« Dieu est riche en miséricorde »

Dimanche 18 Mars 2012

Pour te mettre en condition à recevoir la grâce de la journée de paix de sagesse et de force

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TEXTES LITURGIQUES DU JOUR

du peintre Rupnik

MEDITATION

Dieu est riche en miséricorde


Ce matin, pendant l’oraison, à travers le prophète Ezéchiel, Dieu Le Père m’a donnée toute une série d’oracles qui disent Sa colère contre le monde récalcitrant à Sa Volonté, et m’a signifiée clairement par une Parole en mon cœur, de le proclamer : ‘Va dire à ce monde que Le Père est en colère’ ! Dans mon émoi, j’osai Lui répondre : ’Père, comment le faire car en Eglise, j’ai choisi d’être MISERICORDE !’ Et Le Père, dans Sa grande Bonté a daigné m’adresser une autre Parole : ’ Mon enfant, Tu es l’Eglise ! Il est donc juste que tu ailles me bâtir une pleine de Miséricorde !’

Bouleversée de cette conversation, je levais la tête, l’esprit bourdonnant de réflexions et le cœur tout en émoi. C’est alors que Dieu me donna de voir clairement se balancern une araignée blanche ! Accrochée à un morceau de papier qui lui-même était collé au mur qui se trouvait devant moi, elle grimpait ! Au-dessus du papier, l’icône du Christ dévoilant Son côté transpercé d’où sortait une goutte de sang. Autour de Son beau visage une auréole où était inscrite cette Parole : « C’est la Miséricorde que je veux ! ». Dans sa course effrénée vers le haut, l’araignée grimpa aussi le long de l’icône, puis de large, parcourant rapidement l’espace où était inscrite la Parole, et finit par atteindre le plafond qu’elle ne put traverser qu’à moitié car elle disparue soudainement à mes yeux, sans laisser de trace, comme si le Ciel l’avait happée !

Plus qu’étonnée, n’osant m’adresser de nouveau au Père, et comme à l’accoutumée, je me suis tournée vers Jésus: ‘Seigneur, que veux me dire le Père ?’ Et Il me répondit :

« Nul ne vient au Père s’il ne passe par Son Fils ! Nul ne viendra au Ciel avec Lui s’il n’use de MISERICORDE que Je suis, envers son frère ! Mon Epouse, ce n’est pas le jugement ni les sanctions que réclame le Père de la part de Ses enfants de la Terre, mais de LA MISERICORDE ! La Justice Lui revient car Il Est Justice dans Son intégralité et Son impartialité ! Va le dire au monde récalcitrant à user de compassion envers ceux de Ses enfants que Le Père a déjà jugés et acquittés. S’il te répond : ‘Tu l’as bien méritée, maintenant tu dois payer, tu n’auras pas accès aux sacrements !’ Alors tu supplieras en joignant tes mains : ‘PITIE pour moi !’ Et s’il persiste à te condamner, à ne pas en user envers toi et envers tes frères et soeurs qui êtes le Temple de Dieu, alors dis lui bien qu’il verra Sa colère comme annoncée par Son prophète ! (Ezéchiel 38,39) Le Seigneur, le Dieu du Ciel, t’a chargé de Lui bâtir un temple sur une terre qui t’es devenue hostile, et demeure étrangère à Sa Volonté ! (Chroniques 36). Crois en Sa Parole et fais ce qu’Il te dit ! Car qui croit en Lui, échappe à La Justice ! Qui agit selon la Vérité et qui vient à La Lumière que Je suis par Sa Volonté, Dieu le reconnaitra et l’élèvera. (Jean 3). Maintenant va mon Epouse. Va avec l’image de Mon cœur transpercé inscrite en ton cœur blessé mais généreux en miséricorde, et fais ce que tu dois pour que le règne de Dieu arrive sur la Terre comme il est aux cieux. Amen »

Et me voici, chers frères et sœurs, chers pèlerins, devant mon petit écran, témoignant d’un autre moment où je fus, pour un bref instant, happée par le Ciel.

Forte de ce Divin encouragement, mon âme s’est sentie obligée à transmettre, par le moyen de la ‘toile d’araignée’ qu’est l’internet, La Volonté de Dieu comme Elle lui fut révélée et clairement instruite par Christ son Maître et Sauveur. Guère digne que Le Père lui adresse ne serait-ce qu’une Parole, car elle a, elle aussi, tant de miséricorde en attente à donner, mon âme se place ce matin devant Lui et devant vous mes frères et sœurs, chers pèlerins, chers lecteurs, en enfant repentant d’avoir trop souvent eu peur de dévoiler Sa Volonté au monde, de crainte d’être de nouveau jugée par le monde, tourner en dérision et mépriser.

Père, sans rougir de la Croix que je porte à mon cou, je suis venue, quand bien même en tremblant, à la Lumière, et j’ai agis selon la Vérité que Tu m’as dévoilée, non afin de me faire remarquer et que mes œuvres soient reconnues comme Tes œuvres, mais pour que Ton Règne d’Amour et de Miséricorde arrive dans tous les cœurs, et que TOUS Tes Enfants soient sauvés. Pardonne ici ma timidité, mon manque de foi en Ta toute Puissance, en ne dévoilant pas nos conversations – ces ‘pains quotidiens’ si chères à mon âme et que Tu daignes dans Ta grande Miséricorde fidèlement lui confier ; comme je pardonne à ceux à qui je les ai dévoilées pensant et espérant qu’ils feraient selon Ta Sainte Volonté. Mais délivre-moi à jamais, du Mal de la timidité de parler en Ton Saint nom que je désire de tout mon coeur sanctifier au nom de Jésus mon Sauveur et grâce rendue à Marie Sa Mère choisie, ma Mère du Ciel.

A cette supplication, chers frères et sœurs, chers pèlerins, croyez que votre dévouée petite cruche a reçu du Dieu riche en miséricorde de nouveau une Parole que voici :

« Moi, une fois élevé de terre, J’attirerai tous les hommes à Moi. »

Jean. 12,32

Oui, croyez chers tous, croyez que Dieu nous aime TOUS SANS EXCEPTION, et veut nous attirer à Lui en parlant à notre cœur tout comme Il a parlé à tant d’autres depuis la nuit des temps, tout simplement parce qu’ils se sont abandonnés entièrement à ne faire que Sa volonté, et laissés attirer vers La Croix du Fils qui a vu naître La Miséricorde du Père, et en Laquelle ils ont cru jusqu’au bout de leurs propres erreurs. Jamais ils n’en ont rougi, mais l’ont ‘imprimée sur leur front afin que les démons, apercevant l’étendard du roi, s’enfuient en tremblant.’ Selon leurs recommandations, ‘faisons le signe de la Croix quand nous mangeons, quand nous buvons, quand nous sommes assis ou debout, quand nous nous couchons, quand nous nous levons et quand nous marchons… en un mot, faisons le signe de la Croix en toutes nos actions’! Elle est notre seule Planche de Salut ! (Cyrille de Jérusalem)

Frères et sœurs, chers pèlerins, en ce dimanche qui commence, encore timide de confier à la Terre ses rayons de soleil, laissons-nous être happés par la chaleur du Ciel qui crie de nouveau à toute l’Humanité : « Soyez miséricordieux comme votre Père des Cieux est miséricordieux, ne jugez pas et vous ne serez pas jugés ne condamnez pas, et vous ne serez pas condamnés. Pardonnez, et vous serez pardonnés. Donnez, et vous recevrez : une mesure bien pleine, tassée, secouée, débordante, qui sera versée dans votre tablier ; car la mesure dont vous vous servez pour les autres servira aussi pour vous. » (Luc 6, 36-38)

Oui pardonnons car Dieu nous a pardonné. Pardonnons non seulement avec la raison du cœur, mais pardonnons de tout notre être : corps, cœur et âme ! Recevons la communion du désir qui nous est offerte en substitut du désir du Corps et du Sang de Jésus qui nous sont refusés, avec la pleine conviction qu’Il n’est pas contre nous, mais pour nous – Il nous le prouve encore aujourd’hui ! Oui, chers tous, n’ayons plus peur et à l’exemple de notre petite soeur, ‘plongeons dans l’océan sans rivages de La Miséricorde qui attire avec elle tous les trésors qu’elle possède’, et présentons-nous en ce dimanche de Pâque, tous ensemble à l’autel de la Juste Mémoire, mains croisées sur nos coeurs, avec en esprit un seul désir : celui de voir notre Eglise devenir enfin ce à quoi Dieu l’a fit naître en Son Sein sur la Croix du Supplice : MISERICORDE POUR TOUS SES ENFANTS !

Père, Toi sais que ‘je n’ai point d’autres trésors que les âmes qu’il Te plaît d’unir à la mienne.’ Sois indulgent envers mon Eglise.

Chers tous, en cette prière confiée par notre petite soeur Thérèse, je sens que Dieu nous bénit et nous demande de bénir aussi, au nom du Père, par le Fils dans le Saint Esprit. Amen.

Chantons, prions et bénissons Dieu le Père et toute Sa Création ! Par nos bénédictions, envoyons aux âmes SA MISERICORDE !


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L’Abîme de la Miséricorde, par Soeur Josefa

« Oui, Je suis ce Jésus qui aime les âmes avec tendresse… Voilà ce Cœur gui ne cesse de les appeler, de les garder, de prendre soin d’elles !… Voilà ce Cœur embrasé du désir d’être aimé des âmes, mais surtout de ses Âmes choisies ! Mon Cœur n’est pas seulement un Abîme d’Amour, Il est aussi un Abîme de Miséricorde ! Et, connaissant toutes les misères humaines dont les âmes les plus aimées ne sont pas exemptes, J’ai voulu que leurs actions, si petites soient-elles, puissent se revêtir, par Moi, d’une valeur infinie pour le bien de celles qui ont besoin de secours et pour le salut des pécheurs. Toutes ne peuvent prêcher, ni évangéliser au loin les peuples sauvages, mais toutes, oui toutes, peuvent faire connaître et aimer mon Cœur… toutes peuvent s’aider mutuellement à accroître le nombre des élus en empêchant la perte éternelle de beaucoup d’âmes… et cela, par un effet de mon Amour et de ma Miséricorde. Je dirai à mes Âmes comment mon Cœur va plus loin encore : non seulement Il se sert de leur vie ordinaire et de leurs moindres actions, mais Il veut utiliser aussi, pour le bien des âmes, leurs misères… leurs faiblesses… leurs chutes mêmes. Oui, l’Amour transforme et divinise tout, et la Miséricorde pardonne tout !»

Merci de tout mon coeur, petites soeurs, merci Jésus, merci Marie, maintenant je sais pourquoi vous vous êtes imposées dans ma vie.


doris, servante de la Miséricorde
pour Dieu Créateur de L’Univers, et le salut de L’Homme, Sa Créature

pour te mettre en condition à recevoir la grâce de la nuit sans voile et sans nuage

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