Samedi 17 Mars 2012
Pour te mettre en condition à recevoir la grâce de la journée de paix de sagesse et de force
du peintre Rupnik
MEDITATION
le plus juste
« Le publicain, lui, se tenait à distance et n’osait même pas lever les yeux vers le ciel ; mais il se frappait la poitrine, en disant : ‘Mon Dieu, prends pitié du pécheur que je suis ! ‘ Quand ce dernier rentra chez lui, c’est lui, je vous le déclare, qui était devenu juste, et non pas l’autre. Qui s’élève sera abaissé ; qui s’abaisse sera élevé. »
Luc 18
Que nous donnes de voir aujourd’hui Le Dieu du Christ Sauveur de tous les hommes, qui fait notre joie chaque matin quand nous venons humblement recueillir, avant toute chose, la première rosée de Sa Miséricorde qu’Il fait tomber sur la Terre qui en a tant besoin ? : une maison, où Dieu est prié, et 2 priants – deux ennemis – l’un s’est placé dans le premier banc, se prostituant devant Dieu en Lui vantant ses qualités comme si Dieu ne les connaissait pas pour les avoir Lui-même données ; et l’autre, se reconnaissant moins que rien, s’est mit à distance du premier, au fond de la Maison dans le dernier banc, n’osant même pas lever les yeux vers Dieu, mais se frappant la poitrine pour Lui demander le pardon de sa condition. Et Jésus, larmes aux yeux, voyant se défiler cette scène imaginée avec L’Esprit de Dieu Son Père des Cieux, pour nous enseigner Sa Nature Miséricordieuse, dit de ce dernier qu’il était ‘devenu’ le plus juste d’entre les deux !
Il n’est pas difficile de comprendre pourquoi Jésus s’est permis ici un jugement, alors qu’Il n’était pas venu pour juger mais sauver les hommes : Son jugement était juste et Il savait qu’il remporterait une victoire écrasante sur l’Ennemi de l’humilité, l’Ami de la vanité !
Ce matin pendant l’oraison, une Parole d’un autre Evangile est venu à mon esprit : « Efforcez-vous d’entrer par la porte étroite » Et en lisant la parabole choisie pour ce jour, j’ai compris le message que L’Esprit de Dieu voulait aujourd’hui me passer pour en faire mon profit et le partager au monde entier.
A tous Dieu dit : « SOYEZ HUMBLES ! RECONNAISSEZ VOS ERREURS ! Faites ce premier pas envers Moi, prenez votre croix, n’ayez pas peur, Mon joug est léger ! En Mon Fils et en Mon Esprit uni au Sien, Je vous accorderai toutes les opportunités et la paix nécessaire pour le faire ! SOYEZ HUMBLES ! RECONNAISSEZ VOS ERREURS ! Passez par cette porte étroite qui pour vous l’est encore parce que vous n’avez pas encore totalement accepté dans votre cœur, dans votre esprit, dans votre chair – Mon Fils Bien Aimé comme Il s’est présenté à vous – le plus humble et le plus obéissant à Ma Volonté d’entre tous ! Car qui L’accepte, vit par Lui, pour Lui et comme Lui ! Qui se dit Son disciple, Pasteur de Son Troupeau, boit à Sa coupe et L’IMITE jusqu’à La Croix ! Il ne juge pas mais sauve chaque brebis ! »
C’est trop facile de faire semblant d’être dans la vérité, quand on s’abrite gentiment derrière de fausses vérités forgées, sans le savoir peut-être, par notre propre volonté insoumise à LA VERITE qu’est le Christ notre Berger ! Dieu n’est pas dupe de nos conneries ! Ce n’est pas Lui que nous tromperons, mais nous-mêmes et la galerie qui voudra bien nous glorifier parce que nous l’aurons malicieusement épaté !
La Parole de Dieu est VERITE qui libère les opprimés comme les persécuteurs ! Il y aura toujours un homme ou femme, ou tous deux, qui viendra dénoncer l’injustice là où elle sera, en méditant seulement Les Saintes Ecritures. Dieu y veillera car là sont les preuves de SON AMOUR POUR L’HUMANITE.
« Qui s’élève sera abaissé ; qui s’abaisse sera élevé » dit Notre Seigneur !
Qui d’entre nous ce dimanche, choisira de se mettre dans la dernière rangée pour prier et supplier Dieu ? Qui d’entre nous ce dimanche, choisira de se poster dans l’allée des accusés, mains croisées sur le cœur qui a reconnu que lui aussi fait des erreurs ? Combien serons-nous à boire à la Coupe Divine, en passant par la Porte Etroite du Calvaire des autres ?
Oui c’est trop facile de dire à l’autre qui vient vous supplier de lui accorder une toute petite parcelle d’égalité : ‘Je comprends ta souffrance, toutefois je ne peux rien pour toi – va voir untel et il pourrait peut-être t’aider – à la place du pain, il te donnera une bénédiction ! Quant à moi, laisse-moi continuer à pousser mes bonnes brebis vers le large de la résurrection !’ Oui c’est trop facile de dire à l’autre qui vient vous exposer sa faim et sa soif, mendier en toute vérité, un morceau de pain et peu de vin : ‘ Je comprends que c’est difficile pour toi d’ d’être interdit de communier, mais ne t’en fais, je mangerai le Pain et boirai à la Coupe du Seigneur en pensant à toi. ‘
Pardonne moi Seigneur, mais devant un tel constat, en mon âme et conscience, je ne peux croire un seul instant que ces remarques proviennent d’un coeur juste uni au Tien, si humble et miséricordieux.
Un cœur juste boit à la coupe du Seigneur en se reconnaissant pécheur et passe avec ses frères et soeurs par la porte étroite ! Boire à la coupe du Seigneur, c’est rassasier celui qui a faim et soif en lui accordant Sa Miséricorde. Passer par la porte étroite, c’est se ranger du côté de celui à qui la cruauté de l’homme n’offre aucun choix, en prenant sa propre condition étroite – pas comme si elle était sienne – mais bien parce qu’elle est sienne ! Boire à la coupe du Seigneur passer par la porte étroite, c’est imiter Jésus-Christ en tout et pour tout ! C’est être JESUS-CHRIST pour TOUS !
Qui peut le faire ? Seulement qui désire que L’AMOUR prime sur la Terre, et non les sacrifices ; seulement qui choisit de faire de la nature de Dieu le sujet de toutes ses connaissances !
« C’est l’amour que je désire, et non les sacrifices, la connaissance de Dieu, plutôt que les holocaustes. »
Dieu n’a pas fini de crier au monde entier : MISERICORDE POUR TOUS ! Et Son peuple n’a pas fini de se détourner de Lui en faisant la sourde oreille ! Lui qui peut tout, que va-t-Il faire de plus pour ce peuple ingrat à l’amour fugitif comme la brume du matin, comme la rosée qui s’évapore à la première heure ? Déjà, quand Il lui a donné Son Fils, Il lui a tout donné !
Père Tout Puissant, d’un seul signe de la tête, je sais que Tu peux renverser ceux qui marchent contre Toi ! Toutefois, au nom de Jésus, si cela peut aider mes frères et sœurs publicains comme pharisiens, je m’offre moi-même tantôt publicain tantôt pharisien, en victime de miséricorde pour la sainteté de tous, car je sais que Tu reconnaitras en ce geste, un juste sacrifice. Père, Tu sais ma réticence d’accepter les interdits, mais je le fais parce que je T’aime plus que moi-même et je sais que Tu m’aimes aussi. De moi Tu attends l’impossible. Alors pour Toi Père, je ferai ce qui jusqu’à présent me paraissait impossible : au lieu d’ouvrir mes mains et de prendre le pain, je les garderai croisées sur ma poitrine le temps qu’il faudra aux mains qui m’y oblige, de s’ouvrir ! Je bénis ici La Croix que Tu me permets de porter et je bénis déjà ceux qui un jour m’aideront à la porter jusqu’au Calvaire où Tu nous attends tous avec Jésus, au saint nom duquel je T’adresse cette requête, et avec Marie qui la portera à Lui. Je La reçois courageusement des mains de ceux que Tu as choisis pour faire ce jugement et interdire les sacrements, et je les bénis eux-aussi, car je sais Papa, que cette Croix sera un jour, chemin de sainteté pour eux comme pour moi comme pour TOUS Tes enfants de la Terre.
Sois loué, sois éternellement béni et adoré pour ce Chemin de Croix – Notre Père qui es aux Cieux, que Ton nom soit sanctifié, que Ton règne vienne, que Ta Volonté soit faite sur la terre comme au ciel. Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour, pardonne-nous nos offenses comme nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés, et ne nous soumets pas à la tentation mais délivre-nous du Mal, car c’est à Toi qu’appartiennent le règne, la puissance et la gloire pour les siècles et des siècles, amen.
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AVINOU SHE BA SHAMAYIM (NOTRE PERE QUI ES AUX CIEUX en hébreu)
Avinou shebashamayim yitkadesh shimkha,
tavo malkhoutekha, yease retsonkha
kebashamayim ken ba’aretz.
Et lekhem khoukenou ten lanou hayom,
uslakh lanou al khataeinou,
kefi shesolkhim gam anakhnu lakhot’im lanu.
Veal tevienou liydei nisaïon
ki im khaltzenou min hara.
Ki lekha hamamlakha hagvoura vehatif’eret
leolmei olamim.Amen.
pro Deo cum misericordiamerci de tout mon coeur, petite soeur T – maintenant je sais pourquoi tu t’es imposée dans ma vie.pour te mettre en condition à recevoir la grâce de la nuit sans voile et sans nuage