le mal par un mal qui serait une victoire pour satan, mais plutot prions pour que les âmes soient délivrées de l’ange déchu. Amen